conte-nous ta mort ☩ Vladislas est mort de peur, dans le London Bridge Experience. Son coeur fragile n'a pas résisté à la visite de l'attraction hantée de Londres, et, alors que des zombies le pourchassaient, son coeur à finit par s'arrêter à cause du surplus d'adrénaline. La bonne nouvelle pour lui, c'est qu'il est maintenant passé à la postérité dans la famille très fermée des légendes urbaines. Qui sait, peut-être qu'un jour quelqu'un pensera voir son fantôme et qu'il connaitra une deuxième vie sur des sites internets mal codés.

   que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ Vladislas est perdu. Le malaise qu'il ressent face à la société en générale à toujours été présent chez lui, mais tout ici est différent. Les groins volants, les arbres qui s'allument miraculeusement à la tombée du jour... La survie, il connait, et les doux coups qu'on lui porte ici lui rapelle son ancienne vie, à moins que cela ne soit qu'un rêve. Vladislas perd le sens des réalités, il se raccroche éperduement à la seule chose qu'il connait, et comprend, le temps.

   et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩  Les écuries lunaires. Le château de la Reine Blanche en lui même lui arrache son souffle, il sent sa cage thoracique trop étroite pour son coeur prêt à exploser. Le château est pour lui l'image même de la femme qu'il aurait rêvé être : belle et mystérieuse, abritant la douceur mais pourtant pleines de danger. Une femme intemporel qui mangerait ses amants, les burtaliseraient, ces bâtards qui ne pourraient s'empêcher de revenir en rampant vers elle. A sa première visite, les écuries l'ont dégouté. Il en avait vomi d'horreur. Et pourtant, il voit à travers leur chair pourrie tout le lyrisme et la beauté du vivant, assumant que leurs plaies sont les vestiges d'anciennes violences. Il trouve l'endroit magnifique.

☩ Il a commencé à se travestir à 16 ans, après la mort de mère. Ce fut d'abord quelque chose d'assez ambigue, puisqu'il utilisait les effets de la défunte pour se rendre belle. Il n'achètera ses propres vêtements qu'une fois arrivé à Londres et débarassé du fantôme de sa mère. ☩ Il est vierge de toute relation, aussi bien sexuelle qu'amoureuse. Il ne se sent jamais assez à l'aise avec soi-même, encore moins avec les autres, pour partager des moments aussi intime. ☩ Son père est resté indifférent à la mort de sa mère. Ils se sont en fait battu lorsque Vladislas lui a annoncé qu'il voulait devenir une femme. La transformation ne se fera jamais, Vladislas n'étant pas réellement sur à propos de son corps. Il se fiche finalement de son sexe, puisqu'il ne s'en sert pas. ☩ Il ne s'est finalement jamais débarassé de sa violence d'enfants, capable de frapper pour un rien. La violence de son père, et la peur de se faire doublement corrigé après une bêtise l'on conduit à être un enfant exemplaire et silencieux, mais tout retenir lui fait parfois perdre l'esprit, et son calme. ☩ Il ne s'est jamais crée d'alter égo féminin malgré son travestissement occasionel. Il refuse d'incarner un personnage, de lui donner un prénom. Il estime rester lui-même, et finalement balaye le stéréotype des genres : il est un homme de par son sexe mais ne trouve pas gênant de parfois se ballader au rayon des femmes. Il reste Vladislas, même avec une robe et des talons. ☩ Il a commencé à boire et fumer très tôt, mais n'en a jamais réellement abusé. La sensation d'ennevrissemnt apporté par l'alcool le ravit, mais il devient vite violent et préfère boire en cachette quand l'envie lui prend. ☩ Il est obssédé par le temps du pays des merveilles. Loin d'essayer de le quantifier, de la rationnaliser mathématiquemenet où d'y apporter une réponse métaphysique, il se contente de noter les nombres de jours passés et le temps qu'il y a fait. Il espère, au bout d'un certain temps, établir une sorte de climatologie de l'endroit, pourquoi pas un bestiaire et une étude de la flore s'il trouve assez de papiers. Vladislas reste obsédé par cela, et il griffone tous les jours, par peur d'oublier. Il a l'impression que c'est la seule chose qui le retient de perdre complètement son esprit. ☩ Vladislas n'a pas peur de faire du mal. Enfant, son père l'amenait parfois au port pour assomer les poissons et les découper à grands coups de couteaux. ☩ Il n'a jamais réellement connu sa famille, à part ses parents, et y connait finalement assez peu de choses aux relations en général. C'est un très mauvais ami, qui peut ne pas parler pendant des mois et vous saluez comme si de rien n'était. ☩ Il ressent parfois de fortes douleurs à la poitrine, trace de sa mort.

Vladislas ne se souvient plus vraiment comment tout cela a commencé. C'était toujours la même chose, à la maison. Kaliningrad, c'est un petit peu le bâtard oublié de la Russie et lui était le bâtard d'un marin et de... Rien en fait. Sa mère n'avait rien fait d'autre que de tomber enceinte. Et c'était toujours la même chose, la même routine étouffante qui les rendait fous au fil des jours. Il ne garde de sa mère qu'un souvenir doux, et lumineux, qui sent la fleur, un peu comme les publicités de lessive. Une mère souriante, qui s'occupait de lui, pas très belle, mais très aimante. Son père lui, s'absentait au fil des traversées, partait longtemps pour revenir quelques semaines. La mer dans le coeur, il buvait à outrance lorsqu'il était sur terre, comme si quelque chose lui manquait, comme s'il n'était pas dans son élément. C'est peut-être de là que Vladsilas tient son malaise permanent, en ayant pris, pour une fois, exemple sur son père. L'alcool rendait le patriarche violent, surtout envers son garçon, fragile, blond, qui se renfermait un peu plus sur lui-même à chaque nouvelle rouée de coups.

Son enfance reste plutôt banal. Il n'aime pas l'école, mais y va et ses résultats y sont moyens, il a quelques amis mais ne se passionne pas pour les foules. Les gens le rendent mal à l'aise et chaque heure passée à l'école l'éloigne du cocon béni que lui a construit sa mère. Chaque pas de son père dans la maison le terrifie et le fait trembler. Très tôt, la vision du monde de Vladislas est altérée : les femmes doivent être belles et les hommes forts, le reste est asexué à ses yeux. Lui, il reste silencieux, mal avec son corps qu'il ne comprend pas et il observe avec ses grands yeux bleus. Il aime ça, regarder, imaginer et développe une grande passion pour la littérature et une aversion pour les maths, trop rigide. L'idée de rester bloqué sur une question qui n'admettrait qu'une seule réponse le terrifie, il aime écrire et divaguer pour répondre, montrer tout son savoir sans forcement comprendre ce qu'on lui demande.

Sa mère meurt lorsque Vladislas à 16 ans, et avec elle, il meurt un peu. Elle est écrasée par une voiture et meurt sur le coup, alors que son père est sur un bateau. Il réfléchit pendant des jours et des nuits à ce qu'il pourrait lui dire, s'il devait envoyer quelque chose, pleurer, se jeter à ses pieds... Lorsqu'il revint, il tabasse le fils, presque à mort. Mais c'était différent des autres fois, c'était fait dans une certaine forme de tristesse, Vladislas pouvait sentir les larmes de son père à travers ses poings. Alors le  blond lui aussi a explosé et à laisser pleuvoir ses poings sur son père. Il avait déjà eu des accès de violences, qui pouvaient contrecarrer à ses habitudes de garçon timides, mais c'était la première fois que Vladislas perdait le contrôle totale de lui-même. C'est la police qui a finit par les séparer, alertée par les voisins. Pas de prisons pour le blond, qui plaide la défense, mais des séances chez un psychologue incompétent qui ne le comprend pas et un placement dans une famille qu'il quitte à 18 ans.

C'est grâce à un échange scolaire d'un an qu'il découvre Londres. Il y passe un an à se perdre, n'arrive pas à suivre les cours de littérature en anglais et ne tient pas ses petits boulots. Lui et sa rigueur russe y excède, mais il finit toujours par devenir violent avec ses collègues qu'il trouve incompétent. Londres le change. La liberté y est omniprésente, les filles en jupes n'ont pas peur des hommes ni de leurs regards. La nuit l'attire et, au détour d'une rue, il trouve l'eldorado. Une petite salle où la limite entre homme et femme s'estompe et, où le temps d'un spectacle, il l'a ressent enfin. La joie de vivre. Il n'y gagne presque rien, si ce n'est des bons moments. C'est aussi là qu'un des autres travestis lui parle de son école, pour devenir météorologue.

Vladislas ne trouvait pas de réconfort dans les maths, mais il trouvait les masses d'airs rassurantes. L'école, au début, avait été un vrai calvaire, mais, après avoir découverts tous les secrets du temps, le russe passait un temps fou derrière son ordinateur à observer les déplacements aériens des nuages. C'en était devenu une passion, si bien que, dès sa sortie, il fut embauché par la BBC. Il était comme le roi derrière la reine, la parole derrière l'apparence de madame météo. Il gagnait assez pour vivre, sans pour autant devenir riche, et bien vite retrouva une petite routine qui le névrosait tout en le gardant précieusement en vie. Il se raccrochait toujours au temps qu'il allait faire, comme pour consolider sa santé mentale si fragile.

    pseudo ☩ vntmlsc. Mais sur les forums on me connait plus sous Laël ou Apollinaire. prénom ☩ C'est secret   âge ☩ 19 ans, la vieillesse me guette. comment t'es arrivée ici ? ☩ Par Bazzart. tu penses quoi de tout ça ? ☩ Mais bordel Alice qu'est ce que t'as foutu   ? le code ☩ t'as tout compris  un dernier mot ? ☩ Non.
   

Wouah, Vladislav est très intéressant et complexe.      Sans mes collègues, j'aurais eu un mal fou à lui trouver un groupe. Mais tant mieux, ça prouve sa complexité et le fait qu'il ne rentre définitivement pas dans une case.   Et puis le coup de l'ombrelle Bref, hâte de voir Vladislav se débrouiller au pays des merveilles

lors comme ça, t'es convaincu(e) que tu peux survivre ici, toi, petit tas de viande ? Vraiment ? Oh, très bien, tu pourras pas dire qu'on t'a pas prévenu, c'est à tes risques et périls de t'aventurer dans cet univers douteux. Qui plus est, tu veux savoir le meilleur ? Tu m'rappelles énormément quelqu'un qui habitait ici, qui appréciait ce monde malgré ses mauvais côtés, on dirait que t'es le chapelier fou, c'est étonnant comme les esprits peuvent se croiser. Quoi qu'il en soit, ces êtres ne sont plus là et c'est bien pour une raison, mourir une fois c'est une chose, claquer une deuxième fois et ici, c'est une autre histoire. Pour commencer, avant de t'offrir le repos du guerrier, tu vas devoir recenser ta face de rat, parce que certes les dieux du forums sont multi-fonctions mais il faut que tu bouges un peu toi aussi ! Ensuite, tu pourras en toute innocence te diriger vers les liens, les rps, c'est toujours plus amusant de butter du monstre à deux, ou plus, non ? Ceci étant fait, tu pourras toujours par extension, te créer une autre âme en peine, parce que plus y'a de fous, plus ça rigole dans les couloirs ! Et pour finir ? Rien, si ce n'est gaffe à ta tête qui peut bien vite tomber. (au cas où tu l'aurais pas remarqué, nous t'offrons 10 points pour ta validation, sicépabo ça ?)

Le staff de WHYDA te souhaite bon amusement, bon RP et bon décès !