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 Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.

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MessageSujet: Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.    Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.  EmptyLun 30 Juin - 20:17


Even the deaths dance.

L
a danse était l’une des rares choses que Cara avait appréciée au cours de sa vie. Elle avait commencée à ses cinq ans, tenant maladroitement sur ses pieds, elle avait allumé une fois le poste de télévision  et était tombée sur un ballet. Elle en était restée scotchée. Les danseuses semblaient si gracieuses, si élancées. Elles ne cessaient de sauter et de tourner sur leurs pointes. Leurs robes scintillaient et dans la pénombre de la pièce, Cara aurait juré que la seule source de lumière provenait de leurs tutus. Elle n’aurait pu dire à quel point elle avait aimé car si tôt que le programme s’arrêta, elle fit défiler les chaines dans l’espoir de trouver d’autre ballets –a cet époque-là elle appela ça le rendez-vous des princesses, ce qui lui attira bon nombre de moqueries de ses camarades – et quand elle eut finit ses recherches –sans résultats – elle concentra ses efforts dans les cartons du garage, épluchant le moindre centimètre carré pour trouver une cassette de ces princesses ? Elle trouva une petite collection de ballets et les vit toutes le jour même, tentant parfois avec hésitation à reproduire certain mouvement. C’était drôle de voir ce petit être, si malhabile et empoté, regarder, ahuri, toutes ces personnes se mouvoir pur ne former qu’un seul corps. Le lendemain son ère l’inscrivit avec lassitude au cours de danse de son quartier.

Tout au long de sa vie, elle se débrouilla pour passer plus de temps à danser qu’à marcher. Avant les cours, après les cours, lors des insomnies. Le plancher était usé a force de soutenir la jeune fille qui tournait sans arrêt. Pas que du classique, loin de là, chez elle on pouvait voir de tout : contemporain, modern, jazz, break ... De jour, de nuit, elle n’avait dut dire à ses parents pourquoi ni comment, mais cette passion ne l’avait jamais quittée. Car oui, ils n’avaient jamais compris en quoi danser était exceptionnel. Pas qu’il n’aimait pas cette idée ou qu’il trouvait cela absurde, mais ils avaient toujours imaginés que la danse était réservé aux autres. Les plus fortunés que, peut-être les plus raffinés. Cara n’avait rien de raffinée avec ses collants troués et ses robes trop courtes, son attitude nonchalante et son caractère cynique, mais c’était une danseuse. C’était sa vocation. Même plus que cela, c’était sa vie. Et elle vivait celle-ci au rythme des pas de danse.

Quand elle était rentrée dans cette école de danse, elle s’était crue au paradis. Son paradis. Pas besoin d’anges ou de bonheur, juste l’odeur de talk et les grandes salles avec leurs barres et leurs miroirs et elle était sure de s’y plaire. Elle n’avait malheureusement pas eu le temps de faire de carrière dans la danse. Peu importe, elle ne regrettait pas pour autant sa vie, après tout on pouvait danser n’importe où, n’importe quand, aussi mort que vivant.

Justement, aujourd’hui, au lever même de soleil, elle s’était levée aussi, avait enlevé ses chaussures, s’était débarrassée de ses vêtements chauds pour ne rester qu’en débardeur et en collants. Et elle s’était mise à danser. Combien de temps ? Elle ne savait pas. Mais pour la première fois, elle s’était sentie bien, comme apaisée. Ce fut au bout d’un certain temps qu’elle entendit un bruit sourd derrière les buissons et une forme qui l’observait. Elle n’hésita pas et d’un geste habile et rapide, elle se saisit à deux mains de sa hache, la pointant vers ce qui se tenait à quelques mètres d’elle, un peu au-dessus.
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Moses Füssli
Moses Füssli

❝ ce n'est jamais l'heure du thé alors ?! ❞

✢ DENTS PERDUES : 24
☩ CERVELLES GAGNÉES : 3624
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 25/06/2014
✢ PSEUDO : paperchild
✢ AVATAR : Hugh Dancy
✢ CREDITS : stray dog
✢ AGE DU PERSONNAGE : 36 ans
✢ JE SUIS : REINE DE COEUR ♝ off with your head
✢ DANS TES POCHES : Une boussole qui ne fonctionne pas, un morceau de papier chiffonné, des boutons et du fil. Rien de bien utile.
✢ TA VIE : 100/100
✢ ANCIEN METIER : CHIRURGIEN ♝ Mécanicien du corps.
✢ LOCALISATION : PERDU ♝ Encore et toujours. Peut-être dans la Foret Luminescente, ou ailleurs.
✢ JE EST UN AUTRE :
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MessageSujet: Re: Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.    Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.  EmptyMar 1 Juil - 10:38


Let's dance,
for fear tonight is all

L
a danse est une fascination. Il se souvient de Katrin, des pas qu’elle exécutait devant son regard ahuri, des sauts prodigieux. Il lui demandait sans cesse de recommencer, cherchant à capturer ces élans de beauté. Il pouvait lui demander cinq fois de recommencer, juste pour avoir le temps de saisir tous les mouvements. Tous ces souvenirs ont été enfermés dans la Boite à Joie comme il l’appelle. Elle n’était pas bien grande, ce n’était qu’un petit coffret destiné à contenir des cigarettes mais l’objet a disparu au moment où il est entré ici, curieux pays qui l’a dépossédé de son bien le plus précieux. Pourtant, les souvenirs sont toujours là car il ne pouvait les avoir enfermé dans une boite. Moses a encore ces croyances d’enfant, elles sont là, au creux d’un coeur tordu, d’une imagination toujours plus dangereuse. Il est l’Enfant Perdu dans un corps d’adulte, lui qui ne connait aucune règle. C’est la quête d’un nouveau boitier qui l’obsède depuis quelques jours (peut-on vraiment parler de jours et d’heure dans ce monde curieux ?). Tout ce qu’il trouve se montre inutile ou dangereux, comme cette coquille vide qui en réalité contenait une créature infâme qui a manqué de lui arracher un oeil.

Combien de temps ? Il n’a pas de montre, et les étoiles n’ont rien en commun de ce qu’il se souvient. Est-ce que ce sont réellement des étoiles, là, ces quelques points lumineux qui parfois entachent le ciel ? Sa curiosité le pousse à s’allonger des heures durant. Il observe, note mentalement, à défaut d’avoir un crayon. C’est ce qu’il lui manque, de quoi écrire. Il a déjà un morceau de papier, ou plutôt une peau séchée de créature quelconque - probablement un serpent géant ou autre animal se débarrassant de sa peau. Et maintenant, de quoi écrire… pourrait-il prélever quelques essences de fleurs ? Mais la dernière fois qu’il a approché une violette, celle-ci a manqué de lui voler son doigt, depuis, il est méfiant.

Le glaive tient maladroitement dans la poche gauche de sa veste. L’arme est trop grande, et la pointe a déjà percée un trou. Il se refuse à porter l’arme à la ceinture pour l’unique raison qu’il a déjà essayé et que ceci lui a couté une cicatrice à la cuisse. Tant de maladresses, on se demande comment il peut être encore vivant. Une chance incroyable - comme toujours. Moses avance à travers la Forêt Luminescente, lieu qu’il a établi comme étant son domicile, car quoiqu’il fasse, c’est ici qu’il revient toujours.

Jouer à cache-cache n’a jamais été son jeu favori. Toujours une mèche de cheveux qui traine, ou un regard maladroit. C’est encore vrai aujourd’hui, lorsqu’il se glisse derrière cet arbre pour observer l’inconnue qui tournoie. Il cligne des yeux plusieurs fois, comme c’est souvent le cas pour chasser une illusion - mais l’image est toujours là lorsque les paupières s’ouvrent à nouveau. Un sourire gagne les lèvres de Moses, de ceux du bonheur. C’est une scène incroyable. Et il se souvient des ballets en Allemagne ! Toutes ces merveilleuses danseuses, ces éclats blancs. Il se dévoile un peu plus, ne voulant pas rater une seconde de ce spectacle grandiose. Oh! Il voudrait la remercier pour cela, et surtout lui dire de ne jamais s’arrêter mais son regard se braque ailleurs, à sa gauche.

Un invité non désiré et aussi spectateur, arme à la main, n’attend que de pouvoir bondir sur la petite danseuse. Moses est plus rapide. Ses gestes ont toujours été vifs sans qu’il ne sache d’où cela lui vient. La lame transperce la gorge de l’homme, ressort de l’autre côté. Fontaine grenat. Les hurlements agacent les arbres, font trembler les feuilles. L’homme claudique, cherche à avancer vers la clairière. Le médecin fou marche derrière lui, calmement, comme si il promenait une quelconque bête en laisse. Une chute. Cadavre à terre. La lame est retirée et c’est une effusion. Il s’écarte, attend, ne veut pas tacher plus son costume qui tombe déjà en lambeaux. Les mains sont rouges, il les essuie dans l’herbe, inefficace. La carcasse est trainée au centre, devant la belle danseuse - comme une offrande. « Veuillez m’excuser, il comptait vous attaquer. Ce qui était intolérable alors je l’ai tué » Il ne tremble pas, ni sa voix, ni ses mains. Le calme qui l’habite après un meurtre est dérangeant. « Vous étiez danseuse ? Vous êtes morte sur scène ? » Les questions défilent, s’enchainent. Et soudain, il remarque l’arme qu’elle tient férocement entre ses mains. Ah ! « Votre arme est trop lourde pour vous, même si elle doit être efficace » Il penche la tête, observe la hache menaçante et décide enfin de laisser tomber son glaive. Hérésie que d’abandonner son arme !
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MessageSujet: Re: Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.    Moses ++ Il n'y a pas besoin de gens pour faire un monde.  EmptyMar 1 Juil - 22:36


Even the deaths
dance.

C
ara n’avait pas vraiment eu l’occasion de danser devant un publique dans sa vie, pas régulièrement du moins. En fait, juste pendant les spectacles de fin d’années –ou des fêtes- et les auditions. Elle n’était pas particulièrement stressée, mais elle était toujours gênée à l’idée sue quelqu’un la juge. Car juger la danse, pour elle, c’était comme la juger. Elle n’aimait pas cela, et elle se faisait très mal à l’idée qu’une personne sorte de la salle en disant que c’était bien ou mal. Pour Cara il n’y avait pas de bonne ou mauvaise danse. C’était juste un art, une forme d’expression, que chacun pouvait ressentir ou non.

De plus, danser pour quelqu’un ne lui procurait pas de plaisir. Elle trouvait cela idiot. En dansait pour soit, parce qu’on ne pouvait pas s’en passer. Ça vous prenait en vous mettant des fourmis dans les jambes à chaque fois que vous cherchiez à vous tenir en place. Cara le savait, dès qu’elle entendait une mélodie, son corps bougeait seul. Ca la faisait vibrer, elle n’avait besoin de personne, si on lui donnait une radio. Elle connaissait quasiment toutes les danses de casse-noisette, et pourtant à chaque fois qu’elle voyait le ballet, elle gardait la même impression magique, elle restait bouche ouverte, des étoiles dans les yeux. C’était son ballet préféré. Elle ne se lassait jamais de prendre la cassette rangée soigneusement dans sa chambre, sur son bureau. La seule chose bien à sa place, pas poussiéreuse, droite. Elle était là, triomphante au milieu des piles diverses et du désordre ambiant de cette maison. D’ailleurs, si on regardait dans la doublure de sa veste, on pouvait voir, collée grossièrement, l’étiquette originalement collée dessus.

La créature ou la personne ne fit plus de bruit, puis elle entendit un hurlement. Un homme arriva, un glaive planté dans la gorge. Elle n’hurla pas, ne fit pas un mouvement, un éclair passa dans ses yeux. La personne qui l’avait tuée était un homme d’une trentaine d’année, marchant calmement. Elle n’avait pas peur, un coup sur sa tête et il finissait... en enfer... ou autre... Mais il retira simplement le glaive du coup de l’homme qui avait fini d’agoniser, mort surement.  Cara n’eut aucune pitié envers l’homme. Après tout elle ne le connaissait pas et éprouvais la plus grand indifférence à l’égard des gens. Ce n’était pas que ça ne lui faisait rien –surement que quelque part elle avait pitié- mais elle n’avait pas de réaction directe, et celle-ci viendrait pendant quelques secondes plus tard. L’homme qui tenait le glaive s’essuya les mains par terre, avant de la regarder, calme.

« Veuillez m’excuser, il comptait vous attaquer. Ce qui était intolérable alors je l’ai tué »

Elle pouvait se défendre seule, elle n’était pas de sucre. Mais elle appréciait le geste. Après tout si ça pouvait l’empêcher de se tacher, elle appréciait le geste.  Mais elle resta sur ses gardes. Après tout il pouvait tout aussi bien la tuer, si il l’avait fait avec cet inconnu, pourquoi ne pas lui faire à elle.

« Vous étiez danseuse ? Vous êtes morte sur scène ? »

Carra ne répondit pas. Loin d’elle l'idée d’être malpolie ou associable, mais elle continuerait à le menacer de sa hache tant qu’il n’aurait pas posé cette foutue arme. Elle n’avait pas confiance, et encore c’était un euphémisme. Il n’avait rien de rassurant. De ses yeux bleus des beaux jours, elle continuerait de le toiser avec un œil critique. Détaillant chaque parcelle de son corps, elle se fit la réflexion que sans sang sur les mains, il serait beaucoup mieux.

« Votre arme est trop lourde pour vous, même si elle doit être efficace »

Elle eut un petit rire ironique. Mais bien sûr. Oui, elle avait eu du mal le premier jour à s’en servir. Mais maintenant, avec un petit peu d’entrainement, elle arrivait bien à la manier. Et puis ce n’était pas une fragile, elle avait de la force dans ses bras. Des années de danse, ça vous musclait bien. Pas autant que du football américain ou que de la boxe – quoi qu’elle en avait fait à l’école – mais elle avait quand même des bras assez bons pour soutenir le poids de cette hache. Il laissa tomber son glaive. Et elle baissa son arme à son tour, la gardant en main avant de se diriger vers le feu de bois éteint, et de la planter dans le sol.

« Je suis pas une poupée, je sais m’en servir. »

Elle se dirigea vers son campement de fortune et elle s’empara de quelques insectes comestibles, avant d’en manger. Ca faisait combien de temps qu’elle n’avait rien avaler ? Elle mourrait de faim en tout cas. Façon de parler bien sûr.  Elle avait les jambes fatiguées aussi, mais elle ne s’assit pas, voulant être capable de parer un coup éventuel. Peu importe lequel. Peut-être qu’il ne représentait pas

« Non, je suis morte noyée. Mais Dieu sait que j’aurais aimé finir ma vie en dansant.» Elle eut un sourire en coin en pensant à cette mort idiote qu’elle avait eu à la place. « Je m’appelle Cara et toi ? »

Cara n’avait jamais vouvoyez personne à part les professeurs, et ce n’était pas maintenant qu’elle allait commencer. Sérieusement, la notion de respect à l’égard des plus âgés qu’elle lui était inconnue. Et puis elle était aussi une adulte non ?
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