conte-nous ta mort ☩  Avec un peu d'honnêteté Dylan, tu saurais que tu l'as bien cherché. Que tu l'as bien mérité. Fallait bien que ça arrive un jour. Cette fille sentait bon. Elle avait l'odeur du beurre fondu, un regard chaud et mordant comme la braise. Des cheveux courts à la garçonne, un rire un peu grave, mais un corps, nom de dieu. Un corps frêle mais terriblement féminin à la fois. Elle ne ressemblait à aucune autre, à aucune des autres qu'il avait pu approcher auparavant. C'était presque une invitation à la débauche, une demande à peine déguisée, viens me chercher Dylan. C'était presque une évidence alors, de se retrouver plus tard dans la soirée les mains courant sous ses jupes, réduisant à néant tout ce qui le séparait de ce corps divin, sublime, magnifique. Et lui croyait dur comme fer que toute cette effervescence, ce désir presque indécent, c'était réciproque. Comme à chaque fois, à vrai dire. Il n'a jamais voulu tout ça Dylan. Tout ce qu'il demandait c'était un retour, un peu d'amour, de tendresse ; il s'offrait à elles, pourquoi n'en faisaient-elles pas autant. Et puis chaque fois il les regardait partir en courant, leur joli maquillage dégoulinant à force de pleurer, le visage déformé par la peur et l'humiliation qu'il leur faisait subir, sans jamais comprendre. Non, Dylan n'a jamais compris. Cette fois là fut celle de trop. Il ne faisait que reproduire le schéma malsain, le seul qu'il savait esquisser en présence de ces filles. Cette fois là, elle eut un peu plus de présence d'esprit. Un peu plus de cran. Elle ne se contenta pas seulement de se débattre, elle tenta d'abord de l'assommer avec une bouteille qui traînait dans le coin. Puis elle finit par lui déchiqueter la gorge avec ce qui lui restait dans les mains : un tesson de bouteille tranchant, mortel.

   que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ Et dire qu'il ne jurait que par la science. La science et ses explications toutes rationnelles, fondées, sûres et dignes de confiance. Y a-t-il une science au monde qui saurait expliquer ceci, ce monde, beau à couper le souffle. Tout ici n'est que beauté en perdition, ces paysages instables, glaçant au possible. Le temps ici semble n'avoir d'emprise sur rien ni personne. Existe-t-il seulement ? Rien ne semble s'accorder aux lois qu'il connait, c'est comme si ces terres faisaient comme bon leur semblaient. Comme si elles avaient une volonté propre. C'est un monde fascinant, et de la fascination, Dylan en a à revendre. Partagé entre horreur et admiration, il évolue prudemment et survit comme il le peut. La peur ne fait pas réellement partie de lui, peut-être parce qu'au fond il ne croit pas vraiment à tout ça, quand bien même il peut toucher, sentir, voir cette réalité frappante. Oh douce science, ma bien aimée, mise à mal.

   et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩ Le pays des horreurs n'est pas un endroit sûr. Ce n'est pas un endroit où l'on peut s'attarder quelque part, et Dylan ne croit pas à la sédentarisation en ces lieux. Il bouge sans arrêt, trop méfiant pour rester trop longtemps au même endroit. Un vrai nomade, fantôme au teint pâle, errant avec pour seul but la chasse et la cueillette de choses comestibles s'il en existe. Pourtant, il lui arrive de se sentir en paix, ou presque, dans les Serres à Croquer. Les verrières et la végétation fabuleuse exercent sur lui un attrait inexplicable. D'autant qu'il y a trouvé quelques plantes dont il est sûr qu'elles ne l'étrangleront pas s'il essaye d'en cueillir les fruits, mangeables qui plus est. Chose non négligeable lorsque l'on crève la dalle les trois quarts du temps.

   ☩ A première vue les Price n'ont rien de glorieux. Rien à revendiquer. Rien à raconter. Ça puait la normalité. Même la maison des Price n'avait rien de particulier. Une petite maison dans le quartier un peu triste de Leytonstone. Un quartier pas très vivant, surtout bruyant, à plus de vingt minutes du centre. Un jardin minuscule, un chien qui ressemblait plus à un paillasson qu'à un animal aux yeux de Dylan. Papa cuisinier dans un hopital, et maman, maman qui ne travaillait pas, qui restait là à la maison, sans rien faire, à s'occuper du ménage-chien-frigoàremplir-gaminetmariànourrir. Et Dylan au milieu, tout seul. Pas un frère, pas une sœur à l'horizon. Juste lui, qui s'occupait comme il pouvait. Il faisait de son mieux pour se convaincre lui-même que tout était effectivement normal. Même les pleurs de sa mère dans la chambre d'à côté, même le corps pressé de son père contre celui de sa femme, affamé, avide. Alors qu'elle ne souhaitait qu'une chose : se tirer loin de ce gros lard dégoûtant. Au fond, elle ne restait là que pour une seule raison : Dylan ☩ Bien élevé et poli, on le disait charmant et facile à vivre. Bon à l'école, il a suivi une scolarité sans accroc, presque brillante. On aimait bien Dylan oui. Un type agréable, avec qui la conversation était facile, et bon sang, il avait tellement l'air de vous comprendre. De savoir qui l'on était vraiment au premier regard. Et puis, il avait un charme fou aussi. Peut-être sans le savoir. C'est ça qui était si attendrissant. Si terrifiant. ☩ De son vivant, il manifestait un intérêt tout particulier pour la mort. Ce qu'il aimait, gamin, c'était choper les renards morts qui traînaient dans la rue, quand ils avaient eu le malheur de se faire shooter par une bagnole. Un passe temps comme un autre, d'observer des cadavres d'animaux. Jamais il n'a lui même mis fin à la vie d'un être vivant. C'était juste... pour voir de ses yeux vu un corps sans vie, en se demandant ou était passé ce qui faisait de lui un être mouvant et doué de pensée -dans la mesure de ses capacités. Et malgré son amour pour elles, aucune science n'a jamais su le satisfaire à ce sujet. Il faisait partie de ces gens qui se demandent parfois distraitement, et où on va quand on meurt? Tout compte fait, les explications rationnelles et terre à terre des scientifiques valaient peut-être mieux que son post-mortem sordide au pays des « merveilles ». ☩ Il y avait Chase, Lola, Madeleine, Ricky et Tom. A eux six, ils formaient un tout, une unité à part, prête à mettre à feu et à sang leurs existences si sages, si propres. Tous viles et pervers à leur façon. Dylan savait ce qui les rongeait, chacun d'entre eux. Leurs sales manies, leurs petits secrets salaces, leurs addictions plus ou moins dissimulées. Il s'amusait d'eux, il s'amusait avec eux ; drogue, sexe, jeux en tout genre et pas forcément les plus avouables, tout ça caché derrière des faciès d'ange et des habitudes irréprochables aux yeux du monde. Il les aimait, ses amis, oh que oui. Putain qu'il les haïssait aussi, eux et leur aveuglement. Ne voyaient-ils pas à quel point ils étaient imparfaits ? Bancals ? Serviles ? Parfois il avait l'audace de se demander ce qu'il faisait parmi eux, lui qui était si normal, qui n'avait rien de spécial. Normal, comme un Price. Il était certain de jurer dans ce groupe de bras cassés, de gosses torturés. Lui le gars bien, l'enfant né dans le bon sens, contrairement à eux, qui avaient l'air de tout faire à l'envers. Foutaises. Dylan a toujours été d'une lucidité presque surnaturelle lorsqu'il s'agissait de cerner son entourage. En revanche, il n'a jamais été foutu de se cerner lui-même, et personne ne lui a jamais autant menti et dissimulé sa vraie nature que sa propre personne.☩ Le tabac n'a jamais fait partie de sa vie. Lui, c'était les filles qui le foutaient en l'air, qui le cramaient à petit feu. Voyez comme sa vie s'est achevée, si brutalement, mêlant désir, frustration, amour et véritable rage. Ces créatures terrifiantes et magnifiques, inaccessibles au possible, Dieu, si seulement il avait pu les comprendre un jour. La première fois, ce fut à seize ans, dans un coin sombre d'une maison d'un inconnu, durant l'une de ces fêtes que les ados de sa classe donnaient parfois, qui réunissaient tout ce qui pouvait les faire planer un temps soit peu. L'alcool coulait à flot, et cette fille en faisait les frais, tanguant et se balançant sur ses talons hauts, gloussant sous les baisers de Dylan. Une stupide dinde en somme, qui finit dans une pièce, seule avec lui, sans se demander si c'était réellement la chose à faire. Elle ne voulait pas, elle aller aussi loin avec lui. Et lui qui ne voyait rien, qui ne ressentait que sa propre faim. Qui la déshabillait, qui la forçait à faire ce qu'elle ne voulait pas faire, sans l'ombre d'un doute sur la légitimité de leur rapport. Après tout, n'était-ce pas ce que faisait papa avec maman ? Maman n'avait jamais l'air contente, lorsqu'il se penchait sur elle pour un baiser, lorsqu'il glissait sa main sous son chemisier. Ça devait faire partie du jeu de séduction, voilà tout. Cette fille la ne fut que la première, elles furent plusieurs, à se laisser faire, à se taire, jusqu'à la dernière. Sans qu'une seule fois Dylan ne soit inquiété de rien. Pas même une sombre rumeur pour salir sa réputation et son image.

ar ici l'histoire de ton petit bonhomme. Tu racontes de la manière que tu veux, tu causes de son passé, de ses erreurs et de ses choix, sous la forme que tu veux. Biographie, journal, différents morceaux de RPs, tout ceci en un minimum de 30 lignes. ar ici l'histoire de ton petit bonhomme. Tu racontes de la manière que tu veux, tu causes de son passé, de ses erreurs et de ses choix, sous la forme que tu veux. Biographie, journal, différents morceaux de RPs, tout ceci en un minimum de 30 lignes. ar ici l'histoire de ton petit bonhomme. Tu racontes de la manière que tu veux, tu causes de son passé, de ses erreurs et de ses choix, sous la forme que tu veux. Biographie, journal, différents morceaux de RPs, tout ceci en un minimum de 30 lignes.

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ue nous sommes vilains tu dois te dire ! Pourtant, ce petit message n'est qu'à titre d'information - histoire de te prévenir. Parce que oui mon petit lapin, ça va faire huit jours que tu as lancé ta fiche, celle-ci n'étant pas finie, il te reste encore sept jours, aujourd'hui compris, pour le faire. Attention à toi malgré tout, parce que si tu dépasses ton premier délai, tu n'auras pas droit à un deuxième - et oui, parce que deux semaines, c'est largement suffisant, m'après si t'as une raison en béton genre pc mort, soucis irl on comprendra et on pourra t'offrir des jours en plus. ALLEZ. TU VAINCRAS. Sinon on t'envoie du thé bouillant dans la face.