conte-nous ta mort ☩ J'entends mon ami m'appeler. Je crois que je l'entends, en tout cas. Sa voix n’est qu’un murmure, tout droit issu d’un songe lointain. Je suis incapable de lui répondre ou de bouger, lui dire que tout ira bien. Peu à peu, les contours deviennent flous, les silhouettes grossières. La lumière m’aveugle. Je se sens voler, devenir léger. Ce n’est pas une sensation désagréable, de mourir. Pas quand on s’est tué de la manière la plus agréable qui soit. Ce soir-là, ça a été la fois de trop. Le rail de cocaïne que je n’aurais pas du toucher, qui m'a explosé le cerveau et a eu raison de moi. C’était trop bon, trop tentant. Je ne tenais plus, il le fallait. Et me voilà allongé sur le sol, à lutter pour mourir au lieu de survivre. Je sais que ma vie est fichue, que je suis voué à mourir. Si ce n’est pas maintenant ce sera demain, ou la prochaine fois. Le jour où j'ai commencé à me défoncer, j'ai su que j'allais mourir. Ça me permet de ne pas sentir la flaque de sang qui s’étale sur le sol autour de ma tête, ni de remarquer les éclats de verre enfoncés dans mon crâne. J'ignore que la drogue a eu pour unique effet de me faire chuter et que le choc brutal de ma tête traversant la table basse a provoqué ma mort. Je m’en vais comme un héros tragique avec une dernière pensée pour celle que j'ai épousé, alors que les journaux clament haut et fort qu’il ne s’agit que d’un accident regrettable.

   que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ Cet endroit est à la fois terriblement repoussant et magnifiquement beau. Sublime dans son atrocité, il me transcende et me transporte, me terrifie et me fascine. Je voue une obsession malsaine à ces lieux que je considère comme mon paradis et comme mon enfer. Rien n’a de sens, rien ne se passe jamais je le voudrais. J'adore ça, ça m’excite, ça me rend fou … Oui, ça me fait perdre la tête. Peu à peu, ce monde dingue détint sur moi, s’emprisonne dans mes veines comme le pire des poisons. Instable, lugubre, il donne l’étrange sensation d’être en vie malgré la mort. Une lutte constante entre le bien et le mal, dont la limite est loin d’être définie. Je pense que cet endroit est un jeu. Un casse-tête. Un casse-tête duquel il faut s’échapper, mais comment ?

   et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩ Sans aucune hésitation, le labyrinthe rouge du Château de la Reine de cœur. Fasciné depuis toujours par les labyrinthes, je peux passer des heures à m’y perdre, pour le simple plaisir de retrouver mon chemin. C’est une façon pour moi d’évaluer si je suis encore sain d’esprit ou non. Viendra le jour où je ne parviendrai pas à en sortir, j'en suis bien conscient. Ce labyrinthe est un repère, un jeu, ma perte et ma rédemption. Obsédé par cet endroit, je peux partir n’importe où et avoir envie d’y revenir. Quelque chose d’indicible et d’incompréhensible m’y attire. Moi qui, enfant, dessinait et inventait des labyrinthes, je me laisse charmer par celui-ci, crée d’une main de maître. Il n’y a nulle part où je me sente mieux qu’entre ces haies trop bien taillées, dans un monde hostile que j'exècre autant que je ne l’aime.

   ☩ il était marié et père de famille, avant de mourir. enfoiré de première incapable de rendre heureux qui que ce soit, et surtout pas lui-même, il a préféré la compagnie de la drogue et de catins à peine majeures à celle de sa petite fille et de son épouse pour fêter son départ de ce monde. ☩ il est dysmorphophobe. un trouble psychologique qui le pousse à se regarder constamment dans le miroir de poche à moitié brisé qu'il a trouvé dans un coin, afin de s'assurer qu'il ne devient pas laid ou difforme. cette simple idée provoque en lui crises d'angoisses et nausées. ☩ violent de nature, il n'a guère de difficulté à se battre quand il le faut. cependant, il n'est pas quelqu'un de querelleur et va rarement chercher la bagarre en premier. il faut vraiment que tobias ait un problème avec la personne visée pour que ça arrive, comme par exemple qu'elle soit très laide. ☩ il déteste les animaux en tout genre. ils lui donnent la chair de poule. et surtout les insectes. oui, les insectes lui donnent des sueurs froides. ☩ passionné depuis sa plus tendre enfance par les labyrinthes, tobias peut en inventer un d'une complexité effarante en l'espace de quelques secondes. carrés, ronds, triangles, peu importe. son esprit tourne en accéléré lorsqu'il s'agit d'eux, et sa fascination s'est répercutée sur sa vie actuelle : il passe son temps dans celui du château de la reine rouge. ☩ une fille passe son temps à le suivre, qu'il a eu le malheur de tuer lorsqu'il était en vie. c'était un accident. mais la fille lui colle aux basques depuis, répétant parfois ses paroles de façon terriblement irritante. il ne la supporte pas, mais quelque chose en elle lui plaît. et ce n'est pas seulement son corps qu'il a consommé et dont il a abusé maintes et maintes fois à la "surface". ☩ il a tendance à essayer de jouer de sa notoriété, alors qu'ici personne ne le connaît. c'est un réflexe dont il n'arrive pas à se débarrasser et qui ne lui sert strictement à rien, si ce n'est à le faire passer pour un abruti macho et narcissique. autrefois ça lui sauvait la vie, maintenant c'est juste un handicap. ☩ tobias se met à siffler quand il est stressé. ou il joue avec ses cheveux. ou les deux. si il montre très peu ce qu'il ressent, certaines manies presque obsessionnelles ne trompe pas. il suffit de l'observer un peu pour le comprendre. ☩ il accorde très difficilement sa confiance. extrêmement hypocrite, tobias fait mine d'accepter les gens pour mieux les trahir par derrière, si il le faut. parce que c'est également quelqu'un qui déteste être seul et a besoin d'attention et d'amour, il prend avant de jeter quand il se lasse. ☩ sa femme lui manque. c'est bien la seule de son ancienne vie.

obias observait le spectacle écœurant qui se déroulait sous ses yeux, par la porte entrebâillée. Pourquoi est-ce que cette femme, qui n’était pas sa mère, touchait son père ?  Secoué par les murmures et le dégout que tout cela provoquait en lui, le petit garçon crut que son cœur allait arrêter de battre quand la femme aux cheveux blonds insolents posa son regard d’azur sur lui. Elle poussa un cri et s’éloigna brusquement de son géniteur qui apparut à la porte comme une furie en beuglant : « Dans ta chambre Tobias, et n’en sors pas avant que je vienne te voir ! » Le gamin obtempéra sans demander son reste et courut se réfugier dans son monde magique d’enfant tragique. Assis sur le rebord de son lit, il balança doucement ses jambes qui ne touchaient pas encore le sol, attendant avec un mélange de crainte et d’impatience l’arrivée de son père. Celui-ci entra et s’approcha d’un pas lent, avant de s’accroupir devant lui. Tobias le jugea de ses beaux yeux gris. « Je suis désolé de t’avoir crié dessus. » « J’ai fait quelque chose de mal ? » « Non, Toby, c’est moi. Tu n’aurais jamais dû voir ce qu’il s’est passé avec cette femme. » L’enfant hocha la tête. Il ne comprenait pas vraiment, mais il préférait quand son père était doux. « J’aime ta mère plus que tout au monde, tu comprends ? Si tu lui dis ce que tu as vu, je ne serai plus avec elle, et je ne serai plus avec toi. Ce n’est pas ce que tu veux, n’est-ce pas ? » « Non. » « Alors tu ne diras rien à maman ? » « Non. » répéta Tobias avec un sourire. Cela aurait pu n’avoir aucune incidence sur sa vie. Tobias aurait tourné la page et rayé de sa mémoire cet instant qu’il avait observé de façon curieuse et malsaine. Mais une idée toute bête germa dans son esprit, prenant de l’ampleur, s’insinuant dans son être comme le venin d’un serpent : il était normal d’aimer sa femme et d’en toucher d’autres. Et cela aurait des conséquences énormes sur son avenir. Ah s’il avait su, peut-être Tobias aurait-il continué sa route sans s’arrêter devant cette porte. Peut-être aurait-il était un homme moins brisé. « Ça va, mon chéri ? » demanda madame Eglisfeld en lui ébouriffant les cheveux. « Je t’aime maman. » répondit simplement le petit garçon en la serrant contre lui. Son regard se posa sur son père, lourd de sens. Un regard équivoque, qui scellait à jamais un secret.

n parlait déjà de Tobias comme du futur grand héritier d'Eglisfeld Corp. alors qu'il fêtait à peine ses dix-sept ans. Aucune place pour le rêve ou le désir, son avenir était tracé. Il reprendrait l'entreprise de son père, qui lui-même la tenait de son père, et son grand-père de son père avant lui. La bijouterie de luxe était depuis tout temps un commerce florissant, et qui ne pouvait sciemment pas s'arrêter après Octave Eglisfeld. « Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? » lui avait un jour demandé son père. Tobias avait répondu le plus sincèrement du monde « Dessiner des labyrinthes et jouer du piano devant les gens. » Mais son père avait éclaté de rire et tapé sur son épaule. « Ne dis pas de bêtises ! De toute façon tu es mon seul héritier, ce sera à toi de reprendre la gestion de l'entreprise. » Histoire réglée. Maintenant, il allait au lycée et suivait des études pour faire plaisir à ses parents tout en sachant où ça le mènerait. Une vie achevée avant même d'avoir commencé. Quel gâchis ! Si il se servait volontiers du nom de son père pour obtenir ce qu'il voulait, Tobias enviait parfois ces gosses issus de milieux plus modestes qui pouvaient prétendre au futur qu'ils voulaient. Eux n'avaient pas des dizaines de paires d'yeux braqués sur eux depuis leur naissance, n'avaient pas besoin de savoir quel couteau utiliser pour la viande, pour le poisson et pour n'importe quoi d'autre dans les restaurants cinq étoiles, et n'avaient pas de garde du corps collé aux fesses dès qu'ils faisaient un pas dans leur jardin. Au lycée, Tobias n'eut même pas la chance d'avoir une vie « normale ». Inscrit dans le lycée londonien le plus prestigieux, ne côtoyant que des gosses de riche méprisants et méprisables. C'est à ce moment-là qu'il comprit que pour survivre dans un monde comme le leur, il fallait être le meilleur. Écraser les autres avant de se faire écraser. Pour le prestige de sa famille, il se devait de devenir un Roi. Excellents résultats scolaires, tenues impeccables, verve d'homme politique, tout était bon pour amadouer professeurs et entourage, tout en débutant parallèlement sa descente aux enfers. C'est en entrant à la fac que Tobias fut initié pour la première fois aux joies de la drogue. « T'as la trouille Eglisfeld ? Tu vas voir, si tu veux tenir debout, tu n'y échapperas pas. » Il fronça les sourcils. « T'es sûr ? » Lui n'en n'était pas certain. Et pourtant il tomba dans le piège, piège qui se refermera autour de lui. « Certain, ouais. » Vie inachevée.

ien que le fait de voir sa vie régie depuis toujours par ses parents finissait par devenir un fait peu important, il y eut une chose que Tobias ne supporta pas : qu'on décide – de près ou de loin – qui il devrait épouser. Il n'était pas fondamentalement obligé d'accepter cette union, mais on lui avait largement fait comprendre qu'il serait plus moins déshérité si il refusait. Le but de ce mariage était bien entendu d'unir deux gosses de riches pour que leurs commerces respectifs n'en deviennent que plus grands encore. « Je ne veux pas me marier. » lui dit-il un soir, durant un dîner à la demeure Eglisfeld. « Moi non plus. » souffla-t-elle, en s'assurant que leurs parents ne les entendaient pas. Ils se regardèrent quelques instants et rirent ensemble, amusés par leur malheur. Peut-être qu'ils ne se détesteraient pas tant que cela, finalement. « Pas d'amour, pas de scandale ? » Elle secoua la tête en signe de négation. « Pas d'amour, pas de scandale, la liberté. » Tobias acquiesça. « Je t'aime bien. » Elle se mordit la lèvre et rit encore. Tobias l'observa avec attention, se laissant charmer par ses yeux et son sourire. « On pourra peut-être essayer d'être amis, au moins. » « Oui ... » Leurs parents étaient visiblement ravis de les voir converser à voix basse de leur côté avec le sourire. Ils étaient persuadés qu'ils étaient déjà amoureux, et qu'ils parlaient de leur avenir ensemble, et de toutes les merveilles qu'ils pourraient accomplir main dans la main. Contre toute attente, ils finirent par tomber réellement amoureux. Peut-être ne s'étaient-ils pas si mal trouvés, finalement. Ce fut une relation violente et passionnée qui naquit entre eux, pourrie par l'argent, la drogue, les catins qu'il rejoignait à l'hôtel les poches pleines de cocaïne. Sa femme savait tout ça, mais n'en parlait jamais. Ils s'étaient promis de ne pas s'aimer et de ne pas faire de scandales. Ils gardaient tout pour eux, ne se témoignaient que rarement de l'affection. Pourtant qu'est-ce qu'ils pouvaient être amoureux … L'amour qui fait mal, qui rend malheureux et dépendant, l'amour qui étouffe et qui effraie. C'était plus facile de s'évader ailleurs, de faire comme si de rien n'était. « Je suis enceinte, Tobias. » finit-elle par dire un jour. Il crut qu'il allait tomber à la renverse. Pas plus qu'il n'avait voulu se marier il ne voulait d'enfant. « Enceinte ... » répéta-t-il en passant ses mains sur son visage. Il n'était pas prêt à être père. Du haut de ses trente ans, il se sentait comme un petit garçon terrifié. « Je suis désolée. » « Désolée ?! Ça ne changera rien ! » cria-t-il en balayant du revers de la main le vase chinois hors de prix posé sur la commode. Il s'écrasa contre le mur avec un bruit désagréable et il quitta la pièce, furieux.

l savait parfaitement que ce qu'il était en train de faire était mal. Cette fille était une gamine. Il n'était même pas sûr qu'elle soit majeure. Il savait qu'il aurait du être chez lui à veiller sur sa femme et leur nouveau-né. Cette petite fille aux yeux aussi bleus que les siens et au rire qui obligeait Tobias à sourire comme un niais. Chacun de ses gazouillements de bébé potelé l'émouvait. Cet enfant était sien. Mais non, il était dans cette chambre d'hôtel avec une fille sans doute mineure, à se taper de la cocaïne en discutant de choses qui n'avaient à présent plus aucun sens. Comme d'habitude, elle allait s'offrir à lui et il demanderait à son chauffeur de la ramener chez elle défoncée et pâle comme la mort, le cœur et le corps meurtris. Pourtant, ce jour-là, rien ne se passa comme prévu. Cette fois-là, elle en avait pris plus que les fois précédentes. Il entendit un hurlement provenant de la salle de bain et s'y précipita pour découvrir la jeune femme étendue par terre, dans une position écoeurante. Elle avait glissé de la douche et s'était cogné la tête sur le sol dur et froid. Ses jambes se mirent à trembler et il se laissa glisser contre le mur. Pas la peine de vérifier si elle respirait encore, il connaissait parfaitement la réponse. Ses yeux ouverts semblaient le fixer, le pénétraient et le jugeaient. Pétrifié, Tobias resta là en se tenant la tête dans les mains, bercé par le son de l'eau qui coulait encore dans la douche. Morte. Il l'avait tuée. Elle n'était qu'une gamine. Il ne connaissait même pas son prénom. A ses yeux, elle était "gamine". Gamine était morte. « Tobias, qu'est-ce que t'as foutu ?! » Comme d'habitude, son meilleur ami accourut à son secours. Ce même garçon, plus âgé, qui l'avait initié à la drogue. Celui-là même qui avait fini par se ranger et mener une petite vie paisible et friquée, mais qui ne cessait jamais de veiller sur son cadet dont il se sentait responsable. « Je l'ai tuée. Elle est morte par ma faute. Par ma faute. C'était une petite fille. Elle est morte par ma faute alors qu'elle avait toute la vie devant elle. » répondit Tobias d'une voix éteinte, sans cesser de tirer sur ses cheveux bouclés. « Allez, bouge. Tu ne peux pas rester là sans rien faire. Lève-toi, d'accord ? On va te sortir de là. Habille-toi, bois un coup, respire, on va trouver une solution. »

croire que cela ne lui avait pas servi de leçon. Tobias avait l'impression de devenir fou. Le regard de la fille ne cessait de le hanter. Il se réveillait en sueur et haletant la nuit. Son épouse arrivait parfois à l'apaiser, mais ses craintes ne s'en allaient jamais totalement. Et voilà qu'un mois à peine après l'accident de la douche, Tobias était de nouveau dans cette chambre d'hôtel. Accompagné de clients fortunés de son père et de son ami qui ne le quittait plus d'une semelle, ce fut à son tour de prendre la dose de trop. Il se leva trop vite, chuta plus rapidement encore. La tête de Tobias traversa la table basse de verre. Allongé sur le sol, il fixa avec fascination les formes qui se mouvaient avec grâce au dessus de lui. On appelait son prénom, mais il ne parvenait pas à répondre. Si il avait cru en Dieu, l'homme aurait pu croire qu'on l'avait puni pour ce qu'il avait fait à la fille. Peut-être y avait-il finalement une justice dans cette vie malsaine et désabusée. Il payait enfin le prix de ses erreurs. « Reste avec nous, Tobias ! On a appelé une ambulance, ça va aller. Reste avec nous, putain ! » Mais Tobias n'avait aucune envie de rester. Il avait à présent un choix à faire, et le choix était tout fait. A quoi bon s'accrocher ? Lutter pour quoi, pour continuer à se droguer ? Pour rendre sa femme malheureuse ? Pour que sa fille ait un jour l'occasion de lui dire « tu me fais honte » ? Pour qu'un jour la police lui tombe dessus pour la mort de la gamine aux yeux perçants ? Non, il devait s'en aller. Tout ira bien, je n'ai pas peur. C'est paisible de mourir, beaucoup plus que de vivre, aurait-il aimé dire à son ami pour le rassurer. Jusqu'à la dernière seconde, Tobias fixa le plafond, aveuglé par la lumière violente de la pièce.

TOBIAS EGLISFELD, HERITIER D'EGLISFELD CORP. TROUVE LA MORT DANS UNE CHAMBRE D'HÔTEL LONDONIENNE. Si les circonstances de la mort ont été dévoilées par les médecins et la police, il reste aujourd'hui encore un mystère à éclaircir : que faisait l'héritier d'Octave Eglisfeld au Royal Palace ***** ? Certaines rumeurs parlent de drogue et de trafics en tout genres. Toutefois, les proches de la victime assurent que Tobias Eglisfeld était un homme droit, et qu'il est impensable qu'il ait pu être au coeur d'affaires louches. Un regrettable accident pour un homme trop jeune, qui laisse derrière lui une épouse éplorée et une petite fille de trois mois. Les funérailles, ouvertes au public, auront lieu ce samedi.

L'EPOUSE DE TOBIAS EGLISFELD RETROUVEE PENDUE DANS LE HALL D'ENTREE DE LEUR MAISON. Depuis le décès de son époux, un mois plus tôt, l'on disait d'elle qu'elle était fragile et déséquilibrée. Soutenue par ses parents, ses derniers l'ont malgré tout retrouvée pendue à la rambarde de l'escalier de leur demeure. Sa mort a été un choc pour son entourage qui pensait que malgré le traumatisme subi, sa situation de future héritière de l'entreprise de cosmétique de ses parents et jeune maman lui permettraient de remonter la pente. Nous regretterons cette femme connue pour sa gentillesse qui militait pour les droits des femmes depuis de nombreuses années.

i j'avais été pauvre, est-ce que j'aurais été heureux ? Si j'avais été pauvre, est-ce que j'aurais été beau ? Aimé ? Est-ce que ma femme aurait pensé de moi que j'étais un bon époux ? Est-ce que j'aurais été immortel ? Je me demande si, à défaut d'avoir choisi d'où je viens, je peux encore choisir où je vais. Je pars en quête d'un grand Peut-Être.

pseudo sur internet ☩ la femme frigide, alaska. prénom ☩ justine   . âge ☩ dix-neuf ans. comment t'es arrivé(e) ici ? ☩ par bazzart bien sûr   . tu penses quoi de tout ça ? ☩ c'est magnifique, mais ça manque d'un smiley qui siffle.    le code ☩ validé par le bouclé.     un dernier mot ? ☩ jean-pierre.   
   

Nous sommes toutes d'accord pour dire que ta fiche est très bien écrite, tu maîtrises parfaitement ton personnage qui ne tombe jamais dans l'excès ou le mélodrame exagéré. Ton groupe était tout trouvé, bien que tu ne vas jamais dans le stéréotype de la méchante reine rouge, ce dont on te remercie.    Bonne continuation au pays des merveilles, hâte de voir comment ça va se passer pour Tobias

lors comme ça, t'es convaincu(e) que tu peux survivre ici, toi, petit tas de viande ? Vraiment ? Oh, très bien, tu pourras pas dire qu'on t'a pas prévenu, c'est à tes risques et périls de t'aventurer dans cet univers douteux. Qui plus est, tu veux savoir le meilleur ? Tu m'rappelles énormément quelqu'un qui habitait ici, qui appréciait ce monde malgré ses mauvais côtés, on dirait que t'es la reine de coeur, c'est étonnant comme les esprits peuvent se croiser. Quoi qu'il en soit, ces êtres ne sont plus là et c'est bien pour une raison, mourir une fois c'est une chose, claquer une deuxième fois et ici, c'est une autre histoire. Pour commencer, avant de t'offrir le repos du guerrier, tu vas devoir recenser ta face de rat, parce que certes les dieux du forums sont multi-fonctions mais il faut que tu bouges un peu toi aussi ! Ensuite, tu pourras en toute innocence te diriger vers les liens, les rps, c'est toujours plus amusant de butter du monstre à deux, ou plus, non ? Ceci étant fait, tu pourras toujours par extension, te créer une autre âme en peine, parce que plus y'a de fous, plus ça rigole dans les couloirs ! Et pour finir ? Rien, si ce n'est gaffe à ta tête qui peut bien vite tomber. (au cas où tu l'aurais pas remarqué, nous t'offrons 10 points pour ta validation, sicépabo ça ?)

Le staff de WHYDA te souhaite bon amusement, bon RP et bon décès !