conte-nous ta mort ☩ Et dire qu'avec la quantité de cocaïne qu'elle prenait, les rues qu'elle traversait les yeux fermés et ses marches la nuit sur les toits mouillés, c'est par la noyade qu'elle dut mourir. C'est vrai qu'aller se baigner de nuit après avoir bu plus d'une bouteille de vin à elle seule, ce n'était pas géant. Pourtant elle l'a fait, à deux heures de matin, elle s'est immiscée en riant, encore habillée, dans l'eau gelée. Puis elle s'est faite entraînée par le courant, elle s'est pris une pierre de plein fouet dans la jambe. A ce moment elle a cessé de battre des pieds, et s'est enfoncée rapidement.

que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ Le chaos. Le chaos et encore le chaos. Ici tout est étrange, dangereux, menaçant. Elle ne sait pas pourquoi ni comment elle est arrivée là, et elle n’en est pas ravie. Elle croyait au paradis et a l’enfer. Mais ici, c’est pire que l’enfer. C’est juste un monde qui se détruit peu à peu, et elle ne peut que le détester. Sans repères ni ressources, elle trouve ce pays des merveilles horrible. Elle ne sait pas où cela va la mener, et elle appréhende chaque minute la suite des évènements.  Ainsi c’est encore perdue qu’elle l’explore, son opinion sur ce nouveau monde se forgeant au fur et à mesure.  

et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩  Le château de la reine blanche. Elle s’y est rendue quelques temps après son arrivée. Elle a couru, couru, et s’est finalement retrouvée devant ce château blanc et clair. Elle s’y est aventurée, et après avoir dut tuer deux trois bestioles, elle a trouvé un coin ou se poser, elle n’y reste jamais une journée entière et n’y dors surement pas, mais y revient toujours. Peut-être parce qu’elle n’a pas fini de l’explorer, ou que petite elle voulait être princesse, ou même que ça la rassure d’avoir un point de repère dans ce monde inconnu... Quoi qu’il en soit elle s’y rend chaque fois qu’elle commence à se sentir perdue ou menacée, et s’y sent mieux que n’importe où. Du moins dans ce pays de fous. Et même si elle se doute bien que cet endroit est bien dangereux, rien ne vaut à ses yeux dans ce monde la blancheur et la beauté de ce palais.

☩ Elle a toujours été débrouillarde, et même dans un pays inconnu avec une arme qui lui déplait, elle arrive jusque-là à s’en sortir plutôt bien, si l’on peut dire. Blessée c’est vrai par des créatures plus étranges les unes que les autres, elle a cependant le génie de se sortir des situations les plus improbables. Elle bricole tout et n’importe quoi, escalade, rampe, construit, détruit, frappe et fait tout ce qui est en possible pour survivre. Sa débrouillardise est finalement sa plus grande arme. ☩ Fille unique, elle n’a jamais voulue avoir de frère ou de sœurs. Elle a donc toujours vécue en compagnie de ses parents, qui travaillaient trop pour s’occuper d’elle. Elle n’a donc jamais vraiment eu de limites fixes ou d’encadrement parental, ce qui l’a forcée à devenir indépendante, et même trop. Totalement vouée à son seul jugement, elle se fiche des règles et des conseils, elle ne se fie qu’à elle-même. ☩ Elle a toujours eu horreur des gens. Bruyants, violents, misérables, hautains, collants... Elle s’est tenue à l’écart de toute relation tout au long de sa vie. Et aujourd’hui, rien ne lui manque plus que la présence humaine. Vivante, elle fuyait chaque relation humaine dès qu’elle devenait rien qu’amicale, et seul ses deux meilleurs amis ont réussis à percer sa carapace anti-relations. Et quand ils se sont rapprochés, jusqu’à former un couple, elle l’a vécue en véritable trahison. Elle s’est donc à nouveau coupée de toute relation possible. Et maintenant, c’est tout ce qu’elle recherche. Juste une minute, voir un humain, ça serait ce qu’elle souhaiterait. ☩  Elle a toujours dansé, aussi loin qu’elle s’en souvienne. Sans doute a-t-elle dansé avant de marcher. Ainsi choisir sa voie n’a pas été dur.  Ce qui a été dur, c’est d’obtenir cette fichue bourse pour l’école. Et en y entrant, elle a toujours travaillé de toutes ses forces. Plus rapide, plus forte, plus endurante, la danse à améliorer ses capacités physiques. Riez, riez, mais ne souhaitez jamais se trouver en face d’elle en vous moquant de la danse.  Pour elle, la danse, c’était le sens de sa vie. ☩ C’était une fêtarde increvable, avec tous les bons et mauvais côtés qui l’accompagnait. Sortant chaque soir, elle a touché a tout, alcool, drogue, sexe, rien en l’a jamais arrêtée. Et elle a su travailler, tout en gardant la plus grande partie de son temps libre à faire la fête. Après sa dispute avec ses deux amis, elle s’est isolée de tout et tout le monde, ne passant que sa vie à danser ou à se droguer en soirée. La défonce, ça permettait de tout oublier sur cette vie vide et vaine. ☩  Elle adore les dominos, elle ne sait pas d’où ça vient, ni pourquoi, mais elle pourrait y jouer des heures. ☩ Cynique, il y avait cependant de petites choses qui lui redonnait le goût à la vie rien que quelques minutes. Le café du matin, l’odeur du talc, le sourire d’un enfant, le croissant qui sort de la boulangerie... Plein de petites choses qui la faisaient esquissez un sourire. Qui n’existes plus maintenant. ☩ Elle n’a jamais supporter le bruit. Et elle ne le supporte toujours pas. Alors parfois, quand le silence règne dans le château de la reine blanche, c’est le moment qu’elle préfère. Elle oublie ou elle est, ce qu’elle fait, quelles créatures sont tapies dans l’ombre, et elle attend. Que le temps passe. Elle se sent bien, dans ce silence absolu. Puis le bruit réapparait, et la mort reprend son cours. ☩ Ses yeux. Ses beaux yeux. C’est ce qui séduit tout le monde, ses yeux. Maintenant il n’y a plus personne pour les admirer, mais avant, c’était quelque chose ! Ils changent de couleurs en fonction du temps, et elle a toujours trouvé cela magique. Enfant, elle passait des heures devant le miroir à regarder ses yeux. Sans jamais se lasser de voir ces prunelles vibrer. Sans doute que c’était dans son imagination fertile, mais ça ne lui a jamais ôté de l’idée que dans chaque yeux, il y avait des étincelles ou même une âme.  Les yeux sont donc la première chose qu’elle regarde chez une personne. ☩  Elle n’a jamais eu peur. Ou très peu. Elle n’a jamais eu peur de la mort, puisque pour elle, ça devait venir dans genre, soixante ans,  ni du noir, car sans ou avec la lumière, les choses restent les mêmes, ou même du vide, escaladant tout et n’importe quoi depuis l’enfance. Non, vraiment, ses peurs se comptaient sur les doigts de la main.

ara poussa la porte du club sans ménagement, se dirigeant en titubant vers sa voiture, donnant un coup dans la portière déjà défoncée pour l’ouvrir, avant de se rendre compte qu’il fallait mettre une clé dans la serrure. Elle sortit et en mettant la clé dedans, elle vit s’éloigner au loin le petit groupe de jeunes qui l’avaient accompagnée ici. Elle leur cria e venir, mais ils continuèrent, ne l’entendant pas. Ce fut la dernière fois qu’elle vit des personnes. Elle s’enfonça dans la banquette bleue en scrutant le parking désert des yeux. On entendait encore la musique du club, et elle eut envie d’y retourner, mais n’en fit rien, se mettant en tête que demain il serait trop dur de tenir debout pour le cours de danse si elle continuait à boire ne serait-ce qu’un verre de plus.

Elle roula pendant dix minutes, ne voulant pas vraiment rejoindre sa maison. Sans doute y trouverait-elle son père étalé ivre mort sur le canapé ou sa mère en train de pleurer dans son lit. Ses parents n’étaient pas des mauvais parents, ni des bons d’ailleurs, ils n’étaient juste pas fait pour avoir d’enfants. Jamais ils n’avaient été là pour lui dire quoi faire ou pas. Ils l’avaient eu a dix-huit ans, et ils avaient installé son berceau dans la salle de bain, ce qui prouvait leur incapacité à élever ne serait-ce qu’un poisson rouge. Dès toute petite, elle s’était débrouillée par elle-même, mangeant quand on l’oubliait, se mettant au lit seul quand ils travaillaient tard, allant à l’école seule quand ils avaient la gueule de bois. Et c’était sans vraiment se rendre compte de sa présence qu’ils avaient vécu leur vie, tels deux ados. Travail, alcool, dodo. C’était ce à quoi se résumait leur vie. Elle ne s’en était jamais plainte, elle était indépendante et sans règles, elle vivait comme elle l’entendait. Ils fournissaient quelques livres pour manger au self de son école –ayant obtenue une bourse – la logeait, payait aussi le carburant, et c’était tout. Et dans cette atmosphère au foyer de solitude et d’abandon, elle avait reproduit cela dans la vie.

Elle avait eu une scolarité normale, séchant parfois, n’écoutant jamais. Mais ses notes n’étaient pas mauvaises et elle avait assez bien réussit, pour finir dans cette école assez classe de danse. Mais pour ce qui était des relations humaines, c’était le néant. Bien sûr elle avait eu deux meilleurs amis. Ils représentaient tout pour elle, deux points de repère dans cette vie chaotique. Ils l’avaient toujours soutenue. Fêtes, révisions, cinémas, plage, vacances, cours… Ils avaient tout fait ensemble. Ils se connaissaient depuis le collège. Elle et Jenna se sont rencontrées en séchant le cours de sport, sous les gradins. Elles ont partagées une cigarette, puis une bouteille, puis leurs heures, pour finalement se retrouvées chaque jour le matin et passer la journée ensemble. Jenna était le genre de fille violente et scandaleuse, alors qu’à par des sourires et quelques remarques vulgaires, Cara ne faisait pas vraiment la fille qui s’attirait des problèmes. Ceux qui ne la trouvaient pas jolie et scandaleusement géniale la détestaient pour sa vulgarité et ses jupes trop courtes. Jimmy quant à lui, était le voisin de Jenna. Deux ans de moins, il les collait, puis un jour elles s’étaient surprises à bien l’aimer. Ils étaient devenus inséparables. Et il y avait environ six mois, elle les avait surpris tous les deux mains dans la main à une fête, s’embrassant à pleine bouche. Et elle s’était sentie abandonnée, seule. Ils l’avaient abandonnée. Depuis elle les avait évités, trainé avec de nouvelles personnes chaque jour. Ils avaient ben essayé de lui parler, elle les avait royalement envoyé chier. Alors un moment, ils avaient arrêtés d’essayer, et elle ne les avait plus vus.

Du coté amoureux, il n’y avait rien à dire, pour elle l’amour était quelque chose d’abstrait, de totalement factice. Ça ne servait à rien, et ça ne lui apporterait rien. Cara l’avait vu avec ses parents, au bout d’un temps l’amour disparaissait, un ou deux ans après le mariage, et on commençait à s’ennuyer. Au cours de sa courte vie elle ne fut jamais en couple et ne chercha personne pour partager sa vie. Sa compagne était la danse et son compagnon le tabac. Quelques relations ici et là, jamais sérieuses. Et ça lui suffisait bien.

Elle se gara sur un sentier perdue au milieu de la campagne près de Londres. Elle était venue dans la capitale pour une super fête dans club huppé et maintenant elle se retrouvait beurrée sur une route inconnue. Elle sortit de sa voiture en courant, pleurant toutes les larmes de son corps parce qu’une fois de plus elle était seule, en sueur, perdue, et surtout minable. En fait sa vie était un désastre. Banlieue, danse, amis, abandon, solitude… Elle ne faisait rien d’autre que boire et faire des pirouettes. Ca vie n’avait pas de danse et elle s’en rendit compte à cette seconde. Sa vie n’avait pas été triste ni amusante. Juste plate. Elle s’avança vers cette rivière, le courant allait si vite, et ses yeux se reflétèrent dans l’eau quand elle s’en approcha. Ils ne lui avaient jamais semblés si beaux, embués de larmes. Elle n’avait jamais pleurée, mais si elle avait su quels beaux reflets ça faisait, elle l’aurait fait bien plus tôt.

Et en voyant cette eau si limpide et belle, elle décida que plonger dedans serait sans doute une bonne chose à faire. Sentir le froid sur elle, se rafraîchir un peu... Et elle s’enfonça lentement dans la rivière glacée, souriant, comme si c’était la meilleure idée qu’elle n’avait jamais eu. Et une fois dedans, elle dut avouer que malgré l’impression que des milliers de couteaux lui transperçaient le corps, elle voyait enfin les lumières de Londres d’une autre façon. Plus de peine, plus de Danse, plus de solitude. Juste le bruit de l’eau et le froid. Le courant commença à l’emporter et elle battit faiblement des pieds, son esprit encore embué par l’alcool, et elle se laissa emportée par le courant au moment où une pierre heurta avec violence sa jambe droite, rependant un flot de sang dans l’eau limpide. La lune brillait au-dessus de sa tête et en la fixant, elle s’immisça rapidement dans l’eau, cessant de battre des pieds, elle n’eut pas le temps de penser à se débattre à nouveau, que ses poumons furent envahis pas l’eau gelée.

Se fut la fin de sa vie sur terre. Le début de celle au pays des merveilles.

pseudo sur internet ☩ Z’Elena prénom ☩ Elena, original hein... âge ☩ Mon premier est un un, mon second est un sept, et mon tout et un dix-sept. Devinez. comment t'es arrivé(e) ici ? ☩ Je suit le projet depuis genre... La première page Bazzart. tu penses quoi de tout ça ? ☩Le contexte est fifou, vous êtes tous seuksy, le design roxe du poney et je sens que je vais bien ‘éclatée ici. le code ☩ gourgandines, il me semble  : un dernier mot ? ☩  ... ... ... ... ... *ceci est un non*

C'est beaucoup mieux. Comme dit bichette, si t'as de soucis avec l'orthographe, n'hésite pas à zieuter des sites sur google, ils balancent des astuces géniales qui t'aideront souvent - si ce n'est dire h24, moi par exemple ça m'sert beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP. Cara est un personnage très intéressant, qui s'éloigne du schéma typique d'Effie que l'on attribue à Kaya, j'aime beaucoup. Voilà, voilà, c'est tout bon.

lors comme ça, t'es convaincu(e) que tu peux survivre ici, toi, petit tas de viande ? Vraiment ? Oh, très bien, tu pourras pas dire qu'on t'a pas prévenu, c'est à tes risques et périls de t'aventurer dans cet univers douteux. Qui plus est, tu veux savoir le meilleur ? Tu m'rappelles énormément quelqu'un qui habitait ici, qui appréciait ce monde malgré ses mauvais côtés, on dirait que t'es le chat du cheshire, c'est étonnant comme les esprits peuvent se croiser. Quoi qu'il en soit, ces êtres ne sont plus là et c'est bien pour une raison, mourir une fois c'est une chose, claquer une deuxième fois et ici, c'est une autre histoire. Pour commencer, avant de t'offrir le repos du guerrier, tu vas devoir recenser ta face de rat, parce que certes les dieux du forums sont multi-fonctions mais il faut que tu bouges un peu toi aussi ! Ensuite, tu pourras en toute innocence te diriger vers les liens, les rps, c'est toujours plus amusant de butter du monstre à deux, ou plus, non ? Ceci étant fait, tu pourras toujours par extension, te créer une autre âme en peine, parce que plus y'a de fous, plus ça rigole dans les couloirs ! Et pour finir ? Rien, si ce n'est gaffe à ta tête qui peut bien vite tomber. (au cas où tu l'aurais pas remarqué, nous t'offrons 10 points pour ta validation, sicépabo ça ?)

Le staff de WHYDA te souhaite bon amusement, bon RP et bon décès !