conte-nous ta mort ☩ Eh bien c’est triste à dire, mais Edwige a eu une mort plutôt idiote. C’était un mercredi matin, aux alentours de 9h30. La jeune femme s’était levée comme chaque matin aux aurores afin de nettoyer un peu son appartement et de se préparer avant d’entamer sa journée de travail à 10h30, puis s’était dirigée vers la douche en chantant gaiement, la chaîne hifi réglée sur sa radio préférée. La salle de bain était humide, pleine de buée sur les miroirs, et le sol bien glissant. Elle avait d’abord évité le pire en rejoignant son dressing, prenant soin de marcher lentement, et avait réussi à s’habiller un minimum avant de retourner se laver les dents face à son miroir embué. Pour ce qui est de la suite, eh bien.. Tout s’est passé très vite : Une chanson entraînante pointe le bout de son nez à la radio, Edwige commence à remuer son popotin en rythme tout en continuant de se brosser les dents, puis possédée par le démon de la danse-pourrie-tmtc-quand-tu-es-seul-chez-toi, a fini par glisser sur son carrelage mouillé, se cognant au passage la nuque contre le lavabo pour terminer son voyage à même le sol, sans vie. Un décès idiot, et tragique auquel évidemment, personne ne s’attendait..

que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ Lorsqu’Edwige a atterri au Pays des Merveilles, elle était encore un peu sonnée. En effet, son crâne ayant frappé violemment son lavabo avant de provoquer sa mort était encore douloureux et elle mit un certain temps avant de pouvoir bien se rendre compte de l’endroit où elle était. Mais lorsque ce fut le cas, eh bien elle ne reconnut rien. Où était-elle ? Comment avait-elle atterri ici ? Et pourquoi près d’elle se trouvaient une ombrelle et un jeu de cartes ? Étrange, vraiment..
Elle mit beaucoup de temps à comprendre, et à s’habituer à ses nouveaux compagnons. (Oui car, son ombrelle et son paquet de cartes étaient pour elle bien plus que de simples armes, elle ne se retenait pas de leur parler, en quelques sortes, pour se sentir moins seule. Un peu comme quand elle priait devant sa manette de Playstation de la sauver des Boss de son écran.) Mais une fois que cela fut le cas, elle put prendre beaucoup plus de plaisir à découvrir le monde qui se trouvait autour d’elle. Elle était admirative autant qu’effrayée par ce nouveau monde. C’était magnifique, mais dangereux. Un Koh Lanta sauce fantastique, un jeu vidéo réel. Tout ce qu’elle avait toujours aimé au final, mais qu’elle n’avait jamais pu explorer elle-même. Et aujourd’hui on lui offrait la possibilité d’être enfin le héros de sa vie, ou de sa mort. Et même si l’idée de rester ici seule, sans sa famille ne l’enchantait guère, elle cherchait les points positifs à cette aventure.

et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩ Elle n’a pas encore pu découvrir le Pays des Merveilles dans sa globalité, mais elle avait beaucoup aimé le bois de Tulgey. Il a beau être plein de (mauvaises) surprises, c’est ici qu’elle se sent le mieux. Les couleurs, la petite brise qui peut parfois s’aventurer entre les branches, les sons.. Elle trouve ça reposant. Bon, c’est sûr parfois certains sons donnent la chair de poule, et lorsque tout est plongé dans l’obscurité c’est plutôt inquiétant.. Mais elle est championne en apnée depuis qu’elle est arrivée ici, donc elle peut se faire très très discrète la plupart du temps.

☩ Edwige, de son vivant, dormait encore avec son doudou : un petit poussin qui a perdu sa belle couleur Soleil avec les années. ☩ Elle a toujours rêvé qu'un jour un réalisateur l'aborde dans la rue, comme ça pour rien, et qu'il lui dise qu'elle était celle qu'il cherchait depuis tant de temps. Un peu sa nouvelle muse.. ☩ Vers l'âge de 15 ans, elle avoue avoir passé beaucoup de temps à reluquer son voisin, John. Il était mignon, et avait cette prestance que les autres n'avaient pas. Sûrement sa première amourette secrète, mais il est devenu gay. ☩ Elle déteste le surnom que sa grand-mère lui donnait : Vivi. ☩ Elle a déjà embrassé une fille, lorsqu'elle était au collège. Ça ne lui a pas déplu, mais pas plu non plus. Disons qu'aujourd'hui elle peut dire qu'elle préfère les hommes. ☩ Elle a flirté avec un de ces professeurs de Fac, mais ce n'est pas allé plus loin que les mots doux ou l'effleurage de doigts. ☩ Elle a eu un chat une fois, il s'appelait Mew, parce que c'était le mélange parfait entre Meow et Pokemon, mais il ne s'est jamais vraiment attaché à elle, et il a fini par rester vivre chez sa voisine de palier. Elle le caressait de temps en temps, rien de plus. Un peu comme un ancien ami de qui on s'est éloigné. ☩ Elle a toujours détesté sa cousine, qui était un bourreau des cœurs dès son plus jeune âge. Elle la jalousait, bien que ses parents lui affirmaient qu'elle était bien plus jolie. ☩ Elle est une grande fan du groupe Muse, et les a vus en concert une dizaine de fois. Ses voisins doivent d'ailleurs être heureux de ne plus l'entendre chanter à tue-tête depuis son décès. ☩ Elle possède la collection complète des œuvres de Disney, gare à celui/celle qui ose ne pas aimer !

ur le chemin de l’école, c’était toujours comme ça. Les garçons la montraient du doigt et riaient entre eux, très fort. Assez pour qu’elle entende, chaque jour, les mêmes moqueries. Au début ce fut d’abord de l’incompréhension qu’Edwige ressentit : Pourquoi donc s’en prendre à elle de cette façon, à cause d’une couleur de cheveux ? Pourquoi ne riait-on pas des brunes, et châtains qui avaient les cheveux « couleur caca » comme elle le disait si bien en son jeune âge, ou même des blondes ? (Et je vous laisse deviner la comparaison). Ce n’était pas juste, cela n’avait aucun sens, et c’était bête. Ses parents lui avaient toujours appris à ne pas répondre, ne rien dire et les ignorer. Faire abstraction de la méchanceté des autres, et au moins celle des inconnus. C’était compliqué à comprendre, car même enfant les blessures telles qu’elles sont gravées au fond de nous, mais elle était assez forte pour s’en protéger. Bien sûr elle ne s’empêchait pas de dire beaucoup de gros mots dans sa tête, même parfois s’imaginer leur tirer les cheveux ou leur barbouiller la figure de peinture ou de colle glue, mais jamais elle ne passait à l’acte. Elle n’était violente ni physiquement, ni verbalement. Alors elle passait son chemin, la tête droite, ne regardant rien d’autre que la route face à elle.


Ce fut le cas de nombreuses années, car la mesquinerie et la méchanceté gratuite se retrouvent à tout âge. Edwige s’est forgée une énorme carapace grâce à ça. Ce n’était pas le genre de carapace négative dans laquelle elle se renfermait seule, tournant le dos à la vie et à sa famille. Non, c’était plutôt comme un bouclier dont la résistance augmentait avec les années. Un peu comme dans les jeux vidéos lorsque le bouclier pouvait être amélioré avec les niveaux, grâce aux récompenses obtenues.
D’ailleurs, Edwige s’était très vite attachée aux jeux vidéos et y avait trouvé un cocon très confortable et utile. The Legend of Zelda avait été le premier à lui ouvrir les yeux sur le héros qui vivait en elle. Elle n’avait que 10 ans en ce temps là, mais incarner un héros sans peur, qui osait foncer sur ses ennemis pour les terrasser afin de retrouver sa princesse, waouh comme ça lui plaisait. Elle avait grandi à travers les jeux, même si c’est plutôt difficile à imaginer. A l’adolescence, elle n’était pas très appréciée, bien que très jolie et très mâture. Elle était trop « garçon manqué » pour qu’on lui porte un intérêt sentimental, ou même qu’on l’invite à faire les boutiques. Mais elle le vivait très bien, elle ne manquait pas d’amis, même s’ils se comptaient sur les doigts de la main. Et tout le monde c’est que c’est bien mieux comme ça. Les remarques et les insultes, elle les entassait dans un tiroir de sa caboche depuis des années, et paraissait s’en débarrasser d’un revers de manche, mais ce n’était pas vraiment le cas. En effet, incarner un héros une manette à la main, c’était bien certes.. Mais l’incarner « pour de vrai » c’était tout de même mieux. Aussi, Edwige avait pris l’habitude de s’enfermer dans sa chambre le soir, de mettre des BO de films d’action, et de s’imaginer dans la peau d’une sorte de Kick-Ass revisité. Et elle vivait tellement ces aventures..

« Répète un peu ça en me regardant droit dans les yeux, p’tit con. » crachait-elle face à son miroir. « Alors, j’attends !? T’as perdu ton matériel de reproduction, ou t’en as simplement jamais eu ?! » Le regarde empli de haine, elle riait d’un son démoniaque face à son reflet, puis lui tournait le dos, et sortait de son jogging un sabre laser en plastique plutôt moche à voir, et prenait des poses d’apprenti-karateka afin de mimer une scène de conflit. Elle était douée, selon elle, et était certaine que si un jour elle mettait en pratique tout ça, elle ferait un malheur et deviendrait sûrement la plus populaire du.. Monde ! Mais en réalité, je dois vous confier que c’était un peu pittoresque, et très comique. Ces gestes étaient flous, et très maladroits. En clair, rien de bien efficace face à autre chose que son reflet dans le miroir de sa chambre. Mais au moins, cela lui permettait de se déchaîner, de déverser la haine qu’elle emmagasinait au fond d’elle, destinée à répondre aux autres de la même manière qu’ils s’adressaient à elle.


Cependant, cela ne l’avait pas empêchée de s’épanouir dans sa vie comme dans ses études. Et elle avait obtenu ses diplômes sans trop de mal, puisque très sérieuse et soucieuse de bien faire, ayant toujours eu des parents qui la soutenaient et la poussaient vers l’avant. Cependant trouver un emploi avait été plus compliqué, enfin du moins dans le domaine qu’elle avait choisi. Aussi, l’année de ses 23 ans, après avoir terminé son cursus, elle ne put faire mieux que de postuler pour un poste de standardiste dans un hôtel réputé. Elle y travaillait depuis un peu plus d’un an lorsque son cœur cessa de battre et que la vie la quitta pour de bon. Elle fut bien évidemment très regrettée auprès de ses collègues, que des clients qui la croisaient chaque jour, et des anciens élèves qui au fond ne l’avaient jamais vraiment détestée. Ses parents ne s’en remettent toujours pas, et pour cause, la mort d’un enfant est sûrement la pire des choses pour un couple, surtout lorsqu’il était le seul.

pseudo sur internet ☩ Klorayn. prénom ☩ Caroline âge ☩ 21 ans, 8 mois et 10 jours   comment t'es arrivé(e) ici ? ☩ J'ai vu les avis sur Bazzart ! tu penses quoi de tout ça ? ☩ C'est trop d'la balle, j'veux casser du méchant itout itout et venir faire des blagues aux fleurs..   le code ☩ trop faure le castor.   validé par king moustache.     un dernier mot ? ☩ JUPE  

ue nous sommes vilains tu dois te dire ! Pourtant, ce petit message n'est qu'à titre d'information - histoire de te prévenir. Parce que oui mon petit lapin, ça va faire une semaine que tu as lancé ta fiche, celle-ci n'étant pas finie, il te reste encore une semaine pour le faire. Attention à toi malgré tout, parce que si tu dépasses ton premier délai, tu n'auras pas droit à un deuxième - et oui, parce que deux semaines, c'est largement suffisant, m'après si t'as une raison en béton genre pc mort, soucis irl on comprendra et on pourra t'offrir des jours en plus. ALLEZ. TU VAINCRAS. Sinon on t'envoie du thé bouillant dans la face.

Comme j'ai dû te le faire comprendre, ta fiche est un petit bijou qui m'a rire tout du long Mais c'est moche les moqueries qu'on a faites Edwige, surtout que le roux c'est beau   Hâte de te voir en Link improvisé au pays des merveilles

lors comme ça, t'es convaincu(e) que tu peux survivre ici, toi, petit tas de viande ? Vraiment ? Oh, très bien, tu pourras pas dire qu'on t'a pas prévenu, c'est à tes risques et périls de t'aventurer dans cet univers douteux. Qui plus est, tu veux savoir le meilleur ? Tu m'rappelles énormément quelqu'un qui habitait ici, qui appréciait ce monde malgré ses mauvais côtés, on dirait que t'es le chapelier fou, c'est étonnant comme les esprits peuvent se croiser. Quoi qu'il en soit, ces êtres ne sont plus là et c'est bien pour une raison, mourir une fois c'est une chose, claquer une deuxième fois et ici, c'est une autre histoire. Pour commencer, avant de t'offrir le repos du guerrier, tu vas devoir recenser ta face de rat, parce que certes les dieux du forums sont multi-fonctions mais il faut que tu bouges un peu toi aussi ! Ensuite, tu pourras en toute innocence te diriger vers les liens, les rps, c'est toujours plus amusant de butter du monstre à deux, ou plus, non ? Ceci étant fait, tu pourras toujours par extension, te créer une autre âme en peine, parce que plus y'a de fous, plus ça rigole dans les couloirs ! Et pour finir ? Rien, si ce n'est gaffe à ta tête qui peut bien vite tomber. (au cas où tu l'aurais pas remarqué, nous t'offrons 10 points pour ta validation, sicépabo ça ?)

Le staff de WHYDA te souhaite bon amusement, bon RP et bon décès !