conte-nous ta mort ☩ Un sourire, un signe de la main. Une route, une voiture. La peur. Mon corps a bougé de lui-même. Je me suis jeté sur la route, bousculant la blonde. Bruit de frein, un chien qui aboie, une douleur. Je vole, j’ai mal. Je finis sur le pavé. J’ai mal. Un cri, je n’arrive plus à parler, à m’exprimer. Je ne vois plus que des silhouettes, je sombre. Tout est noir. Je reprends conscience plus tard. Il y a de l’agitation. J’ai mal. J’aimerais qu’ils se taisent. Je crois que je suis dans une ambulance. Une main sert la mienne. Je veux la serrer aussi mais je n’ai plus de forces, je ne parviens à rien. J’entends vaguement mon nom. « Niall ! Niall ! » Il y a un écho monstre. J’essaye de grimacer mais je sens mes forces me quitter. Finalement tout est à nouveau noir. Je suis Niall Southway et je suis mort à l’âge de trente-huit ans fauché par une voiture pour sauver ma petite sœur.

que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ C’est pour le moins… Surprenant… Je ne m’attendait pas à devoir vivre une seconde galère pareille après ma mort. Au moins ici je ne suis pas le seul con qui galère pour survivre. Certes, la survie, c’est une autre paire de manche ici mais au moins on est tous logé à la même enseigne. C’est pas grand-chose mais c’est suffisant pour me faire sourire de temps en temps. Un monde pourri ou un autre, je fais pas vraiment de distinction.

et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩ J’aime bien trainer à la vallée des larmes. On y trouve de l’eau et des plantes comestibles. Le paysage est agréable à regarder. Il y fait humide pour dormir mais j’ai été un vagabond en Écosse. L’humidité ne me fait pas peur. C’est un endroit où j’aime aller pour me perdre dans mes pensées. M’asseoir au bords de l’eau, fermer les yeux et essayer de comprendre ce que je fous ici.

☩ Je suis accro à la cigarette. Du moins je l’étais de mon vivant. Depuis que je suis arrivé à Wonderland, je suis obligé de me sevrer. Il me restait trois paquets complets dans ma poche au moment de ma mort. Je ne fume que lorsque je suis réellement en manque, histoire d’économiser un peu les quelques cigarettes qu’il me reste. C’est pas ici que je vais en trouver… ☩ De mon vivant je partageais toute ma nourriture avec mon chien, Graeme. On était tous les deux dans la merde, il y avait pas de raison que je mange et pas lui. ☩ Quand je suis menacé, je n’hésite pas à me défendre. Je sais cependant reconnaître une cause désespéré. La fuite est donc à mes yeux une solution acceptable. ☩ Je n’ai pas vu tant de différence dans mon quotidien depuis que je suis à Wonderland si ce n’est que je n’ai plus à mendier. Clochard pour clochard, le lieu n’a pas tant d’importance que cela… ☩ Il s’avère que je suis plutôt bon chasseur. Je suis globalement plutôt doué pour la survie. En tout cas je m’en sors sans doute mieux que ceux qui ont passé leur vie dans un lit confortable avec trois repas par jour. ☩ Avec moi c’est marche ou crève. Si j’avais eu un semblant de pitié pours mes semblables lors de ma première vie, ce n’est plus le cas. Si tu veux mon aide, t’as intérêt à te montrer utile et a suivre le rythme. ☩ Je ne fais pas partie de ces râleurs qui ferait tout pour quitter Wonderland. Certes, s’il était possible de revenir à Londres, je ne dirais pas non mais si j’ai bien tout saisi, nous sommes tous mort… Il y a donc peu de chance que ce soit possible. Sinon ça se serait. ☩ Ma théorie personnelle est que je suis dans le coma. Cette théorie est peut-être un poil optimiste mais cela m’étonnerait que la mort ressemble à cela... ☩ Je suis quelqu’un de plutôt solitaire. Je n’ai plus vraiment l’habitude des relations sociale. Ce qui fait que je suis parfois un peu rude sans le vouloir. ☩ Vu que je me déplace principalement à pied, j’ai une plutôt bonne endurance physique. Je peux marcher longtemps sans me fatiguer.

a vie n’est pas une chose toute douce, une peluche que l’on peut serrer dans ses bras. Elle n’a rien de réconfortant et elle est sans pitié. Lorsqu’elle a quelqu’un dans le collimateur, elle le bombarde jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, jusqu’à ce qu’il ne rêve que d’une chose ; que cela s’arrête, que la douleur cesse, que le repos soit enfin possible. Je ne me plains pas. J’ai apprit à vivre au jour le jour avec ce que l’on me donnait, bricoler des possibilités, m’arranger pour avoir de quoi manger et si possible avoir aussi un paquet de cigarette dans la poche. Seulement, ne vous attendez pas à lire l’histoire d’un petit bourgeois qui a eut le cul baigné dans le beurre depuis sa naissance. Mon histoire, ma vie n’a rien d’héroïque ni de passionnante. Elle est juste ce qu’elle est, une suite de malchance et d’évènements foireux. Ce n’est pas l’histoire motivante d’un jeune cadre qui monte les échelons mais celle d’un homme et de sa déchéance, de sa longue descente aux enfers. Cet homme, c’est moi, Niall Southway.

Je ne serais vous raconter mon histoire sans commencer par le début, par mes origines et mes proches. Je suis né à Édimbourg dans une famille de classe moyenne. Mes parents étaient des gens bien, des gens comme vous pouvez en croiser partout. Elle était pharmacienne, il était informaticien spécialisé dans les réparations. J’étais leur premier enfant. Un accident. Ils n’avaient pas les moyens de m’élever compte tenu du fait qu’ils venaient de s’acheter une petite maison. Ils ont cependant décidé de garder leur premier enfant, faisant de leur mieux, travaillant comme des forcenés pour arriver à joindre les deux bouts. Je ne me souviens pas de cette époque mais j’en ai longtemps entendu parler. J’avais trois ans lorsque ma petite sœur vit le jour. Olivia. Je n’eus aucun frère et ce fut ma seule sœur. Globalement j’étais bon élève. Mon enfance s’est bien passée.

C’est vers mes quinze ans que les choses ont commencé à déconner. Le besoin de jouer le paon devant les autres jeunes. J’ai commencé à fumer. Pour commencer c’était en cachette de mes parents mais ils ne tardèrent pas à s’en rendre compte. Comme tout parent ferait, ils m’interdirent la cigarette et se firent plus strict. Cela faisait trois mois déjà que je fumais de manière régulière. Par pure dignité mal placée, j’ai commencé à sortir et à prendre des drogues dont j’ignorais jusqu’au nom. J’étais de moins en moins chez moi, petit adolescent décérébré. Un matin, je me suis même réveillé sous un pond sans le moindre souvenir. J’ai commencé à perdre du poids. Ce manège dura trois ans. Trois ans pendant lesquels mes parents essayèrent de faire leur possible pour me ramener sur le droit chemin. De mon côté, j’avais prit l’habitude de me servir dans les stocks de la pharmacie où travaillait ma mère. Je ne pense pas qu’elle s’en soit rendue compte un jour… En tout cas elle ne m’en a jamais rien dit. Mes notes chutèrent. C’est en trichant et en tuyautant que j’eu mon diplôme. J’avais presque dix-neuf ans. C’est à ce moment là qu’Olivia commença aussi à fumer. Ce fut la sonnette d’alarme pour mes parents. J’eux à peine le temps de dire ouf que j’étais placé en centre de désintoxication.  J’y passai de très mauvais moment. Le sevrage n’est jamais chose facile et agréable. Je vous passerais les détails glauques. J’y passai pas mal de temps. Parfois Olivia passait me voir. Elle m’amenait quelques livres et on jouait aux cartes en parlant de tout et de rien mais surtout pas de nous ou de nos parents. Ces moments là étaient plutôt paisible et agréable. C’était ma petite respiration. Finalement elle finit par passer me voir toutes les semaines. Cela nous rapprocha tous les deux.  Lorsque je sortis enfin, il n’y avait qu’elle pour m’accueillir. Le message était clair. Je me souviens avoir vu les longs cheveux blonds d’Olivia sur le parking, alors qu’elle était appuyée contre une voiture et allumait sa cigarette. Ce jour là on prit le bus pour rentrer à la maison. Bizarrement aucun de nous deux ne prononça un mot. La magie des moments passés ensemble était partie.

Et nous revoici à la case départ. La relation tendue avec mes parents, ma sœur qui effectuait la même descente que moi. L’espace de quelques mois je fis mon possible pour la protéger des vices dans lesquels j’étais tombé. Je me fis plus protecteur que jamais, devenant le grand frère chiant et surprotecteur. Je recommençai vite à fumer. Olivia portait tout le temps cette odeur de cigarette, il n’avait pas fallut attendre longtemps avant que je ne lui taxe sa première clope. Un soir, un homme ramena Olivia chez nous en voiture. Moi, j’étais assis sur les escaliers de l’entrée pour fumer une cigarette. J’observai premièrement la scène en silence. L’homme ouvra la porte à Olivia et elle sorti du véhicule. Il ne fallut pas longtemps avant que je n’identifie le fait qu’elle soit saoule. L’homme se montra insistant, quémandant baisers et caresses. Quand je le vis serrer ma sœur contre lui et lui peloter les fesses, je bougeai presque tout seul. Je me levai et me dirigeai vers eux d’un pas rapide. Je les séparai assez violemment. Ma sœur ne voulait pas de ça et il allait trop loin. Je jetai un bref regard à Olivia. Elle allait bien. « C’est quoi ton problème ducon ? » Je reportai mon attention sur l’homme qui ne tarda pas à me bousculer. Il empestait l’alcool. Je ne distinguais pas bien son visage à la lumière des lampadaires mais cela avait peu d’importance. Mon poing partit tout seul. Il alla s’écraser sur le visage de l’inconnu. « Touche pas à ma sœur connard » L’homme en redemanda. Je ne suis pas particulièrement doué pour me battre mais il était pratiquement ivre mort et avais donc de très mauvais réflexe. Ce soir là, j’ai presque tué un homme. Je fus mit en détention l’espace de 24 heures. Lorsque je rentrai chez moi, ce fut pour trouver une valise toute faite qui m’attendait. C’était la goute d’eau qui avait fait déborder le vase pour mes parents. « Tu es majeur maintenant. Débrouille-toi par toi-même à l’avenir »

Alors je partis. Je pris le temps de dire au revoir à Olivia et ne dis pas un mot à mes parents. J’avais de l’argent sur mon compte en banque. De quoi survivre les premiers mois. Les premières années je suis resté à Édimbourg. J’ai vécu d’emplois pourris à mi-temps et j’ai dormi dans les hôtels les plus miteux que j’ai trouvé. J’avais vingt-huit ans et j’étais livreur de pizza. Vous imaginez un peu les perspectives d’avenir que j’avais… Un soir, alors qu’il devait être une heure du matin passé, j’avais une livraison à faire à une jeune femme. Lorsque j’arrivai la porte était ouverte. Je commençai par sonner. Lorsque je n’eux aucune réponse, je fini par entrer. Les lumières étaient allumés, c’est qu’il devait bien y avoir quelqu’un non ? Je tombai sur le corps agonisant de ma cliente. J’appelai une ambulance et essayai d’endiguer les hémorragies dont elle souffrait. Elle ne tarda pas à mourir. Elle me claqua entre les doigts que je n’entendais même pas encore les sirènes de l’ambulance. Les secours me retrouvèrent couverts de son sang alors que je la tenais dans mes bras. J’avais cédé au choc et à la panique. Une femme venait de mourir dans mes bras. J’étais totalement en pleine crise de panique. La police arriva à son tour et  ils commencèrent à poser leurs questions. Moi, je ne pouvais pas détacher mon regard du sac mortuaire dans lequel la jeune femme avait été installée. « J’ai rien pu faire… » C’était tout ce que j’arrivai à marmonner. Finalement un ambulancier remarqua mon état et demanda aux forces de l’ordre de me laisser en paix pour la soirée. Cette nuit fut longue. Très longue.

Le lendemain j’en ai était venu à la conclusion que je risquais d’être accusé du meurtre. Ne voulant pas d’ennuis, je fis mes affaires et levai le camp. Je démissionnai et utilisai mes maigres économies pour quitter Édimbourg. Je quittai même l’écosse pour l’Angleterre. J’arrivai dans un petit village anglais sans le moindre sous en poche. Je commençai à faire la manche, me déplaçant tout le temps, me dirigeant vers les grandes villes. Je découvris les jeûnes de plusieurs jours, je goûtai à nouveau au manque de nicotine. Sur la route je me fis un nouvel ami ; un chien qui avait tout autan que moi. C'est-à-dire rien du tout. Un vieux sac à puce. Je partageai une partie de mes repas avec lui. Au début, je l’appelais « mon pote » pour ne pas avoir à lui donner un nom et finalement c’est resté.

Lors de ces années d’errances je réalisai plusieurs choses dont je ne suis pas très fier. Vol à l’étalage, à la tire, parfois des arnaques. Tout était bon pour subvenir à mes besoins. J’ai trempé dans des choses pas très nettes. J’ai vendu des drogues à des gamins qui n’avaient pas quinze ans. J’ai manqué me retrouver au trou à plusieurs reprises mais on vit de ce que l’on peut. J’ai même participé à des casses un peu plus organisés que mes petites occupations personnelles. Ca arrondissait les fins de mois, ça mettait un peu de beurre dans les épinards. Assez étonnement j’ai plutôt vite apprit. Je suis assez rapidement devenu plutôt agile avec mes mains, devenant l’un de ces pickpockets des métros. J’ai eu des piques d’activités dans ce domaine. Cela n’a duré que trois ans tout au plus mais ce fut trois années où je mangeais tous les jours à ma faim et où je dormais dans des petits hôtels miteux. C’était pas le grand luxe mais au moins je pouvais prendre une douche et monter le chauffage lorsqu’il faisait froid.

Je passai ainsi dix ans à errer sans domicile en Angleterre. A  aucun moment je ne réussis à redresser la barre. Les maigres sommes d’argent avec lesquelles je vivais fondaient comme neige au soleil sous le prix de la nourriture, de l’eau et des clopes. En dix ans de vie solitaire sans le moindre sous, je n’avais pas réussit à gérer cette addiction, à la jeter aux oubliettes. Alors que cela faisait près de neuf ans que je vivais ainsi, j’entrepris de remonter à Édimbourg pour peut-être prendre des nouvelles d’Olivia si j’arrivais à la retrouver. Pote était mort il y avait quatre hivers de cela. La maladie et la vieillesse avaient eut raison de lui. J’avais trouvé un autre chien abandonné que j’avais nommé Graeme. Lorsque j’arrivai à la maison dans laquelle j’avais grandit, je l’observai quelques jours. Mes parents y habitaient toujours. Du moins ma mère y habitait toujours. Elle vivait avec un autre homme. Il n’y avait plus de trace d’Olivia. Elle avait sans doute du partir vivre sa vie depuis longtemps. J’attendis qu’ils sortent de nuit, sans doute pour aller au restaurant pour rentrer par la fenêtre de mon ancienne chambre, comme je l’avais tant fait dans ma jeunesse. J’y découvris ma chambre telle que je l’avais laissée. Je ne m’y attardai cependant pas, allant chercher des informations sur Olivia. Je fini par trouver une carte postale qui datait d’il y a quelques jours. Elle était encore posée sur la table de la cuisine, attendant d’être collée au frigo ou quelque chose du genre. Elle venait de ma sœur. Elle était partie vivre à Londres depuis quelques années et elle avait l’air de s’y plaire. Sur la carte elle avait indiqué son nouveau numéro de téléphone en précisant qu’elle appellerait dans les jours à venir. Je ne me fis pas prié longtemps et attrapai le téléphone, composant son numéro. Ce fut la voix d’un homme qui répondit. Je demandai à parler à Olivia. Lorsque sa voix s’échappa du téléphone j’eu un moment de flottement, ne sachant trop comment réagir. Près de dix ans que je n’avais pas entendu la voix de ma sœur.

Finalement, je lui annonçai que je redescendais à Londres d’ici quelques semaines. Elle me demanda de l’appeler quand je serais dans le coin. On ne parla pas longtemps. Je du raccrocher et sortir en vitesse. Je ne voulais pas me faire attraper par ma mère chez elle alors qu’elle n’était pas là. De toute manière, je n’avais aucune envie de croiser la personne qui m’avait mise à la porte sans même s’inquiéter du fait que j’ai un endroit ou dormir ou non. Avant de sortir je ramassai une vieille photo de ma sœur et moi que je glissai dans la poche intérieure de ma veste. Je me mis donc en route pour Londres. Lorsqu’on se déplace presque exclusivement à pied, qu’on n’a pas prit de douche depuis un moment et qu’on n’a pas la moindre pièce en poche, il est difficile de se faire prendre en stop ou de voyager en transport en commun. Cela prenait donc un certain temps… Il me fallut deux semaines pour rejoindre Londres.  Lorsque j’y arrivai j’utilisai les quelques pièces que j’avais gardé précieusement au fond de ma poche. J’utilisai l’une des rares cabines encore en état de fonctionnement et composai le numéro que j’avais précieusement gardé dans ma poche, sur un vieux bout de papier à moitié déchiré.

On se donna un lieu de rendez-vous. Depuis le temps que j’étais parti… Que nous ne nous étions plus vu… J’étais comme sur un nuage. J’étais dans l’attente. J’arrivai sur place plusieurs heures avant celle du rendez-vous. J’avais fait un effort pour ne pas sentir le bouc. A vrai dire j’avais un peu pratiqué le vol à la tire lors de ma descente à Londres. Je n’aimais pas trop faire ces choses là mais parfois nécessité fait loi. Je ne voulais pas qu’Olivia sache que je suis un loqueteux qui vie dans la rue. Je m’étais racheté des vêtements pas trop chers mais qui tiennent chaud. Après tout c’est ça qui importe pour quelqu’un qui dors dans la rue… Et quitte à m’acheter des nouveaux vêtements, autant qu’ils soient utiles. Pour une fois je ressemblais donc à un citoyen normal. Graeme était là. J’avais profité d’avoir un peu d’argent en poche pour lui payer un tour chez le vétérinaire pour quelques vaccins. C’était moins cher pour les animaux trouvés en rue. J’avais utilisé ce qu’il me restait pour m’acheter des cigarettes. Cela faisait trois paquets de cigarettes. Les nuit étaient froides en hiver et il était agréable de s’en griller une dans ces cas là. Cela faisait un moment que j’attendais lorsque je la vi arriver, son époux à ses côtés. Ils arrivaient à ma hauteur lorsqu’Olivia se rendit compte qu’elle avait oublié quelque chose dans leur voiture. J’étais en train de faire connaissance avec son époux lorsque je vis le chauffard arriver de loin. Olivia ne l’avait pas vu. Mon corps sembla bouger de lui-même. Je m’élançai vers la route et y bousculai ma sœur. Je n’avais juste pas prévu que ce serait moi qui me prendrait la voiture de plein fouet. C’est idiot, c’est bête. Après tout ce que j’ai traversé c’est ainsi que je suis mort. Écrasé par une voiture. Pathétique. Pitoyable. Cet ainsi que se fini mon histoire. Je vous avais prévenu. Je n’ai rien d’un héro, je n’ai pas eut une vie passionnante. Je ne suis rien qu’un mec qui a creusé sa propre tombe, un mec qui a pas eut de chance. Du moins c’est ce que je pensais lorsque j’ai senti la vie me quitter dans l’ambulance…

pseudo sur internet ☩ NyxBanana. prénom ☩ Nyx. âge ☩ 20 ans. comment t'es arrivé(e) ici ? ☩ Je suis un membre du staff d’un forum top-partenaire et je bave sur WHYDA depuis un moment maintenant. Et me voici enfin.    tu penses quoi de tout ça ? ☩ Ca manque de tarte aux citrons… Sinon c’est parfait. le code ☩  zozor agrees.  un dernier mot ? ☩ Bananas are good.

Je me répète, j'ai beaucoup aimé ta fiche, tout comme j'aime beaucoup ton style d'écriture. Je plussoie mes camarades, c'est rafraîchissant de voir Fassbender illustrer un personnage sortant de ce que l'on voit habituellement avec lui sur les rpg, surtout quand c'est bien maitrisé. Allez, trève de blabla, j'te valide !   

lors comme ça, t'es convaincu(e) que tu peux survivre ici, toi, petit tas de viande ? Vraiment ? Oh, très bien, tu pourras pas dire qu'on t'a pas prévenu(e), c'est à tes risques et périls de t'aventurer dans cet univers douteux. Qui plus est, tu veux savoir le meilleur ? Tu m'rappelles énormément quelqu'un qui habitait ici, qui appréciait ce monde malgré ses mauvais côtés, on dirait que t'es le chat du cheshire, c'est étonnant comme les esprits peuvent se croiser. Quoi qu'il en soit, ces êtres ne sont plus là et c'est bien pour une raison, mourir une fois c'est une chose, claquer une deuxième fois et ici, c'est une autre histoire. Pour commencer, avant de t'offrir le repos du guerrier, tu vas devoir recenser ta face de rat, parce que certes les dieux du forums sont multi-fonctions mais il faut que tu bouges un peu toi aussi ! Ensuite, tu pourras en toute innocence te diriger vers les liens, les rps, c'est toujours plus amusant de butter du monstre à deux, ou plus, non ? Ceci étant fait, tu pourras toujours par extension, te créer une autre âme en peine, parce que plus y'a de fous, plus ça rigole dans les couloirs ! Et pour finir ? Rien, si ce n'est gaffe à ta tête qui peut bien vite tomber. (au cas où tu l'aurais pas remarqué, nous t'offrons 10 points pour ta validation, sicépabo ça ?)

Le staff de WHYDA te souhaite bon amusement, bon RP et bon décès !