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Les conséquences de la première INTRIGUE de WHYDA, c'est par ici ! :proud: :cat:
N'hésitez pas à REMONTER WHYDA sur bazzart ou prd :hin: :fox:

Ce n'est pas parce que le forum a une annexe sur les troubles qu'il est obligatoire de jouer un personnage malade.
UN SAIN D'ESPRIT c'est tout aussi bien. :rabbit: What a Face
Il est obligatoire de BIEN lire les annexes, auquel cas le staff vous mordra les fesses. :ivil:
Nous n'acceptons pas les pseudos à initiales - retournons aux origines simplistes les enfants. :aw:
Entre autre, pour continuer sur les pseudos, les prénoms trop excentriques (drogue, alcool
:chaat: ou autre totalement improbable) sont INTERDITS, merci de rester réalistes. :chaat:
Les personnages du pays des merveilles ne sont pas acceptés, seuls les morts peuvent passer ! :maw:
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 (gab) intrusion.

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AuteurMessage
Vladislas Oridor
Vladislas Oridor

❝ tu n'as toujours pas retrouvé le sens de la réalité ❞

✢ DENTS PERDUES : 562
☩ CERVELLES GAGNÉES : 4159
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 08/07/2014
✢ PSEUDO : vntmlsc
✢ AVATAR : Andrej Pejic
✢ CREDITS : Eylika
✢ AGE DU PERSONNAGE : 24 ans
✢ JE SUIS : Le chapelier fou.
✢ DANS TES POCHES : Un calepin et un stylo, quelques plantes rammassées ci et là, des ficelles.
✢ TA VIE : 100/100
✢ ANCIEN METIER : Météorologue.
✢ LOCALISATION : Probablement dans les écuries lunaires.

Maybe I should cry for help
Or maybe I should kill myself
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✢ JE EST UN AUTRE : Non.
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MessageSujet: (gab) intrusion.   (gab) intrusion. EmptyMar 22 Juil - 10:16

Vladislas se réveilla en sursaut, manquant de tomber du tas de bottes de pailles. On essayait d'ouvrir la porte. Son premier réflexe fut de ne pas bouger, d'attendre. Peut-être ne pourrait-on pas le trouver, ici, à plusieurs mètres de hauteurs ? Il entendit les mains du futur intrus fouiller, essayant de débloquer le loquet de la porte, faisant accélérer le cœur du blond. Une créature intelligente. Il bloquait lui-même le loquet, ayant toujours peur qu'une bête sauvage ne soit attiré par l'odeur de chair putride des chevaux qui, eux, semblait calme face à cette future intrusion. Le blond n'avait pas beaucoup de temps avant de trouver une cachette efficace, la chose allait rentrer, et, si elle arrivait à ouvrir la porte, elle pourrait sûrement grimper pour le manger. En vitesse, il coinça son ombrelle dans son dos avec un système de ficelles qu'il avait trouvé dans l'écurie, mit son calepin et ses crayons dans sa poche, roula son oreiller de paille et sa couette de fortune sous une botte de paille, préférant revenir les chercher plus tard au cas où. Il n'eut que le temps de sauter du tas de paille, agrippé à son cheval bâton, avant que la porte ne s'ouvre derrière lui. Il se trouvait de l'autre côté du tas de paille, à seulement quelques mètres de la porte. Les chevaux ne bougeaient pas, paisible, remuant légèrement leurs oreilles, comme à l'aguet. Vladislas était pétrifié par les bruits de pas qui avançaient lentement, se rapprochant de lui. Il retint son souffle, caché par la paille, mais il savait très bien que la créature risquait de l'attendre au tournant. Au sens propre. Il s'était lui-même construit ce petit fort de fortune, une vingtaine de bottes de pailles qui lui permettait de dormir en hauteur, au milieu de la pièce, afin de tout surveiller. La créature l'attendait même à deux tournants, pour être précis. Il le savait, qu'il aurait du coller le tas de paille à un mur, ou alors juste à côté de la porte, pour pouvoir s'enfuir. Il ferma les yeux alors que les pas, lents et prudents, se rapprochait doucement de lui.

Enfin, le russe réussit à prendre une bouffée d'air, qu'il voulu silencieuse. L'air lui arrachait les poumons. Il sortait très peu des écuries lunaires, il voyait ici comme un have de paix, qui apaisait son esprit maltraité par le pays des merveilles. Il se sentait comme souillé d'entendre quelqu'un profaner ainsi son sanctuaire. Il resserra ses mains autour de son cheval bâton alors que les pas se rapprochait du tas de paille. Il ferma les yeux, essayant de se rappeler quelques un de ses cours sur les sens animal se développant lors de la chasse. Il était un chasseur, prêt à bondir sur sa proie. Son cœur s'accéléra sous la pression, lui causant une douleur, puis il la sentit, la créature, au coin du tas de paille. Il n'attendit pas qu'elle le franchisse pour être à sa merci, et, dans un élan qui semblait surnaturel, Vladislas bondit et balança son cheval bâton dans la poitrine de l'étranger, le faisant tomber au sol. Pris dans ce qui semblait être une folie meurtrière, il s'avança, prêt à écraser la tête de profanateur d'un coup de naseau bien donné entre les deux yeux mais s'arrêta sous le coup de la surprise en découvrant un homme. Un humain. Comme lui. Vladislas laissa échapper son cheval bâton à terre, se reculant avec horreur. Il avait failli tuer quelqu'un, lui, lui qui était mort de peur, qui avait passé sa vie à être tabassé par les autres. Il se prit la tête dans les mains, tournant le dos au pauvre homme qu'il avait frappé. Il devenait paranoïaque, il se sentait partir alors qu'il fermait les yeux, sa respiration forte le rendait fou, l'omnibulait. Il fallait qu'il se calme. Vite. Son cœur le lançait. Son cœur lui faisait mal alors qu'il attrapait sa poitrine de sa main gauche, sa respiration finissant par se calmer alors que la douleur fantôme partait. Il était restait quelques minutes ainsi, à se tenir la tête, marchant dans l'espace confiner à la vue de cet inconnu. Un regard qu'il trouvait malsain, voyeur. Il se retourna vers l'étranger, sans une once d’amabilité. « Vous pourriez toquer avant d'entrer ! » dit-il, tout en se reculant vers son cheval bâton, jusqu'à ce qu'il se trouve à ses pieds. « On ne vous a jamais appris les bonnes manières ? » dit-il, laissant ses bras le long du corps, près à réagir. Après tout, tout le monde n'était pas un ange, au pays des merveilles, et il préférait prévenir que mourir une seconde fois.
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Gabriel Crowley
Gabriel Crowley

❝ on peut changer en bien ou en mal ❞

✢ DENTS PERDUES : 105
☩ CERVELLES GAGNÉES : 3710
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 14/07/2014
✢ PSEUDO : Daidai.
✢ AVATAR : James McAvoy.
✢ CREDITS : Daidai & Tumblr.
✢ AGE DU PERSONNAGE : Trente et un ans.
✢ JE SUIS : La reine de coeur.
✢ DANS TES POCHES : Un mouchoir blanc taché de sang, et une montre qui ne sert désormais plus à rien.
✢ TA VIE : 100/100
✢ ANCIEN METIER : Pâtissier.
✢ LOCALISATION : Un peu ici, un peu là-bas, et partout à la fois.
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✢ JE EST UN AUTRE : Aussi fou puis-je être je ne suis qu'un.
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MessageSujet: Re: (gab) intrusion.   (gab) intrusion. EmptyMar 22 Juil - 19:09



Il y a deux catégories de voleurs en ce bas monde, ceux qui volent pour s’enrichir et ceux qui volent pour donner un sens à leur vie. Ne deviens pas comme ces derniers, tu passerais à côté de ce qui est le plus important.


Kiss. Kiss. Bang. Bang. Tout va trop vite, tu t'y perds. Tu cours. Tu voles presque. Les hautes herbes fouettent tes jambes et les branches griffes ton visage. Tu cours vite, encore plus vite, trébuchant sur les mottes de terre sorties de nul part, et tombe dans les gouffres qui s'ouvrent sous tes pieds. Le cœur au bord du suicide, il saccage tout dans ta cage thoracique, le moindre de tes muscles devient douloureux à chaque fois que tu bondis en pensant avoir rattrapé ta proie. Tu jure au bout d'un souffle, te laisse prendre par la distance qu'il met entre toi et son dos fuyard. A bout d'air tu cesses cette course poursuite pour te laisser gagner par le désespoir, une flèche se fiche dans ton corps et te fait ployer sous la douleur alors que le sang s'écoule en rafale de ta bouche. Tes doigts désormais ensanglantés sous la pâleur te ton regard ne font que te rendre plus faible.

Faible. Faible. Tu n'es que faiblesses. Voici les mots qui résonnent en ton cœur, et t'ébranlent un peu plus alors que tu cherches un peu d'air au milieu de ce sang qui t’emplis la gorge. Plus jamais, c'était ce que tu t'étais promis. Plus fort, c'était ce que tu voulais être. Mais te voilà mis au pied du mur, contraint de faire face à tes plus grandes peurs. Tu veux relever la tête, mais la douleur te laisse ainsi ployer sous son poids. Tu hurles, rageusement, et les larmes te monte aux yeux alors que tes genoux ne résistent plus. Lourdement tu tombes, et les larmes coulent sur ton visage poussiéreux. Faible un jour, faible toujours, voilà que l'ange est à terre, les ailes brisées, regardant son sang se mêler à la terre.

Il te faut un peu de temps pour retrouver un peu de force, juste un peu de temps pour essuyer ce sang qui te coule des lèvres te donnant un air carnassier. Désormais dans ta tête ne résonne plus qu'une certitude, il te faut le retrouver. Il te faut le retrouver ! Sonnant comme une injonction, tu te met douloureusement sur tes jambes, elles flagellent sous ton poids mais tu tiens bon, et passant ta langue rouge sur tes lèvres tu ravales ton propre sang, tu effaces les traces de ta propre blessure. Tu ranges ton mouchoir blanc désormais empourpré, et c'est tout contre ta poitrine que tu viens chercher la crosse de ton pistolet. Serrant la crosse épineuse à t'en faire blanchir les phalanges, tu t’évertue à chercher la trace du fuyard. Il faut que tu le retrouves. Ce n'est pas une lubie c'est un impératif.

Tel le petit Poucet, tu suis les taches de sang que le fuyard a semé depuis que tu lui as enfoncé la pointe de ton parapluie dans l'épaule, malheureux accident qui te rend service tout en le conduisant à sa perte. Et te pas te mènent sur les chemins pavés du château de la reine blanche. La sens-tu cette aura malsaine qui entoure ce lieu mystique ? Sens-tu l'odeur du poison qui se mêle à l'air que tu respire ? Mais pas dessus tout, sens tu l'odeur pestilentielle qui se fait sentir, cette odeur de mort et de chairs flétries, qui t'informe bien trop rapidement que ce sont des écuries lunaires dont tu te rapproches. Un haut le cœur te prend, mais tu ravales ce dégoût avec détermination jusqu'à ce que se découpe les hauts murs de la bâtisse. Tu t'étonneras toujours que pareille splendeur soit habitée par des créatures aux allures infernales.

L’oreille aux aguets, tu t'approches de la porte des écuries sur laquelle figure l'empreinte d'une main ensanglantée, et c'est au travers de quelques hérissements dérangés, et de fracas sinistres. Des voix s'élèvent alors qu'avec précaution tu ouvres la porte, elle ne fait pas un bruit sur ses gonds, et tu n'en fais pas plus face au vacarme que font ces chevaux pourrissant. La scène ne te saute pas tout de suite aux yeux, mais tu crois reconnaître une femme, grande, longiligne de dos, jusqu'à ce qu'une voix bien plus masculine que tu ne l'aurais imaginé se fasse entendre. Tu restes surpris l'espace de quelques secondes, mais déjà tu reprends tes esprits et tu t'approches à pas de chat. La main sur la détente d'une pression du pouce, tu armes ton pistolet et juste derrière la femme, ou serait-ce un homme, tu te glisses pour mieux viser l'être tant détesté. Tu cesse de respirer le temps de viser, et relâche alors que l'épine vient glisser dans l’œil du malotru. Rapidement, comme pour te protéger de cet être indéfinissable, tu réarmes ton pistolet et le tourne vers lui. « Je ne te veux pas de mal, je veux juste récupérer ce qu'il m'a volé. », dit  tu d'une voix dure, monotone et monocorde gardant en joug ce qui semble être le gardien des lieux.
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(gab) intrusion.

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