So tonight kiss me like it’s do or die

Quatrième journée. Du moins, c'est ce qu'il calculait en comptait les levers de soleil pour ne pas devenir fou. L'homme semblait se porter pour les miens, physiquement du moins. Sa peau à peine mate restait impeccable mais son sourire résonnait comme un mensonge. Il perdait espoir. Tout ceci ne représentait plus rien. Cette seconde vie. Ce moyen de retrouver son bonheur. Il la voulait. S’enivrant de doux souvenirs pour parcourir les différents paysages sans s'essouffler. Nolan ne perdait pas espoir mais cette absence lui creusait chaque organe au fil du temps. La solitude et l'ignorance fissuraient son courage. Il abattait ses dernières cartes, son dernier recourt. Survivre pour pouvoir sentir le souffle court de Vicky dans son cou. L'homme ne vivait que pour cela. Ne mourrait que pour cela. Il perdait sa vie en même temps que sa belle, incapable de rire si elle ne pouvait l'entendre. Persuadé de ne pas pouvoir ressentir le bonheur si elle ne se nichait pas dans ses bras. Il pouvait paraître lamentable, le ver de terre amoureuse d'une étoile. Pourtant, c'est ce qui faisait de lui un homme redoutable. L'amour rendait un second souffle à cet homme correct sur tout rapport. Nolan donnerait tout pour un moment de plus avec sa fiancée. Même une vie. Il en offrait déjà quatre avants de rendre l’âme sur le bitume de Londres. L'homme ne démordait pas, faisant de ses mains des meurtrières pour venger les Hale. Il se laissait gagner par la violace, le chaos en regardant le regard de Victoria s'évaporait dans ses rêves. Chaque jour, elle le quittait un peu plus. La silhouette devenait floue, les traits du visage se brouillaient mais ses lèvres restaient ce qu'il possédait de plus doux comme image. Ses cheveux blonds qui ne cessaient jamais d'illuminer son minois. Marchant sur la route des pleureuses, l'homme semblait déposer les armes. Se laisser dériver à des idées noires.

Serrant la bague de Vicky dans sa main droite, Nolan gardait la tête haute. Il pouvait la retrouver. L'idée qu'elle soit disparu à jamais ne traversait pas son esprit. La jeune femme devait simplement l'attendre à un détour entre deux univers contraires. Il ne pouvait pas mourir avant d'attendre l'âge de perdre la vue, elle ne pouvait pas imaginer des retrouvailles aussi précoces. Nolan imaginait la serrer dans ses bras, perdre ses esprits au contact de sa peau. Oublier cette absence. Se taire et passer sa main sur ses hanches pour s'assuraient qu'elle ne représentait pas qu'une illusion. Marchant en silence à côté du courant d'eau étroite, le beau brun semblait méfiant vis-à-vis des poissons faits de papier. Dans ce monde, rien de plus trompeur que les bêtes qu'ont sous estime. Nolan comprenait le fonctionnement de ce monde même si le ciel rouge qui venait de s'installer lui faisait froid dans le dos. Cette couleur, Victoria la portait à merveille. La première fois qu'il voyait cette nuance dans le ciel en ouvrant les yeux, l'homme ne pouvait s’empêcher d'imaginer à nouveau sa belle dans sa robe vermillon qui le laissait sans voix. Il ne pouvait oublier les formes si fines et harmonieuses de sa fiancée. Toutes ses images qui semblaient si lointaines, ce moment de flottement qui séparait les rêves de la réalité. Pourtant, en regardant ses mains, Nolan pouvait encore sentir les doigts de la jeune femme glisser entre les siens comme une chorégraphie parfaitement répétée.

Une silhouette se dessinait à l'horizon, appuyait contre un des nombreux statuts qui ornaient le lieu. Nolan s'arrêtait. Se frottant les yeux pour y voir clair, il laissait ce doute planait alors qu'il reprenait la marche. L'homme connaissait chaque millimètre de la peau de cette femme. Elle l'obsédait, le rendant vulnérable. Il était comme un loup apprivoisé, un doux agneau qui pouvait diriger le monde. L'homme s’avançait alors que ses doutes s’estompaient. Victoria, morte et plus ravissante que jamais. Il cessait le pas, incapable d'en faire un de plus en réalité. Tout ceci semblait tellement confus. Nolan était donc vraiment mort. À cet instant, l'homme restait hésitant. La peur du rejet, des questions sans doute. À quelque mètre de lui, il pouvait observer son plus beau spectacle. En manquant de bafouiller, il prenait la parole avec assurance comme à son habitude. « Victoria ? C'est bien toi ? » Nolan connaissait la réponse mais le simple fait d'entendre la voix de la jeune femme lui donnerait satisfaction. Elle, fruit de sa vengeance, se trouvait enfin devant lui. Tétanisé par la peur et l'amour, le beau brun restait bêtement en place sans quitter la femme des yeux.

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L'amour restait complexe, incertain. Ce sentiment qui rongeait à chaque âge, à chaque période de la vie. Impressionner l'être cher, lui offrir ce dont il souhaite en silence. Comprendre ses sourires, ses rires qui sonnaient souvent faux. S'abandonner sans penser à ce qu'on pouvait perdre. Les personnes se trompaient sur cette sensation de bien-être constant, celui de se sentir invisible. L'amour se conjuguait à deux, mains dans la main. Savoir faire grandir la relation pour ne pas voir son âme-sœur s'éloignait. Être à l'écoute. Et si la mort toquait à la porte de ce bonheur, tout ceci ne serait plus qu'un souvenir commun. Un bout de vie qui s’effaçait au fil des années. Seuls les vrais amants pouvaient rester fidèles dans le manque. Nolan se trouvait de ces chanceux. Du moins, de ceux qui vivaient dans la solitude. Dans la recherche de souvenirs. Se sentant abandonné par la chance. Il subissait son existence puis sa mort sans jamais faillir. L'homme ne relâchait jamais ses gardes, se rendre faible donnait trop d'occasion aux prédateurs de ce monde. Voilà quatre jours que le beau brun survivait dans ce monde hostile, cherchant sa fiancée dans les moindres recoins. Elle devait se trouver ici, Vicky restait pourtant introuvable. L'espoir quittait Nolan tandis qu'il marchait le cœur lourd. L'idée de ne plus avoir la chance d’effleurer les lèvres de sa fleur le rendait violent. Il suffoquait. Il exprimait sa haine à travers le combat. L'homme s'assombrissait au fil du temps, toujours parcouru par le souvenir de ses cheveux blonds. Nolan évitait les personnes qui rodaient dans les coins, il ne souhaitait pas se faire des amis. Tout ce qu'il voulait, c'était elle. Son corps, ses lèvres, sa voix et son rire. Tout ce qui emballait son palpitant.

La marche semblait monotone, dénuée de tout sens. L'homme lassait par le vide de son être commençait à traîner des pieds. Le temps défilait sans qu'il n'y prête attention. À quoi bon compter les jours où il se mourrait ? Nolan ressemblait à l'ombre de lui-même, perdant de son aplomb. Il touchait le fond, masquant le dégoût qui guidait ses pas. Pourtant, alors que le beau brun arpentait la route des pleureuses, une silhouette provoquait un sentiment enfui en lui. S'approchant un peu avant de se figer, il prononçait son prénom même si Nolan semblait sûr qu'elle est sienne. Paralysé par la vue de sa fiancée, il éprouvait une foule de sentiments. La haine de ne pas pouvoir se montrer fort à cet instant, le regret de ne pas l'avoir trouvé avant et la joie de pouvoir entendre à nouveau sa voix. Victoria demandait l'identité de son interlocuteur alors qu'elle lui faisait face. Le beau brun restait silencieux dans un premier temps, ne sachant pas comment lui annoncer sa mort. Le silence s'installait tandis que son corps restait stable. Il examinait chaque détail de la jeune femme sans se lasser. C'était bien elle, plus belle dans la mort. Nolan faisait un pas avant de froncer les sourcils. « Je... Je suis désolé. Je n'ai pas été à la hauteur. » Il baissait ses yeux dans un premier temps avant de les plonger dans ceux de Victoria. « Je suis l'homme qui ne peux pas t'oublier. ». Tout semblait si irréel. Cette rencontre. Ce lieu. Ses paroles. Nolan ne voulait pas s'approcher plus avant qu'elle ne prenne conscience de sa mort, qu'elle l'accepte. Il se sentait honteux d'avoir failli à sa mission.

Les pensées fusaient dans l'esprit tourmenté du beau brun. Même s'il ne cessait de chercher Victoria, il ne préparait pas la rencontre. Comment lui dire qu'en tuant ses assassins, ce dernier échouait à une personne près. Elle pouvait lui en vouloir, le fuir, le quitter une nouvelle fois. Tirer un trait sur ce bonheur, sur cette seconde chance. Nolan en avait conscience mais restait confiant. Il ne voulait plus la perdre. Son absence forait un nouvel homme, son retour ne ferait que compléter. Ils se tenaient là comme pour la première fois. Le beau brun restait vague. Comment admettre qu'il ne se trouvait pas infaillible.

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L'objet de sa passion, de ses désirs les plus inavouables. Elle, douce fleur au regard perçant qui foulait la mort par hasard. Son parfum, ses manières de femme, son sourire qui forçait souvent les choses. Ses airs de bourgeoise et sa voix cristalline. Il n'oubliait rien. Nolan ne réalisait pas que Victoria se trouvait face à lui, encore plus perdue par cette rencontre. Lui qui devait rester sur la terre ferme pour s'accomplir dans le monde de la justice. L'homme s’épanouissait dans un avenir tracé d'avance. Mélancolie cruelle. Il n'était plus que poussière. Qu'une âme errante qui cherchait son double. Son essentiel. Son passé. La mort ne possédait pas dans sens, pas de goût. Pourtant, Nolan courait après l'espoir puis le bonheur. Après des fiançailles inachevées. Il cherchait le rythme de son palpitant à travers une seule et unique personne. Celle qui partait bien avant qu'il ne puisse lui dire adieu. Victoria s'évaporait en une soirée comme le sourire du beau brun. Il sentait le bonheur s'échapper entre ses doigts pendant cette soirée. L'impuissance qui rongeait son esprit n'arrangeait pas ce sentiment qui l'éteignait à petit feu. Depuis son arrivée dans l'imaginaire d'Alice, Nolan restait neutre. Il ne devait pas s'emballer, il ne devait pas non plus sombrer. La trouver, l'embrasser, lui dire à quel point il ne voyait pas le futur sans elle. Victoria représentait son équilibre, sa boussole. L'avocat connaissait beaucoup d'histoire d'un soir. Jamais il ne s'en cachait. Mais seule une trouvait la place qu'elle méritait. Nolan s'acharnait pour un rendez-vous avec la belle blonde, il y voyait du potentiel. Comment abandonner une relation comme celle-là ? Même dans ce monde où la survie réside dans l'égoïsme. L'homme restait paralysé devant Victoria, perdu entre l'envie de caresser ses lèvres ou de s’effondrer.

Des excuses s'extirpaient de sa bouche. L'homme n'avait pas choisi sa mort mais il cela lui importait peu. Son seul but dans la vie restait la vengeance. Après cela, Nolan aurait sûrement sombré dans la dépression avant de devenir un avocat qui brade ses prix pour avoir des clients. Alors que Victoria se retournait pour partir sans un mot, il renchérissait en ouvrant son cœur. Le beau brun n’étalait que rarement ses sentiments mais la circonstance faisait qu'il n'hésitait pas. Il soupirait, impuissant face à la fuite de sa fiancée. La tête face au sol, ce sentiment le rongeait. Ne pas pouvoir contrôler sa vie, ne pas décider d'être auprès de celle qu'il aimait. Le visage fermé, Nolan se redressait pour observer l'amour s'enfuir à nouveau. Pourtant, Victoria courait en sa direction. Son cœur s'accélérait, tout ceci semblait irréel. Elle qui lui tournait le dos quelques secondes avant. Ses lèvres contre le fruit de sa passion, il oubliait tout. La souffrance du choc avec le véhicule, son minois collé au bitume, les coups de son agresseur labourant son estomac. Nolan ne voyait qu'elle, profitant de ce contact qui lui donnait des frissons. Il en rêvait depuis la mort de sa belle. Ce goût sucré sur ses lèvres délicates restait intact. Il voulait que ce baiser dut tout le long de cette mort tandis que les bras de Victoria se nichaient sur ses épaules puis son cou tout en jouant avec ses cheveux. L'instant semblait loin de tout le malheur qui habitait ce monde. Les larmes de sa fiancée rendaient l'avocat fragile. La vue de ce spectacle lui occasionnait de nouveaux frissons tandis que leurs lèvres se séparaient pour mieux se retrouver dans la mort. Elle touchait chaque parcelle du minois de son interlocuteur tandis qu'il ne quittait pas ses yeux humides du regard. Victoria rayonnait malgré les larmes et le manque d'hygiène de l'imagination d'Alice. Elle restait une reine à ses yeux, une belle fleur qui pouvait éclore dans n'importe quel environnement. L'insultant dans un premier temps avant de le serrer dans ses bras avec envie pour lui demander ce qu'il avait fait pour arriver ici, Nolan se rappelait pourquoi elle était sienne. Son air taquin, ses mimiques, sa façon d'être. Elle dans son intégralité. Il restait muet un instant tandis qu'elle répétait quelques mots. Passant sa main sur la joue de sa fiancée pour effacer ses larmes, il ne pouvait s’empêcher de sourire. Qui avait l'audace d'annoncer son bonheur dans cet univers ? Le beau brun caressait le minois de sa belle, décidant de rompre le silence. « Je suis un imbécile heureux dans ce cas. » Nolan gloussait avant de plonger son regard dans celui de Victoria. « Tu es ravissante. Ça valait le coup de se battre. Tu m'as tellement manqué Victoria. » L'homme se pinçait les lèvres. Les mots semblaient tellement faibles dans son esprit. Elle était bien plus. Son plus beau rêve, son plus beau mirage. Elle réveillait ses pulsions, ses pires facettes comme ses meilleures.

L'amour. Nolan n'y connaissait pas grand-chose. Il apprenait à travers elle. En se contemplant dans le reflet de ses yeux. Avec Victoria, tout semblait naturel. Le beau brun ne ressentait pas le besoin d'en faire trop, simplement de faire en sorte que ce sourire qu'il aimait tant se trouve chaque matin à ses côtés. Il n’exagérait rien, laissait souvent le temps faire les choses. Nolan pouvait tout donner pour voir les yeux taquins de sa fiancée brillait un peu plus chaque jour. Il avait appris à aimer à travers leurs baisers, leurs caresses, leurs mots doux glissaient entre deux discutaient. Elle était son tout. Passant une main dans les cheveux blonds de Victoria, il gardait un sourire niais sur son minois tandis qu'il déposait ses lèvres sur le front de la jeune femme. Laissant un baiser plein de promesses, Nolan revivait le bonheur d'autres fois. « Si cela peut te rassurer, je ne suis pas mort pour rien alors efface-moi ses larmes. Ton sourire est la chose qui m'a le plus manqué. Tu sais, celui que tu fais juste avant de m'embrasser. » Un rire taquin s'extirpait de la bouche de Nolan tandis qu'il attendait qu'elle s’exécute. Bien sûr, c'était une invitation. Le beau brun ne voulait plus voir de larmes couler sur ses joues rosées. Cette vue lui semblait insupportable.

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Il ne connaissait pas l'amour avant elle. L'homme découvrait la passion à travers les lèvres pulpeuses de Victoria. L'envie. Le désir. Le sentiment d'appartenance. Nolan pratiquait les relations d'un soir, le pouvoir de séduction qu'il exerçait sur ses femmes naïves qui faisaient office de divertissements. Le beau brun les respectait sans pour autant les surestimer. Ses créatures qui rêvaient en secret de familles, d'un partenaire sur qui compter. Elle changeait la donne. Douce colombe qui mettait le mâle à terre. Fruit de son désir, douces caresses entre deux mots doux. Il ne voulait qu'elle, pas une autre. Blonde de caractère qui ne pouvait qu'être aimé, Victoria le rendait heureux. L'avocat ne se doutait pas de l'emprise qu'elle exerçait, de cet amour dévastateur qui l'attendait tandis que la jeune femme se refusait à lui. Combien de fois regardait-il sa fiancée en repensant à ses mois de durs labeurs. Nolan la méritait comme elle le méritait. Il aimait parler de destin, de vie accomplie grâce à Victoria. L'homme pouvait compter sur elle, ils formaient une équipe que personne ne pouvait démanteler. C'était sûrement ça l'amour. Laisser passer les plus belles femmes du monde devant soi sans même s'y arrêter. Attendre des soirées entières qu'elle passe la porte rien que pour un simple et doux baiser. Faire preuve de silence quand les mots semblaient en trop, se comprendre en un regard. Nolan ne jurait que par sa fiancée, son centre de gravité.

Il ne cherchait que ses lèvres, que son souffle court parcourant son visage comme autrefois. Les causes de sa mort attendraient. Nolan invitait son amour à un baiser avec de simples mots. Elle ne tardait pas, sûrement aussi réceptive qu'au passé. Passant ses mains autour de son cou avant de resserrer cette emprise physique, Victoria apaisait les maux du nouveau mort. Un baiser. Un instant où la vie comme le néant ne trouvaient plus leurs places. Un univers parallèle qui montrait ses plus belles facettes. Nolan y retrouvait la fougue et l'élégance de sa fiancée, pendue à ses lèvres comme au premier jour. Elle y mettait tout son amour, il n'en doutait plus. Le beau brun lui rendait, totalement fou de ce contact physique. Il freinait ses ardeurs comme un enfant qui redécouvrait les délices d'un morceau de sucre. L'homme savourait tandis que ses mains se calaient sur les hanches de Victoria. Ses retrouvailles ne sonnaient pourtant pas comme un souvenir du passé. Ils avaient changé mais Nolan ne voulait pas y penser. La belle blonde passait une main dans les cheveux de son amant tandis que l'autre se posait machinalement sur son torse. Ses contacts pouvaient pousser l'homme à tous les vices. Il ne regrettait rien, la présence de cette femme valait tous les meurtres du monde. Ses mains positionnaient sur les hanches de Victoria venait se rejoindre pour la coller à lui avec force. Nolan ne voulait pas rompre le baiser, la chaleur de ses lèvres le rendait fou. Depuis six mois, cette sensation hantait ses nuits. Tous son être réclamait la fougue de sa fiancée.

Attrapant à l'aide de ses dents la lèvre inférieure de Victoria, il la tirait délicatement avant de perdre prise. Un baiser furtif clôturait ce doux moment. Dans ce monde, il valait mieux garder ses forces pour le combat. Elle le rendait fou, incapable de retenir ses pulsions. Plantant ses yeux dans ceux de sa fiancée, il passait son index sur les lèvres de cette dernière. Douce et fragile, l'image qu'il gardait de l'amour de sa vie. Il l'aimait, il l'aime à en mourir. Nolan passait sa main sur la joue de son interlocutrice avant de quitter cette bulle qui les submergeait. Il se rappelait la dernière fois où l'homme voyait Victoria vivante. La cause de sa mort. L'être qui détruisait ce futur mariage. « Ta sœur est aussi ici ? Je ne l'ai pas croisé et heureusement pour elle. » Nolan bouillonnait. Il éprouvait une haine incontrôlable pour Jillian. Elle qui attirait sa fiancée vers la mort. L'homme laissait la main sur la joue de Victoria tandis qu'il déposait un baiser sur le front de cette dernière. Il ne savait pas comment aborder le sujet. Le point de vue de son interlocutrice lui manquait. Même si le beau brun haïssait la jeune Hale, il serait certainement incapable de lui faire du mal. Il devait éclaircir ce point au plus vite pour se préparer à une éventuelle rencontre avec le diable en personne qui n'était que sa belle-sœur. Ne quittant pas le regard de sa belle, l'homme attendait des réponses.