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Les conséquences de la première INTRIGUE de WHYDA, c'est par ici ! :proud: :cat:
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Ce n'est pas parce que le forum a une annexe sur les troubles qu'il est obligatoire de jouer un personnage malade.
UN SAIN D'ESPRIT c'est tout aussi bien. :rabbit: What a Face
Il est obligatoire de BIEN lire les annexes, auquel cas le staff vous mordra les fesses. :ivil:
Nous n'acceptons pas les pseudos à initiales - retournons aux origines simplistes les enfants. :aw:
Entre autre, pour continuer sur les pseudos, les prénoms trop excentriques (drogue, alcool
:chaat: ou autre totalement improbable) sont INTERDITS, merci de rester réalistes. :chaat:
Les personnages du pays des merveilles ne sont pas acceptés, seuls les morts peuvent passer ! :maw:
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 I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]

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Niall Southway
Niall Southway

❝ si ton cerveau déraille, c'est fini ❞

✢ DENTS PERDUES : 1262
☩ CERVELLES GAGNÉES : 4210
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 30/07/2014
✢ PSEUDO : NyxBanana
✢ AVATAR : Michael Fassbender
✢ CREDITS : NyxBanana
✢ AGE DU PERSONNAGE : Trente-huit ans
✢ JE SUIS : " To begin with, a dog's not mad. You grant that? Well then, you see a dog growls when it's angry, and wags it's tail when it's pleased. Now I growl when I'm pleased, and wag my tail when I'm angry. Therefore I'm mad. " Cheshire Cat
✢ DANS TES POCHES : Trois paquets de cigarettes, un briquet, une vieille photo de ma sœur et l'horrible couvre-chef de Tweedle-Dum. A part être vraiment ridicule, je ne sais pas trop à quoi il sert d'ailleurs...
✢ TA VIE : 100/100
✢ ANCIEN METIER : Certains diraient clochard, clodo ou encore SDF ; je dirais plutôt voyageur.
✢ LOCALISATION : Un peu partout. Je voyage beaucoup à vrai dire.
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he sees the sign and hollow sky, he sees the stars come out tonight, he sees the city's ripped backsides, he sees the winding ocean drive.
just a cigarette
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✢ JE EST UN AUTRE : Nope
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MessageSujet: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyMer 13 Aoû - 14:43

I just can't believe you when you show me what I cannot see
MATTHEW & NIALL

Pour le moment, il faisait chaud. Le feuillage des arbres de la forêt luminescente avait au moins pour mérite d’offrir une barrière à la chaleur des dernières heures. Cela faisait deux trois jours que j’avais élu mon campement dans la forêt. Enfin, campement est un bien grand mot. Je m’étais trouvé un endroit où la végétation était moins dense. Cela me permettait de faire du feu si j’en avais besoin. Je m’étais installé à proximité d’un nid de lutins. Enfin, c’est une image. Je ne suis pas sûr qu’ils ai des nids. Et à vrai dire, je n’en ai pas grands chose à faire. Ce qui m’intéresse, c’est qu’ils font un réveil efficace et une alarme qui l’est tout autant. Et passé la première journée à avoir envie de les étriper, c’est un peu comme si on n’entendait plus les insultes. Ils se tiennent à carreau la nuit sauf s’il y a quelque chose dans le coin. Et encore. J’avais hésité à m’installer aussi près d’eux mais lorsque je les avais entendus insulter une ruine en plein milieu de la nuit, je leur avais trouvé une utilité. Ce qu’il ne faut pas faire pour sa propre sécurité parfois…  J’avais installé ma couche de fortune au pied d’un arbre, entre deux buissons, à une centaine de mère de mon feu. Les feux de camp, c’est bien mais ça laisse des traces et je ne voudrais pas être pisté trop facilement. On ne sait pas qui ou quoi rode dans le coin. Je ne pensais pas rester plus d’une poignée de jours ici. Cependant installer un campement sécuritaire était une priorité. C’est pour cela que je trainai derrière moi des branches de buissons identiques à ceux à côté desquels je m’étais installé. La veille, j’avais entendu quelque chose roder pas loin de moi. Un camouflage supplémentaire ne serait pas de trop. Pour ne pas trop m’encombrer, j’avais d’ailleurs laissé mon parapluie sur place, caché à côté des racines d’un buisson suffisamment touffu pour cela. C’était tout ce que j’avais laissé à mon campement de fortune. Le contenu de mes poches de m’encombre pas.

J’approchai de mon résidu de feu de camp lorsque j’entendis un juron. Je m’arrêtai un instant, interloqué. Cela n’avait pas grand-chose à voir avec ce que les lutins m’avaient habitués à entendre. Le ton de cette voix était bien trop indignée, voir même implorante que pour que ce soit l’un des casses-couilles miniatures du coin. Le plus silencieusement possible, je m’accroupis, déposant mes branches de buissons au sol et j’allai me cacher derrière un arbre. Je restai là et j’attendis un moment, me concentrant sur les sons. J’allai chercher mon tas de cartes dans ma poche. Finalement j’entendis nettement des bruits de pas. Je me risquai à jeter un coup d’œil. Entre les arbres, je distinguai sa silhouette. Un homme blond. A première vue il ne me disait pas grand-chose. Je ne pense pas le connaître. Difficile à dire d’aussi loin. Un lutin commença à le traiter de fils de chienne et je profitai de la distraction offerte pour m’approcher. Une pluie de juron s’abattit sur l’homme sans qu’il n’ait rien demandé. Il fallait que je fasse vite si je ne voulais pas que ces idiots de lutins ne signalent ma position à l’inconnu. Je n’appréciais vraiment pas de voir quelqu’un tourner ainsi près de mon campement. J’allais devoir me déplacer à nouveau à cause de lui. J’arrivai derrière lui. Nous étions justes à côté d’un arbre. De ma main libre, je l’attrapai par l’épaule et plaquai son dos contre l’écorce sans la moindre douceur. Le coude de mon bras armé de mes cartes vint écraser son épaule tandis que d’un habile mouvement des doigts, une carte vint de poser sur sa gorge. De mon bras valide, je bloquai son autre épaule. L’homme semblait surprit, voir même désarmé face à un geste aussi agressif. J’eux quelques instant pour l’observer. L’inconnu me disait vaguement quelque chose sans que je n’arrive à remettre un nom ou un moment de ma vie sur son visage. « Qu’est-ce que tu foutais là toi ? » Clair, rapide, efficace. Je n’ai pas à faire dans le sentimentalisme avec un homme qui tourne autour de mon espace de vie momentané. Pour l’incité à ne pas trop tarder à formuler sa réponse, j’appuyai un peu sur ma carte, cette dernière mordant légèrement la chair de l’inconnu.
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Matthew Harrison
Matthew Harrison

❝ tu viens pour ton châtiment alors ? ❞

✢ DENTS PERDUES : 740
☩ CERVELLES GAGNÉES : 3671
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 06/08/2014
✢ PSEUDO : XynPapple
✢ AVATAR : Simon Pegg
✢ CREDITS : NyxBanana
✢ AGE DU PERSONNAGE : 42 ans
✢ JE SUIS : Le Lapin Blanc
✢ DANS TES POCHES : un carnet, un crayon et la patte griffue d'un dodo
✢ TA VIE : 85/100
✢ ANCIEN METIER : Professeur de littérature
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à quoi ça sert, on est tous morts. à quoi tu sers, je t'aime encore. bataille déjà perdue, une histoire déjà entendue. c'est pas que je crois en rien, je crois plus tout court, ça me conviens
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✢ JE EST UN AUTRE : Nope
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyMer 13 Aoû - 16:37


I just can't believe you when you show me what I cannot see


:chat:


Mon parapluie à la main, je marchais depuis un moment dans la forêt luminescente. J'avais choisis de l'explorer de jour par mesure de sécurité. Il est vrai que le spectacle de nuit était impressionnant, et j'aurais sans doute pu plus facilement éviter les lutins mais la lumière était gage de sécurité. Elle me permettait de voir aussi loin que le sous bois me le permettait. Je fis halte un minute et frottait mon front avec ma manche, la journée était chaude. Encore que sous la canopée l'air pouvait circuler un peu mieux. Je repris ma route, écartant les branches encombrante avec cet outil précieux qu'était mon parapluie. Mon maillet de croquet -attaché à ma ceinture- rebondissait sur ma jambe au rythme de mes pas. Je balayais le sol et les environs du regard, mon objectif de la journée était d'en apprendre plus sur cette forêt, mais si je pouvais ramasser quelques champignons, je ne dirais certainement pas non.

Alors que je progressais, je faisais néanmoins attention à casser quelques branches de façon caractéristiques, histoire de me créer un piste. D'aucun diront que ce n'est pas très malin et effectivement, il m'est déjà arrivé de me faire suivre par l'une ou l'autre bête fort peu recommandable. Mais j'étais ainsi à peu près sur de retrouver mon chemin dans les sous bois. Je commençais à avoir soif, j'analysais donc la zone dans laquelle je me trouvais pour tenter de déterminer si une source d'eau se trouvait à porté. Si il y en avait une, je ne la trouvais pas. Je poussais un soupir résigné et repris ma marche, attentif au sons et au bruits qui provenaient de tout autour de moi. La forêt devait être infesté de petits animaux en tout genre, j'espérais juste éviter de tomber sur quoi que ce soit d'agressif. Si un cours d'eau passait par là, je l'entendrais également. Je tendis donc l'oreille avec deux fois plus d'attention qu'à l’accoutumée.

Je continuais ma progressions d'une façon plutôt calme, jusqu'à ce qu'un juron fort coloré me fasse sursauter violemment. Je me retournais, ma main gauche serrée sur mon maillet de croquet alors que ma droite pointait mon parapluie ouvert vers... Un lutin. Je poussais un soupir mi soulagé mi désespéré. Si un lutin venait de me tomber dessus, ce serait  sans doute le cas de ses cinquante potes. La première fois que j'avais croiser un lutin, leur langage m'avait offusqué au possible. Maintenant j'avais compris que c'était simplement leur manière d'être. Je n'appréciais cependant pas leur beuglanteries inutiles qui risquaient fort d'attirer une ruine ou l'autre.  « Et merde... » Je continuais mon chemin, atterré par le petit être qui s'en donnait à cœur joie. J'avais depuis longtemps arrêté d'essayer de discuter avec eux. Il n'y avait tout simplement rien à en tirer. Je refermais mon parapluie alors que du coin de l’œil je pouvais voir que le lutin ne me lâchait pas d'une semelle. Autant se balader avec un panneau géant 'je suis ici, venez me manger'.

Ensuite, tout se passa très vite. J'étais tranquillement là, en train de désespéré d'avoir attiré un lutin et la seconde d'après, j'étais violemment plaqué sur un arbre. Le choc me coupa un instant le souffle. Je me retrouvais rapidement immobilisé et je sentis la panique m'envahir. Pourquoi diable s'en prenait-on à moi encore ? Je me plaquais au possible contre le tronc alors qu'une carte rasoir venait se coller à ma gorge. Ensuite, il y eu comme un blanc. Lui qui m'observais et moi qui tentais de reprendre mon souffle sans m'égorger et de calmer la panique qui montait en moi. « Qu’est-ce que tu foutais là toi ? » Je voulu prendre une inspiration pour lui répondre mais il appuya un peu plus sa carte contre ma gorge, mordant ma chair. Je lui répondis donc d'une voix étouffée. « Moi ? Je me balade juste, je cherche des champignons. » Puis j'eus le déclic. Je connaissais cet homme. Certes, je ne le connaissais pas très bien mais je l'avais rencontré. C'était Niall, le frère d'Olivia. J'en restais sans voix quelques seconde, qui poussèrent mon vis à vis à intensifier la pression qu'il exerçait sur ma carotide. « Toi... »

Il avait conserver une distance de sécurité entre nous. J'en profitais donc pour rapidement y glisser mon parapluie et pour l'ouvrir d'un geste souple, le forçant à reculer et à me lâcher. Je reculais vivement sur la gauche, histoire de me mettre hors de portée. « C'est bien toi Niall ? » J'avais réussis à lui faire suspendre son geste et à l'intriguer. De toute évidence, il ne se souvenait pas de moi. Bien à l’abri derrière mon parapluie, je lui offris un sourire amical. « Tu ne me reconnais pas ? Bah, c'est pas grave, vus les circonstance de notre rencontre, je vais pas t'en tenir rigueur. Mais bon, la prochaine fois, évite tout de même de me sauter dessus comme ça. Ça fait mauvais genre d'agresser son beau frère. » C'est plus fort que moi ça... Dés que je suis un peu nerveux ou en situation de stress, je peux pas m'empêcher de l'ouvrir...
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Niall Southway
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyMer 13 Aoû - 22:32

I just can't believe you when you show me what I cannot see
MATTHEW & NIALL

« Moi ? Je me balade juste, je cherche des champignons. » Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de réponse. Soit je m’étais emballé trop vite, victime de la paranoïa naissant de ce monde où tout et n’importe quoi peut être dangereux et tenter d’attenter à votre vie ; soit l’homme mentait. Dans un cas comme dans l’autre, je me voyais mal lui offrir l’hospitalité. Et je ne suis pas un tueur non plus. Je tuerais si cela devait me sauver la peau mais pas gratuitement. Mais sérieusement quoi… Cueillir des champignons. Je dois avouer que c’est étonnant. Et bien entendu, sur toute l’étendue de cette foutue forêt, il a fallu qu’il aille foutre son nez dans mon putain de campement. Je vous ai dit que cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas fumé ? Je suis un peu à cran là. Le blond m’observait de manière étrange, comme si il espérait voir à travers mon crâne en fait. Je resserrai ma prise sur ses épaules et appuyai un peu plus ma carte sur sa gorge. Je sentis quelques goûtes de sang perler sur mes doigts. Derrière moi, un lutin nous insulta. Je dû me faire violence pour ne pas me retourner et l’étrangler. « Toi... » Je fronçai les sourcils. Oui ? Moi ? L’homme semblait m’avoir reconnu. Dommage que lui ne me disent rien. Dubitatif, je relâchai un peu ma prise sans le vouloir. L’inconnu en profita pour relever son bras et il ouvra son parapluie. Cela se passa plutôt vite. J’eus tout juste le temps de reculer, les bras devant le visage par pur réflexe. Au moins je ne m’étais pas fait assommer sur le coup. En position clairement défensive, derrière son parapluie clairement ouvert, le blond me lança un sourire nonchalant que je qualifierais presque d’amical. Sa posture et son expression faciale me disaient deux choses totalement différentes. En même temps, si je le voulais et avec un peu de chance, il me suffirait de le canarder de cartes jusqu’à ce que je passe ses défenses. Cependant l’homme de par son comportement ainsi que le fait qu’il semble me connaitre avait piqué ma curiosité. Et je suis quelqu’un de terriblement curieux. « Tu ne me reconnais pas ? Bah, c'est pas grave, vus les circonstance de notre rencontre, je vais pas t'en tenir rigueur. Mais bon, la prochaine fois, évite tout de même de me sauter dessus comme ça. Ça fait mauvais genre d'agresser son beau-frère. » Comme si je ne l’étais pas déjà assez, je me refermai sur moi-même. Intérieurement, je revis l’accident, reprenant une à une les sensations qui avaient parcourues mon corps lorsque la voiture m’avait percutée. Je serais incapable de dire où j’avais été réellement blessé. Des os brisés ? Des hémorragies ? J’avais tellement été dans les vapes après avoir touché le sol que je serais bien incapable de décrire l’état dans lequel j’avais été. Je ne me rappelais que de la douleur. Sourde, persistante, à s’en arracher les ongles dans l’espoir de penser à autre chose, d’avoir mal ailleurs. Ensuite je percutai seulement. Cet homme en face de moi… C’était l’époux d’Olivia.

Sous le choc, je manquai lâcher mon jeu de carte. J’observai le blond dont j’avais oublié le nom –ce n’est pas l’information la plus importante que j’ai retenu de cette journée là-  comme si un troisième œil venait de lui pousser sur le front. Petit à petit, je mesurai les implications. Si je le souhaitais, j’aurais sans doute des réponses aux questions qui me hantent depuis mon arrivée. Je ne suis pas sûr de vouloir entendre la réponse pour autant. Je reculai d’un pas, comme si il venait de m’annoncer qu’il avait la gale. Tant que je n’avais croisé que des personnes dont j’ignorais jusqu’à l’existence les choses restaient simples. Mais cet homme faisait partie de ma famille. Je fermai un bref instant les yeux, essayant de ne pas penser à Olivia. Maintenant qu’il le disait, oui, je me souvenais de sa tête. Je me souviens le voir s’accroupir pour caresser Graeme. On a pas eu beaucoup de temps pour se parler avant que je n’ai mon accident. « Ok, range ça… euh… Machin. Je compte plus te faire de mal. » Autant de tact et de délicatesse qu’une guêpe samourai. Mais bon, je n’y peux rien. Je suis à cran. Je crois que je vais céder aujourd’hui et m’en fumer une. Je rangeai mes cartes dans ma poche. Machin ne semblait pas du genre agressif. Cueillir des champignons… Mais quel genre d’homme Olivia avait bien pu épouser ? « Désolé pour l’accueil. J’aime pas voir les gens fouiner là où je m’installe. » Après une telle entrée en matière, il y a avait une certaine tension entre Machin et moi. Je poussai un long soupire, laissant la tension accumuler dans mes épaules s’échapper au moins autant que possible. Ce mec faisait partie de ma famille, même si ça n’a jamais vraiment été mon truc, je pouvais au moins faire un effort. Surtout qu’Olivia m’en voudrait si elle apprenait que j’avais chassé son époux à coup de cartes rasoirs dans le cul. Je ne lui tournai cependant pas totalement le dos, jetant des coups d’œil fréquent derrière moi. Je lui fis un signe de main, l’invitant à me suivre. Je commençai par aller ramasser mon parapluie. Je me dirigeai ensuite vers le petit cercle de pierre dans lequel j’avais déjà fait un feu. Il remontait à hier. Je m’assaillais à même le sol et sorti mon paquet de cigarette. L’arrivée de Machin était la goutte d’eau en trop. Il me fallait ma cigarette. J’attrapai mon briquet –que je prenais soin d’économiser au maximum- et allumai rapidement ma cigarette. Je fermai les yeux, bloquant quelques secondes mes poumons, profitant de la première prise. J’ouvris à nouveau les yeux alors que j’expulsai la fumée. En silence, j’observai l’homme, pas bien sûr d’avoir envie de commencer cette conversation.
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Matthew Harrison
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à quoi ça sert, on est tous morts. à quoi tu sers, je t'aime encore. bataille déjà perdue, une histoire déjà entendue. c'est pas que je crois en rien, je crois plus tout court, ça me conviens
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyJeu 14 Aoû - 14:36


I just can't believe you when you show me what I cannot see



J'observais mon vis à vis passer par toutes sorte d'émotions. Je ne baissais pour le moins aucunement mon parapluie. Le lien qui nous unissais restait ténu. Surtout que nous nous connaissions à peine. L'homme pouvait très bien décider que j'étais une menace pour sa survie personnelle et en finir tout de suite avec moi. Je restais donc là, en position de défense, mais néanmoins avec un sourire amical accroché aux lèvres. Des deux solutions qui s'offraient à moi, j’espérais ne pas avoir à prendre mes jambes à mon cou. Après tout, c'était le frère d'Olivia. Je pourrais peut être retrouver un peu d'elle en lui, ce qui me faciliterais les choses. Penser à ma femme n'étais pas une bonne idée pour l'instant, c'était trop douloureux. Je secouais légèrement la tête pour chasser son image de mon esprit.

Lorsque je revins à moi, mon beau-frère -parce qu'autant appeler un chat un chat, c'était bien un membre de ma famille- semblait plutôt perdu. Finalement, il sembla prendre une décision en lui même sur le comportement à adopter. Je me tendis l'espace d'un instant, près à détaler dans les sous bois si il le fallait. « Ok, range ça… euh… Machin. Je compte plus te faire de mal. » Je haussais un sourcil, interloqué, alors que je baissais doucement mon parapluie. Machin ? Bon, je suppose que si il ne m'avait pas reconnu, il ne fallait pas attendre à ce qu'il se souvienne particulièrement de moi... « Désolé pour l’accueil. J’aime pas voir les gens fouiner là où je m’installe. » Il y eu comme un blanc de quelques secondes puis, je décidais de prendre tout ça du bon coté et me laissais aller à rire. Ça faisait un bien fou. C'était pour ainsi dire la première fois depuis mon arrivée au pays des merveilles. « J'avais cru comprendre... Et moi c'est pas Machin, c'est Matthew, tu y étais presque. »

Malgré tout le désir que j'avais d'offrir mon amitié et la confiance à Niall, il n'en restait pas moins qu'il venait de m'agresser pour la seule raison que j'étais sur son territoire. Si j'avais été un inconnu pour lui, dieu seul sais ce qu'il aurait pu m'arriver. Je gardais donc une distance prudente entre nous deux, tentant de garder un œil sur lui. Deux précautions valent mieux qu'une comme on dit. Mon fidèle parapluie, bien que fermé, ne quitta pas le creux de ma main droite. Il se détourna enfin en m'invitant à le suivre. Cela avait l'air plus de mauvaise grâce qu'autre chose. Bon, je m'en contenterais. Si il ne semblait pas ravis, c'est sans doute qu'il n'avait pas prévu de m'éventrer dans sa tanière au moment même ou je me sentirais en sécurité... Il me guida vers ce qui semblait les restes d'un feu de camp. Je me crispais un instant en voyant les cendres et les restes de bois calciné. Une pensée fugitive passa en courant dans mon esprit, me soulevant le cœur et me donnant immédiatement envie de vomir : mon corps devait à peu près ressembler à ça quand on m'a retrouvé. Je pris une grande inspiration et repoussait cette pensée loin, très loin au fond de moi.

Je m'assis en tailleur en face de mon agresseur et lui offrit un sourire, j'espère que je n'avais pas perdu mes couleurs en voyant ses restes de feu. Je posais mon parapluie en travers de mes jambes pour qu'il soit facile d'accès si je devais me défendre rapidement. Pas que je n’aie pas confiance en Niall mais... Ok, j'avais pas confiance en lui. Mais pour ma défense, il m'avait sauté à la gorge un peu plus tôt. De ma main gauche, je me massais la gorge. Je l'observais sortir une cigarette, vaguement impressionné qu'il en aie en ce lieux. Il ne me semblait pas avoir croiser de librairie en chemin pourtant... Un silence gênant s'installa alors que l'homme m'observait en fumant tranquillement. Je me sentis très vite mal à l'aise, j'avais envie de hurler,  de courir, de m'éloigner de lui. Mais il était sans doute tout ce qui me resterais jamais d'Olivia, il fallait bien faire un effort. « Je ne sais pas si tu te posais la question mais après ton... euh... Accident. Olivia et moi avons recueillis Graeme chez nous. De toute façon je suppose que c'était à peu près la seule chose à faire. » Je regardais autour de moi d'un air intéresse. « J'ai l'impression que tu es bien installé, à l'air de mieux te débrouiller que moi par ici... »
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyLun 18 Aoû - 22:10

I just can't believe you when you show me what I cannot see
MATTHEW & NIALL

En silence, j’observais l’homme. Je fumais en silence, profitant de l’inconfort du blond. Ce n’était peut-être pas ainsi que j’avais voulu commencer ma relation avec mon beau-frère. Il faut avouer que le menacer de mort en pensant se trouver face à quelqu’un qui pourrait vous apporter des ennuis voir vous tuer sans le vouloir, c’est pas vraiment le meilleur contact qu’on puisse faire. Voir pas du tout en fait… Mais ici la survie est l’une des seules choses qui comptent. Avec les rencontre que j’ai pu faire dans le coin, je ne sais plus si j’ai envie que tout ceci ne soit qu’un délire comateux ou pas. Car si cela s’avérait être le cas, cela voudrait dire que les personnes auxquelles je me suis attaché ici ne sont que le fruit de mon imagination. Un délire personnel et narcissique. Est-ce à cela que ressemble un coma ou suis-je bel et bien tout simplement mort ? J’ai envie qu’il y a encore de l’espoir, qu’un jour je pourrai à nouveau serrer ma sœur dans mes bras et que je pourrais apprendre à mieux connaitre Matthew, dans un monde où je ne l’aurais pas menacé dés notre première rencontre. En parlant de l’hurluberlu, je n’en suis pas bien sur, tout occupé que j’étais à savourer ma cigarette, mais je suis presque persuadé de l’avoir vu pâlir. A la vue de quoi ? Je n’en ai aucune idée. L’époux de ma sœur semblait être du genre peureux et fuyard. En même temps je peux le comprendre vu le monde de dingue dans lequel on est tombé. Seulement, maintenant qu’un élément aussi important de ma réalité est arrivé jusqu’ici, cela me pousse à réfléchir plus loin. Je ne me souvenais pas du blond, son visage m’était totalement inconnu. Mon inconscient se serait-il exprimé pour moi ? Aurais-je vraiment été capable de stocker en mémoire le nom et le visage de cet homme que je venais juste de rencontrer ? On est tous d’accord pour dire que bien que ce soit mon beau-frère, ce n’était pas la personne ni l’événement le plus important qui devait ou qui s’est déroulé ce jour là. Seul Olivia et le choc de l’impact me restait en mémoire, comme un murmure psalmodié sans cesse, bourdonnant dans mes oreilles. Les sensations étaient encore bien présentes et souvent, il m’arrivait de revivre la scène pendant la nuit. Si je fais des efforts pour ressembler à un gars qu’il ne faut pas emmerder, je n’en reste pas moins un être humain. Le doute m’habite, me ronge de l’intérieur. Tous les gens que je croise semblent me dire qu’ils sont morts et la manière n’est jamais bien jolie. Si je suis dans le coma, est ce que je n’essayerai pas de me convaincre moi-même de lâcher prise ? Cette théorie me rend plus fou qu’autre chose. La seule chose dont je sois absolument sûr c’est que mort ou pas, je suis toujours bel et bien en vie et qu’il faudra sérieusement le vouloir pour avoir ma peau. Matthew, quant à lui, ne semblait pas à son aise. Je préfère cela à quelqu’un trop sûr de lui. Au moins si ça tourne mal, j’ai le calme comme avantage par rapport à lui. « Je ne sais pas si tu te posais la question mais après ton... euh... Accident. Olivia et moi avons recueillis Graeme chez nous. De toute façon je suppose que c'était à peu près la seule chose à faire. » Je ne pus retenir un rire nerveux, presque sarcastique à propos de mon incidence. Depuis que Matthew m’avait donné son prénom, cette hypothèse m’avait frappée pour ne plus me lâcher. Et si tout cela n’était vraiment qu’un délire personnel que je m’impose ? Et si depuis le début, toutes ces embuches, toutes ces rencontres, tous ces combats, je me les étais imposés à moi-même ? Je me demande si la théorie du ‘je suis mort et c’est tout’ n’a pas l’avantage d’avoir un esprit moins torturé une fois la mort accepté. Enfin, si tant est qu’on puisse être capable d’accepter sa mort. Mais pour en revenir à la situation présente, je dois avouer être soulagé que, quelque soit la vérité, Graeme avait probablement trouvé un foyer. Finis le vagabondage pour lui. C’était déjà ça.  « J'ai l'impression que tu es bien installé, à l'air de mieux te débrouiller que moi par ici... » Brusque retour à la réalité. Je ne suis pas un philosophe. Me torturer sur le comment du pourquoi, ça ne me servirait à rien à part me pourrir la vie et le moral. Et dans notre situation, garder le moral est important. Perdre l’envie de sauver ses fesses est la pire chose qui pourrait nous arriver. Mais bon, après tout c’est humain non ? En effet, si l’homme n’avait même pas remarqué qu’il était près d’un campement de fortune, c’est qu’il ne devait pas être très doué pour la survie. Je ne pouvais d’ailleurs m’empêcher de noter la manière dont il s’accrochait à son parapluie, comme si l’objet en lui-même allait lui sauver la vie et résoudre tous ses problèmes. « Ca c’est juste un campement provisoire. S’installer au même endroit et y rester, c’est pas trop mon truc. Et c’est pas vraiment la meilleure chose à faire si tu veux pas te faire pister ou te faire voler. » Et dévoiler toute ma vie à un gars que je viens juste de rencontrer, c’était encore moins mon truc. Hors de question de lui dire que si j’ai mes facilités, c’est parce que j’ai l’habitude de dormir dehors, que je me nourrissais  déjà de ce que je pouvais trouver par chance ou voler, que seul les monstres et autres saloperies sont nouvelles pour moi. Je n’ai pas dit que Wonderland était l’endroit où je voudrais passer mes vacances –même si il y a de beaux arbres- mais bien que comparativement à d’autres, prendre le pli a été moins difficile pour moi. D’ailleurs en parlant de difficultés, le mec en face de moi était quand même l’homme qui avait épousé ma petite sœur. « Donc, c’est toi l’époux d’Olivia… » Je laissai un blanc, le détaillant à nouveau, portant à nouveau ma cigarette à mes lèvres. J’attendis d’avoir expulsé la fumée pour reprendre la parole. « C’est quoi ton histoire ? J’veux dire, tu l’as connue comment et comment t’as fini dans ce trou à rat. Tu connais mon histoire mais je connais pas vraiment la tienne. » Il était indéniable qu’on n’était pas au même pied d’égalité le blond et moi. Oli’ lui avait surement parlé de notre passé commun, il était là le jour de mon accident. Moi je ne connais rien de lui. Si il ne me l’avait pas dit, j’en serais encore à l’appeler Machin.
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Matthew Harrison
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❝ tu viens pour ton châtiment alors ? ❞

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✢ JE SUIS : Le Lapin Blanc
✢ DANS TES POCHES : un carnet, un crayon et la patte griffue d'un dodo
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à quoi ça sert, on est tous morts. à quoi tu sers, je t'aime encore. bataille déjà perdue, une histoire déjà entendue. c'est pas que je crois en rien, je crois plus tout court, ça me conviens
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyMar 26 Aoû - 13:04


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Alors que je l'informais du destin de son chien, mon vis à vis semblait lointain, ailleurs. En tout les cas il ne semblait pas faire grande figure de ce qui avait bien pu advenir du pauvre Graeme. Je me souviens qu'on avait chercher sur son corps n'importe quoi qui aurait pu nous indiquer ou il vivait, ce qu'il faisait. En sommes, tout ce qui aurait pus nous en apprendre plus sur lui. Peut-être avait-il eu une vie de famille ? Hypothèse vite écartée par l'absence d'alliance ou de photos. Sur lui, on avait retrouver qu'une vieille photo d'Olivia et une carte d'identité périmée. Ce qui, vous en conviendrez, posait à question. Depuis ce moment là, j'avais souvent pensé à Niall, me questionnant sur ce qu'il avait bien pu faire de sa vie. Qu'est ce qui amenait un homme à se retrouver avec tellement peu de choses sur lui ? Je serrais un peu plus ma prise sur mon parapluie, comme pour m'assurer de sa présence. Le manche de mon maillet de croquet s'appuyait sur ma hanche d'une façon rassurante. J'observais cet homme nimbé de mystère qui se tenait assis en face de moi. Il était mieux battis et semblait plus fort que moi. Si il décidait de m'attaquer je n'en sortirais sans doute pas sans dommage. Cette pensée me crispa un peu plus. Le monde dans lequel nous étions plongé avait beau être magnifique et intéressant, il était aussi diablement dangereux et ne semblait pas accorder de secondes chances. Une erreur et c'était la mort. J’espérais sincèrement ne pas être en train d'en commettre une en me tenant près de cet homme.

« Ça c’est juste un campement provisoire. S’installer au même endroit et y rester, c’est pas trop mon truc. Et c’est pas vraiment la meilleure chose à faire si tu veux pas te faire pister ou te faire voler. » Je haussais un sourcils, étonné. Le temps s'écoulait-il si différemment ici que Niall soit à ce point rompu à l'art de la survie ? Cet endroits m'étonnera toujours. J'eus une pensée fugitive pour les pistes que je laissais systématiquement derrière moi pour éviter de me perdre. Je pourrais sans doute trouver une autre solution... L'idée de me faire voler les maigres possessions que j'arrivais à récolter ici bas me dérangeait au plus haut point. J'avais tendance à oublier que dans ces condition, n'importe qui prendrait à l'autre pour assurer sa survie. Bien sur, je faisais sans doute exception à la règle. Mais ce n'est pas plus par respect pour le bien d’autrui que par peur de représailles. La dernière chose dont j'avais besoin est qu'un type comme Niall ne me courre après par ce que je lui aurait volé un lapin édulcoré. « Donc, c’est toi l’époux d’Olivia… » Mon regard passa du campement qui nous entourait aux yeux de mon agresseur. Je l'observais me détailler alors que de mon coté j'évitais de visualiser sa chevelure blonde, ses yeux verts pétillants de malice et son sourire jovial et chaleureux. Je ressentis un très net pincement au cœur avant de réussir à refouler ces émotions. J'étais doué pour ça, refouler ce qui dérange... « C’est quoi ton histoire ? J’veux dire, tu l’as connue comment et comment t’as fini dans ce trou à rat. Tu connais mon histoire mais je connais pas vraiment la tienne. » A cet instant précis, j'aurais voulu qu'il m'aie attaquer plus tôt. Je serais loin d'ici avec quelques coupures mais rien de trop graves. J'avais la soudaine impression qu'il n'allait pas aimé mon histoire. Surtout vus ce qu'Oli m'avait raconté sur lui. C'était un grand frère protecteur. Mal à l'aise, je m'assis dans une autre position, plus propice au détalage. Je finis par pousser un soupir. « Pour ce qui concerne Oliva, ce fut un coup de foudre. Au moment ou nos regards se sont croisés pour la première fois, j'ai tout de suite été attiré. Mais les circonstances ne nous permettaient pas d'être ensemble. Néanmoins nous passions du temps a discuter ensemble et dès que ce fut possible, nous avons entamé une relation. Trois ans après, je l'épousait. » Je marquais une pause, j'étais plutôt content d'avoir réussis a raconter l'histoire sans passer par la case nous étions prof et élèves. Mais la partie la plus agréable était derrière moi. Restait la raison de ma présence ici. Je coulais un regard vers les restes du feu de Niall et déglutit avant de prendre la parole. « J'ai finis mes jours coincé dans un bâtiment en feu. Tout ça est un peu flou mais je pense avoir suffoqué dans la fumée toxique. » Un long frisson parcouru mon dos, puis je portais à nouveau mon regard sur l'homme assis en face de moi. « Mais je te rassure, Olivia n'était pas là. J'étais resté tard au boulot pour corriger des copies. »
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Niall Southway
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❝ si ton cerveau déraille, c'est fini ❞

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✢ DANS TES POCHES : Trois paquets de cigarettes, un briquet, une vieille photo de ma sœur et l'horrible couvre-chef de Tweedle-Dum. A part être vraiment ridicule, je ne sais pas trop à quoi il sert d'ailleurs...
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✢ ANCIEN METIER : Certains diraient clochard, clodo ou encore SDF ; je dirais plutôt voyageur.
✢ LOCALISATION : Un peu partout. Je voyage beaucoup à vrai dire.
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Ma question semblait le mettre mal à l’aise. Et quelque part je le comprends un peu. Je ne sais pas si Oli’ parlait souvent de moi à son époux mais si ce n’était pas le cas, j’ai sans doute été au cœur de deux ou trois conversations suite au coup de fil qui avait scellé mon destin. Elle ne devait pas avoir manqué d’exprimer à quel point j’avais été surprotecteur avec elle par le passé. Je la vois déjà d’ici expliquer à l’homme de sa ville de taire certaines choses, de ne simplement pas en aborder d’autres, de me laisser le temps de me faire à l’idée qu’elle est maintenant mariée, qu’un autre homme que moi prendra soin d’elle. Alors je me doute que ma question lui donne des sueurs froides. Surtout au vu du fait que lors de notre première rencontre je me sois retrouvé à le menacer. A sa place, je doute que je serais bien sagement assis à parler avec la personne qui me menaçait un peu plus tôt. Mais bon, vu l’endroit où on se trouve, je ne pouvais blâmer l’homme pour sa réaction. Il avait clairement sous-entendu ne pas s’en sortir ici et j’étais ce qui s’approchais le plus d’une famille. Si Oli’ était là, elle me frapperait le bras en me traitant de crétin égoïste. Elle m’obligerait à partager avec lui un peu de nourriture, à lui expliquer deux trois choses. Mais elle n’était pas là. Je regardai à ma droite. Il n’y avait personne. Vraiment personne. Ce n’est pas la première fois que j’imagine des gens de mon passé à mes côtés. Cela m’arrivait déjà à Londres. Cependant ici, cela avait quelque chose de plus douloureux, de plus définitif. Je pouvais imaginer qui je voulais, je doutais de voir d’autres têtes connues. Je lui avais posé cette question pour ne pas en poser une autre, celle qui me brulait réellement les lèvres. Suis-je mort ou non ? Cependant si je suis bel et bien dans le coma et que tout ceci n’est qu’une farce que mon cerveau me fait, je serais bien capable de me convaincre moi-même que je suis mort. « Pour ce qui concerne Oliva, ce fut un coup de foudre. Au moment où nos regards se sont croisés pour la première fois, j'ai tout de suite été attiré. Mais les circonstances ne nous permettaient pas d'être ensemble. Néanmoins nous passions du temps à discuter ensemble et dès que ce fut possible, nous avons entamé une relation. Trois ans après, je l'épousais. » Je reportai mon attention sur Matthew, me tirant de mes pensées. Il y avait beaucoup de flou et des raccourcis avaient été faits. Cependant je ne pouvais pas en blâmer l’homme. Penser à ce qu’on avait avant, c’est toujours douloureux. Si il aimait vraiment Olivia, ce ne doit pas être facile pour lui de repenser à elle. Deux doigts bloquants ma cigarette, je jouai un bref instant avec elle, repensant à toutes les nuits où je m’étais fumé cigarette sur cigarette dans les rues de Londres. Pas très économique mais ça occupe.

Je tirai sur ma cigarette, observant l’homme déglutir. Apparemment lui aussi avait du mal avec ce qui l’avait amené ici. « J'ai finis mes jours coincé dans un bâtiment en feu. Tout ça est un peu flou mais je pense avoir suffoqué dans la fumée toxique. » Comme beaucoup des gens que j’ai croisé ici, il ne semblait pas accepter son accident, il refoulait tout. En même temps comment accepter que l’inacceptable vous est arrivé ? Son regard se planta à nouveau sur moi. Quel drôle de spectateur je devais faire… La cigarette à la main, le regard neutre, l’attitude fermée.  A la place du blond, je pense qu’il y a longtemps que je serais parti. Surtout qu’il a l’air du genre froussard. Ce qui peut entièrement s’expliquer par le fait que chaque créature voir même chaque plante qui peuple se monde chercher à nous nuire, à nous voir mort pour de bon. « Mais je te rassure, Olivia n'était pas là. J'étais resté tard au boulot pour corriger des copies. » Je fus secoué d’un léger rire qui se mua en quinte de toux. Quand on rigole en expulsant de la fumée, c’est pas terrible. Oli’ lui avait bel et bien parlé de mon côté protecteur. Sinon il n’aurait pas pris de gants et n’aurait même pas fait allusion à ma sœur. Une fois que j’eux réussit à calmer ma toux, je me penchai en avant pour écraser les restes de ma cigarette sur les cendres froides de ce qui avait été un feu de camp. « Si c’était le cas, elle serait sans doute là, avec toi. » Cependant, certains mots utilisés par l’homme me revenaient en tête. ‘je pense avoir suffoqué’. Il semblait être persuadé de sa mort. Je grimaçai. Je n’aimais pas ce que cela sous-entendait. L’homme a assisté à mon accident, et s’il se pense mort, c’est que pour lui, je le suis aussi. Maintenant, délire de mon cerveau comateux ou réalité que je refuse d’admettre ? Là est la question. Si j’avais rigolé il n’y a pas si longtemps, ce n’était plus le cas maintenant. J’étais pratiquement devenu morose voir même sombre. Je n’aime pas penser à la possibilité que tout est fini là-haut. Si tel était le cas, pourquoi tout faire pour survivre ici ? Il n’y a pas de seconde chance dans ce monde et c’est la perspective d’ouvrir les yeux dans une chambre d’hôpital de Londres qui me donnait la force d’avancer, de me battre. Pour quoi ou pour qui me battrai-je si je n’ai plus cela ? « Tu as dit ‘suffoquer’. Je suppose que si tu te penses mort, c’est que tu ne pensais pas possible de me voir vivant. Donc pour toi je suis mort et enterré. » Si bien sûr j’ai eu droit à des funérailles décentes. C’est que je n’avais pas grand-chose sur moi qui aurais permis de m’identifier. Je plongeai mon regard dans celui de Matthew, attendant une réponse, une explication. « Ou alors tu n’es que le délire de mon cerveau comateux et j’essaye de me convaincre que je suis mort plutôt que quelques part dans le coma. » Pour quelle raison j’essayerais de me convaincre ? Peut-être que mon corps est à bout, qu’il essaye de me faire lâcher prise, que esprit et corps ne sont pas du même avis et que je m’accroche malgré tout. Non, je ne peux pas accepter comme ça une chose pareille. Une fois mort on est plus sensé penser. Comment pourrais-je avoir à faire moi-même le constat que je suis mort ?
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L'attitude fermée de l'homme qui se tenait en face de moi allait finir par me rendre fou.  D'habitude j'étais plutôt doué pour les rapports sociaux, mais là... J'avais l'impression de parler à un mur. Une mur agressif qui avait attenté à ma vie un peu plus tôt. Et pour ne rien oublier, un mur surprotecteur avec sa petite sœur, la femme que j'ai épousé. Mes doigts se crispèrent et se décrispèrent nerveusement autour de mon parapluie. Pour la dixième fois, je me répétais que si il décidais de m'attaquer j'avais toutes les chances du monde de m'en sortir avec mon parapluie et mon maillet. D'autant plus que je ne m'en sors pas trop mal à la course à pied. Cette pensée, ressassée en boucle, m'aida a me tranquilliser et à calmer les battements frénétiques de mon cœur. Puis finalement il se mit à rire- à s'étouffer dans la fumée de sa cigarette en fait. Je haussais un sourcil, qu'avais je dis de drôle ? Je le rassurais juste sur le fait que sa petite sœur n'avait pas été prise dans un incendie. « Si c’était le cas, elle serait sans doute là, avec toi. » Je souris à mon interlocuteur. Ce n'était pas faux... Mais si Oli avait été avec moi dans le bâtiment pendant l'incendie, ne me serais-je pas plus battu pour ma survie, la sienne étant directement liée à la mienne ? Le fait de m'être retranché dans mon bureau en espérant que les pompiers soient là avant que le gaz toxique n'ait finis de détruire mes poumons n'était-il pas une sorte d'abandon ? Aurais-je tenté autre chose si sa vie avait été en danger ? Je crains que je ne le saurais jamais malheureusement. Tout à mes pensée noires, je notais avec distraction la grimace de Niall. L'expression que pris son visage juste après alarma néanmoins mon instinct de survie. Il y avait un problème. Je jetais un regard rapide autour de nous, tendant l'oreille, mais il n'y avait rien à première vue. « Tu as dit ‘suffoquer’. Je suppose que si tu te penses mort, c’est que tu ne pensais pas possible de me voir vivant. Donc pour toi je suis mort et enterré. » Oups, un néon clignotais à présent dans ma tête, affichant danger. Apparemment l'homme avait des espérances de survies. Ça prouve bien qu'il ne se rappelle pas clairement de la violence du choc qui lui ôta la vie. Si il s'en rappelait, si il s'était vu voler comme je l'avais vu voler au moment ou la voiture l'avait percuté, il saurait qu'il était bel et bien mort. Ce n'était pas le genre d'accident auquel on survis. Enfin, je ne pense pas.

Il plongea son regard dans le mien alors que tout mes muscles se tendaient, j'étais près à partir en courant si l'homme s'emportait à l'évidente révélation de sa mort. Je me demande quand même ce qu'il a bien pu s'imaginer. Comment a-t-il justifié sa présence ici ? Comment peut-on passer d'un accident de voiture violent dans Londres à cet étrange contrée ?  « Ou alors tu n’es que le délire de mon cerveau comateux et j’essaye de me convaincre que je suis mort plutôt que quelques part dans le coma. » Ah, ok. Bon ben au moins, j'avais ma réponse... Sa théorie me fit cependant sourire. Ce serait bien si effectivement les pompiers m'avaient trouvé dans les vapes, à moitié asphyxié, et que tout ceci ne soit qu'un rêve comateux. Que j'avais la possibilité de m'éveiller à nouveau aux cotés d'Olivia. On pourrait déménager plus loin pour élever notre enfant à la campagne. On serait heureux. Je poussais un soupir triste. Malheureusement, la présence de Niall contredisait toutes ces belles théories. Je l'avais vu mourir. Si il était ici, c'est que j'étais tout aussi mort que lui. Et si tout ceci n'était qu'un délire comateux, comme il le dis si bien, n'aurais-je pas intégré Olivia à ce délire ? Je souris tristement au fumeur et haussais les épaules d'un air fataliste. « Ta théorie est belle Niall, mais je crains que tu ne sois déjà mort au moment ou l'ambulance à atteint l'hôpital. Olivia était dévastée. On t'as enterré à Edimbourg. » Bon, je sais qu'il y a des meilleurs façon d'annoncer un décès mais comment annoncez vous à quelqu'un qu'il est mort et enterré? Dans ce pays les choses sont différentes de notre monde, les règles changent. Je ne suis pas sur d'en saisir toutes les subtilités mais je pense que si Niall veut avancer, il doit se rendre à l'évidence le plus vite possible. Nous sommes tous morts.
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MATTHEW & NIALL

Le visage de Matthew sembla pâlir à nouveau J’haussai un sourcil, l’observant en silence. Rien qu’à l’observer, j’avais déjà ma réponse mais j’étais incapable de l’accepter. Du moins pas tant que les mots n’avaient pas été prononcés, pas tant qu’on ne m’avait pas jeté au pied du mur. Serais-je masochiste de demander ainsi à mon beau-frère de m’achever, de me forcer à enfin voir et accepter la vérité ? Je me connais, je sais que je refuse de voir ce que tout le monde me crie depuis mon arrivée ici. Quelque part, j’aimerais être en paix avec ça mais comment accepter l’impossible ? Je comprends que le blond hésite à m’ouvrir les yeux. Après tout, je l’ai déjà menacé une fois. Je pourrais très bien recommencer et je ne doute pas un seul instant que c’est ce que je risque de faire s’il ne montre pas un peu de tact. Se douter que l’on est mort, que plus aucun retour arrière n’est envisageable, qu’il n’y a plus de passé, que tout ce qu’on a connu s’est évaporé, c’est une chose. L’accepter en est une autre. Se le faire entendre dire par quelqu’un qui vous a apparemment vu mourir en est encore une autre. Je pris une grande inspiration, m’attendant à tout instant à me faire dire la triste vérité, celle que je refuse de voir et d’accepter. Tandis que nos regards se croisaient, je le vis se tendre un peu plus qu’il ne l’était déjà. Vas-y, crache le morceau ! Dis-moi que je suis mort ! Qu’on m’a enterré dans les pire des coins possibles, que personne n’a rien pu faire pour moi après mon vol plané ! Dis-moi qu’on m’a choqué à plusieurs reprises pour essayer de faire redémarrer mon cœur ! Dis-moi qu’ils n’ont rien pu faire ! Que c’était foutu d’avance, que rien n’aurait pu changer le résultat final de cette foutue journée ! Dis le moi ! Je suis prêt à l’entendre !  Lorsqu’un sourire étira ses lèvres, je manquai soupirer. Que je sois persuadé d’être dans le coma n’a rien de drôle !  Même si l’homme n’avait pas l’air de se moquer de moi mais plutôt de caresser cette théorie, d’apprécier sa douceur et sa beauté. Si nous étions tous dans le coma quelque part, nous aurions une raison de nous battre, de continuer au quotidien. Et j’étais là, j’attendais une réponse qui ne venait pas, l’homme prenant son temps, comme pour me mettre à la torture. Il m’avait déjà fallu prendre sur moi pour la poser, pour prendre le risque de détruire mes illusions et cet idiot laissait trainer insoutenable ! Je me passai une main sur le visage, m’empêchant de lui sauter à la gorge et d’exiger une réponse rapide, claire et précise. J’allais pousser un long soupire lorsque la voix du blond se fit à nouveau enfin entendre. « Ta théorie est belle Niall, mais je crains que tu ne sois déjà mort au moment ou l'ambulance à atteint l'hôpital. Olivia était dévastée. On t'a enterré à Edimbourg. » Je relevai la tête, écoutant avec intérêt. Un rire nerveux me secoua. C’était effectivement plus facile à supposer qu’à entendre. Les coudes sur les genoux, je laissai ma tête tomber entre mes deux mains tandis que mon rire s’échappait de ma gorge. C’était donc ça ? A existence pitoyable, mort pitoyable. En même temps, à quoi je m’attendais ? Mourir comme un super héros lors d’une prise d’otage ? Ce serait tout aussi ridicule, le genre de mort à laquelle on ne peut pas croire. Édimbourg… Là ou tout à commencer… Je n’arrive pas à y croire.

Et pour cause, je n’y croyais toujours pas. Tout me criait que j’étais mort après mon vol plané et je suis encore incapable de le voir, de l’accepter. Mon rire nerveux s’arrêta et je relevai la tête, passant une main dans mes cheveux, je ne riais plus. De mon regard inquisiteur, j’observais Matthew. Il ne semblait pas à son aise. Je peux le comprendre. Allez-y vous d’annoncer à la personne qui se tiens en face de vous qu’il est mort, décédé, qu’il a claqué. Comment accepter que plus aucun souffle de vie n’est sensé briser votre poitrine ? Comment accepter que votre corps doit être aussi froid qu’un glaçon, que vous êtes en ce moment même dans une boite en bois, enterré dans un cimetière quelque part en Écosse ? Je suis ici, bel et bien présent et vivant. J’ai vu beaucoup de choses qui dépassaient le stade de la folie depuis que je suis ici. Et je les ai acceptées toutes sans même chercher à les comprendre mais ça… Ça c’était la folie de trop. C’était la seule qui me prendrait la tête, la seule pour laquelle je hurlerais pour avoir une explication. Je me levai. J’ai besoin de faire quelques pas… Je me passai à nouveau les mains sur le visage, cherchant à faire le tri dans mon esprit. Alors que je passais près de mon invité, mon poing sembla partir de lui-même, s’écrasant sur la mâchoire de l’homme. Il sursauta une seconde avant l’impact. Trop lent. Mon coup l’avait projeté au sol. Je n’étais plus en état de réfléchir, de m’arrêter. Mon corps entier semblait refuser cette théorie. « Je. Ne. Suis. Pas. Mort. » Souffle acerbe, je lui crachais ma rage et ma frustration au visage. Je me retins de justesse de lui donner un coup de pied. Je reculai. J’allais finir par aller trop loin si je ne m’éloignais pas. Je passai mes mains dans mes cheveux, essayant de les occuper à quelque chose. Je tournai le dos à l’homme, le temps de m’éloigner, d’aller de l’autre côté de ce qui restait de mon feu de camp. Je me retournai face à lui, des larmes de colère commençant à couler le long de mes joues. « Ce n’est pas possible ! Je ne peux pas être mort ! » Je criais, jetant par la fenêtre l’une de mes règles de survies qui étaient de ne pas faire trop de bruit, de ne pas attirer l’attention. Si je n’écoutais que moi, je plaquerais Matthew à un arbre jusqu’à ce qu’il m’avoue m’avoir menti, que j’étais bel et bien dans le coma dans je ne sais quel hôpital de Londres. « Je suis ici, juste devant toi ! Je te parle ! Je respire ! Je pense ! Comment je pourrais faire tout ça si j’étais qu’un cadavre enterré au fin fond d’Édimbourg ?! » Ma raison me soufflait que Matthew n’y était pour rien, que je devrais me calmer et accepter ce fait en silence. Mais j’avais besoin de me défouler sur quelque chose. Je me donnais l’impression d’être redevenu un adolescent, de ne plus vraiment contrôler quoi que ce soit.
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Matthew Harrison
Matthew Harrison

❝ tu viens pour ton châtiment alors ? ❞

✢ DENTS PERDUES : 740
☩ CERVELLES GAGNÉES : 3671
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 06/08/2014
✢ PSEUDO : XynPapple
✢ AVATAR : Simon Pegg
✢ CREDITS : NyxBanana
✢ AGE DU PERSONNAGE : 42 ans
✢ JE SUIS : Le Lapin Blanc
✢ DANS TES POCHES : un carnet, un crayon et la patte griffue d'un dodo
✢ TA VIE : 85/100
✢ ANCIEN METIER : Professeur de littérature
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à quoi ça sert, on est tous morts. à quoi tu sers, je t'aime encore. bataille déjà perdue, une histoire déjà entendue. c'est pas que je crois en rien, je crois plus tout court, ça me conviens
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✢ JE EST UN AUTRE : Nope
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyVen 29 Aoû - 22:01


I just can't believe you when you show me what I cannot see



J'observais avec tristesse l'homme en face être secoué par un rire nerveux carrément glauque. Je pouvait comprendre ce qu'il traversait. Moi même, en le croisant ici, j'avais compris que tout était bel et bien finis. Que jamais je ne reverrais Olivia. Je n'en avais pas pris conscience tout de suite mais voir Niall rire de désespoir, la tête enfouie dans ses mains... C'est comme si une vérité que l'on avait voulu évité car elle risquait de vous anéantir vous était sauvagement lancée au visage. C'était comme si quelque chose c'était brisé en moi. Je n'aurais su dire quoi, mais la chose certaine était que tout ceci finirait dans le sang. D'une façon ou d'une autre cet univers de fou furieux allait avoir ma peau. Et si je ne finissais pas mes jours égorgé par une créature ou l'un de mes semblable, je finirais sans doute par sombrer dans la folie peu a peu avant de mettre définitivement fin à mes jours. Si toute fois c'était possible. Cet univers défiait tellement toute logique qu'il serait bien envisageable que l'on ne puisse pas le quitter... Toute fois, j'aimais la vie. Et même ce simulacre de vie était préférable a l'idée que tout se soit arrêté dans mon bureau mangé par les flammes. J'observais mon beau-frère se lever, il avait cessé de rire et semblait plus décomposé que jamais. Je serrais les dents, m'empêchant au mieux d'ouvrir la bouche. J'aurais pu dire n'importe quoi pour briser le silence lourd, pour tenter de lui apporter un peu de réconfort. Mais je pense que l'homme avait surtout besoin de mettre les choses au clair dans son esprit. On apprends pas tout les jours qu'on est mort après tout. Je baissais les yeux vers mon parapluie, j'étais vraiment désolé d'avoir été celui qui avait brisé les espérances de Niall mais il fallait que ce soit fait si il désirait un jour aller de l'avant -si tant est que ce soit possible ici...

Un mouvement rapide, soudain et brusque me tira de ma torpeur. Je sursautais en voyant arriver sur moi le poing de mon vis à vis. Je voulu lever mon parapluie pour me défendre mais c'était trop tard. Je sentis le choc se répercuter de ma mâchoire au reste de mon corps alors que je tombais à la renverse. « Je. Ne. Suis. Pas. Mort. » Danger ! Danger! Je m'éloignais du mieux possible de mon agresseur en me traînant à terre. Sous la surprise, j'avais lâché mon parapluie qui avait roulé un peu plus loin. Je continuais de m'éloigner à reculons alors qu'il semblait enfin prendre conscience de ce qu'il venait de faire. Mais dans quelle famille de fou Olivia avait-elle grandit ? L'homme semblait complètement perdu et affolé. Je l'observais se passer la main dans ses cheveux et se retourner. Mon coeur battait la chamade. Je lançais un regard à mon parapluie. Il était trop loin pour que je puisse m'en saisir et l'utiliser dans que Niall ne le remarque. Et attirer son attention sur ma pauvre carcasse était la dernière chose que je désirais. Je me massais la mâchoire alors que je me relevais le plus doucement possible. De mon autre main, j'allais décrocher mon maillet de croquet, toujours attaché à ma ceinture. Je n'aimais pas me battre mais si il continuais à m'utiliser comme un punching ball, je me défendrais. « Ce n’est pas possible ! Je ne peux pas être mort ! Je suis ici, juste devant toi ! Je te parle ! Je respire ! Je pense ! Comment je pourrais faire tout ça si j’étais qu’un cadavre enterré au fin fond d’Édimbourg ?! » Si il avait commencé par là, j'aurais sans doute pris le temps de trouver les mots juste, de le rassurer. De lui expliquer ce que je pensais avoir compris sur le pays des merveilles. Mais le fait est qu'il avait commencé par m'attaquer pour la deuxième fois de la journée. Et cette fois ci n'avait pas été un malentendu. Je restais à distance, dans une posture défensive, mon maillet de croquet était cependant baissé. Si je pouvais éviter le combat je le ferais. D'ailleurs si je le voyais sortir ses cartes rasoirs, j'aurais sûrement le temps de me jeter sur mon parapluie. Qui sait. Je lui lançais un regard froid et dur. « Et tu crois que j'ai les réponses peut-être ? Je suis prof de littérature, pas psychologue ou anthropologue ! Pourquoi mentirais-je ? Je ne sais rien de toi, à part ce qu'Oli m'en a dit. Et je ne suis pas une sorte de taré qui passe son temps a attaquer les gens moi ! » Il avait réussit à m'énerver. Je voyais rouge. J'avais conscience que sa colère n'était pas diriger contre moi mais il y avait des limites au foutage de gueule. Comme je dis toujours : qu'on m'enfonce un parapluie dans le cul, pourquoi pas mais qu'on essaye de l'ouvrir et c'est la guerre. D'ailleurs, j'en avais marre de ne plus avoir mon parapluie. Faisant fi de mon instinct de survie, je marchais d'un pas décidé vers le dit parapluie et m'en saisis avant de reculer à nouveau. Je le gardais néanmoins fermé. « Niall je comprends que t'es un peu bouleversé par ce que je viens de t'apprendre mais non de dieu, c'est pareil pour tout le monde ici ! Alors est ce que tu pourrais arrêter de faire ta drama queen, t’asseoir et qu'on reprenne notre conversation gênante de beau-frère à beau-frère s'il te plait ? » Et sur ces mots, je ratachais mon maillet de croquet à ma ceinture -bien qu'un coup de jus lui aurait sans doute fais du bien à l'autre taré- et me rassis avant de croiser les bras d'un air buté.
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Niall Southway
Niall Southway

❝ si ton cerveau déraille, c'est fini ❞

✢ DENTS PERDUES : 1262
☩ CERVELLES GAGNÉES : 4210
✢ ARRIVÉ AU PAYS LE : 30/07/2014
✢ PSEUDO : NyxBanana
✢ AVATAR : Michael Fassbender
✢ CREDITS : NyxBanana
✢ AGE DU PERSONNAGE : Trente-huit ans
✢ JE SUIS : " To begin with, a dog's not mad. You grant that? Well then, you see a dog growls when it's angry, and wags it's tail when it's pleased. Now I growl when I'm pleased, and wag my tail when I'm angry. Therefore I'm mad. " Cheshire Cat
✢ DANS TES POCHES : Trois paquets de cigarettes, un briquet, une vieille photo de ma sœur et l'horrible couvre-chef de Tweedle-Dum. A part être vraiment ridicule, je ne sais pas trop à quoi il sert d'ailleurs...
✢ TA VIE : 100/100
✢ ANCIEN METIER : Certains diraient clochard, clodo ou encore SDF ; je dirais plutôt voyageur.
✢ LOCALISATION : Un peu partout. Je voyage beaucoup à vrai dire.
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he sees the sign and hollow sky, he sees the stars come out tonight, he sees the city's ripped backsides, he sees the winding ocean drive.
just a cigarette
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MessageSujet: Re: I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ]   I just can't believe you when you show me what I cannot see - ft. Matthew [PNJ] EmptyJeu 11 Sep - 13:46

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MATTHEW & NIALL

J’observais l’homme se mettre en position défensive. Après tout, je l’avais frappé. Je ne m’en excuserais pas. Matthew aurait pu se douter que la mort était un sujet délicat, surtout s’il était lui-même passé par là. Il aurait au moins pu prendre des pincettes plutôt que me l’annoncer de la sorte. Je ne suis peut-être plus un gamin mais la mort, c’est quand même quelque chose difficile à avaler quelques soit l’âge. Un bref instant, je repensais au sourire apaisé de Faith, elle qui avait été tuée. Empoisonnée par son propre père. Comment avait-elle pu accepter cela aussi facilement ? Et si on est bel et bien tous morts, on fait quoi ici ? Pourquoi on parle ? Pourquoi on respire ? Pourquoi on vit encore si on est tous sensé être enterré dans une boite en bois Dieu sait où ? L’homme devant moi avait sorti son arme, apparemment prêt à se défendre si je m’en prenais encore à lui. On a déjà suffisamment à faire avec le monde qui nous entoure que pour ne pas avoir besoin de se battre entre nous. « Et tu crois que j'ai les réponses peut-être ? Je suis prof de littérature, pas psychologue ou anthropologue ! Pourquoi mentirais-je ? Je ne sais rien de toi, à part ce qu'Oli m'en a dit. Et je ne suis pas une sorte de taré qui passe son temps à attaquer les gens moi ! » Je me calmais un peu au nom d’Olivia. Si on était tous les deux morts, qu’advenait-il de ma sœur ? Comment le vivait-elle ? Est-ce qu’elle allait bien ? A aucun moment – même maintenant que je me savais mort – je ne regrettais de l’avoir sauvée de cette voiture. Quitte à choisir, je préfère que ce soit moi que elle qui se retrouve ici.  Mon beau-frère alla ramasser son parapluie. Je pourrais lui faire des excuses pour m’être emporté mais il venait de m’annoncer que j’étais mort bordel ! Comment vous réagiriez, vous, si on vous disait qu’en fait, vous êtes enterré quelque part dans votre ville natale ? Ca faisait mal. Je ne comprenais pas la désinvolture de l’homme, la manière dont il prenait la chose. Cela n’avait pas l’air de l’atteindre. J’ai passé ma vie à me battre pour ne pas claquer d’une pneumonie un hiver trop rude, pour ne pas mourir de faim ou de soif les jours où faire la manche ne suffisait pas et là, je n’étais pas sûr qu’avoir fait tous ces efforts aient été réellement utile. J’aurais pu me laisser mourir bien plus tôt, qu’est-ce que ça aurait changé ? Me serais-je aussi réveillé ici ? Les choses auraient-elles étés les mêmes ? Pour prendre cela avec tant de désinvolture, j’avais le sentiment que Matthew n’avait jamais vraiment eut à faire des choix important pour sa survie, que ses plus gros problèmes se résumaient à ‘ quelle chemise je vais choisir aujourd’hui ?’.

Et c’était suffisant pour me le rendre antipathique. Je me savais critique compte tenu du fait qu’il est mon beau-frère mais je n’arrivais pas à l’apprécier. « Niall je comprends que t'es un peu bouleversé par ce que je viens de t'apprendre mais non de dieu, c'est pareil pour tout le monde ici ! Alors est ce que tu pourrais arrêter de faire ta drama queen, t’asseoir et qu'on reprenne notre conversation gênante de beau-frère à beau-frère s'il te plait ? » Sur ces mots, il se rassit. Moi, je ricanais. Comment pouvait-il me lancer ainsi la vérité en plein visage pour en revenir à une conversation banale ? Ce mec devait fonctionner sur système d’interrupteur, ce n’est pas possible autrement. Passer ainsi du coq à l’âne… Je me rassis à mon tour, essayant de me convaincre que ce qui était fait était fait. Je ne pourrais rien changer à ma condition. Cependant je me sentais toujours tendu et nerveux. Bordel de merde, j’étais bel et bien mort. J’aimerais que tout cela ne soit qu’une mauvaise farce. Je lançai un regard sombre à Matthew. « Comment tu fais pour le prendre aussi bien ? Tu es mort aussi non ? Alors pourquoi t’as l’air de t’en foutre ? » On ne peut peut-être rien y changer mais apprendre qu’on est mort, ça vous fait obligatoirement quelque chose. « On est mort bordel ! Alors pourquoi tu te comportes comme si tu avais simplement raté une invitation à boire le thé ?! » Ca y est, je me remettais à crier. Mes bras gesticulaient dans les airs, appuyant mes paroles. Finalement je me lassai tomber sur une racine et passai mes mains sur mon visage, poussant un long soupire. J’aurais apprécié que notre rencontre se face différemment, qu’on ne se prenne pas la tête sur quelque chose d’aussi glauque mais j’avais besoin de mettre les choses au clair avec moi-même en ce moment. Fronçant les sourcils, je me pinçai l’arête du nez, me forçant à essayer de me calmer. « Je suis désolé. Je réagis mal. En même temps, comment tu veux réagir face à l’impossible ? Si on est mort, on est pas censé être là à se parler. Ca ne tiens pas la route, c’est absurde. Comme ce monde de fêlés. » Finalement, je me laissais aller à des excuses. Après tout, il était l’époux d’Olivia. Je pouvais au moins faire un effort. Pour elle.
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