conte-nous ta mort ☩ Il parait que la mort est beau voyage, qu'importe les circonstances Il parait qu'elle est belle, mais elle ne sait pas, elle ne sait plus, elle n'a jamais su. La mort, elle n'en a jamais eu peur, elle a toujours voulu la prendre à bras le corps, elle a toujours voulu la repousser, pour voir jusqu'où le jeu pouvait aller, jusqu'où le jeu pouvait prendre. Mais elle a perdu. Dans ses airs de petits anges, la blonde a perdu au jeu avec la mort. Et ce, dans la parfaite règle de l'art du : mauvaise endroit au mauvais moment. Il a fallu combler le manque quand son prince partit ailleurs. Elle a longtemps voulu le rejoindre, lui demander pardon, mais sa fierté mal placée l'a toujours fait faire deux pas en arrière, mais si elle s'était décidé plutôt, et fait trois pas en avant, elle ne serait pas prise une balle perdue. Une fusillade, un règlement de compte. Elle était là au mauvais endroit au mauvais moment.

que penses-tu du pays des merveilles actuel ? ☩ Avant elle aurait parlé du livre, elle aurait parlé de des frères Grimm en affirmant que c'est un monde qui n'a pas lieu d'exister ailleurs quand dans les rêves, et maintenant que la mort la mener dans ce lieu dont elle connait le chemin, elle ne sait pas, elle ne sait plus. Ses yeux ne cesseront jamais de s'émerveiller devant l'étrangeté de ce monde. Elle n'a jamais trouvé un lieu où s'arrêter, et ses yeux notent, observe, elle prend note de ce qu'il se passe autour d'elle. Elle pourrait croire amoureuse d'un monde aussi étrange, mais elle sait qu'il n'est pas réel, ou du moins, elle le croit assez fort. La mort apporte son lot quotidien de doutes, et le fait de vivre dans ce monde en fait partie. Mais il manque quelque chose dans ce paysage qui bascule entre la douceur et l'obscurité, il manque une partie d'elle-même, et ce monde aurait beau l'intrigué, rien ne changera. Ou pas assez pour qu'elle oublie la vie, et Manoah..

et sinon, tu dois bien avoir un endroit préféré en ce lieu, non ? ☩ Elle n'a pas pris le temps de s'attacher aux lieux, aux choses. En mouvement, tout le temps, sans cesse, elle n'oublie pas qu'il y a un autre monde, et là, il y a ces lieux qu'elle chérit tant, avec une tendresse infinie. Dans ce monde où la mort l'a mené, rien ne lui a fait battre son coeur, et si Ilda ne cesse de poser des questions pour ses fleurs (cfr : les fleurs de la petite Ida ; Grimm )  Izia ne sait pas si elle en a un qu'elle favorise plus qu'un autre, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a besoin de voir autre chose, tant qu'elle se sentira vidée.

☩ Amoureuse, elle ne l'a été que deux fois. Un crapaud, et un prince, et si le crapaud est retourné dans sa marre, le prince est resté à ses côtés. Grande rêveuse, elle a vécu un amour presque parfait dans les bras de son prince. Mais la vie est une vicieuse, et lance le destin contre ceux qui ont tout pour être heureux, mais elle se laisse consumée par son amour pour Manoah, même ici. Dans son regard de petite fille, il a été le seul à valoir la peine, ou le seul à l'aimer à sa juste valeur. Mais il n'y a pas d'excuse, quand on aime.  ☩ Elle possède trois tatouages, des confiseries, un cupcake et une étoile,  derrière l'oreille avec le " Eat me." Sous son sein gauche, elle une  fiole à l'effigie d'une des fioles de plasmide, dans Bioshock, où il est écrit "Drink me", ainsi qu'une clé en forme de Keyblade, dessin trouvé dans une chambre d'enfant., sur le bas du bassin, à droite. Enfantins, ses tatouages lui rappellent une époque où tout allait bien. Une époque avec lui. Une époque où tout n'a jamais semblé aussi parfait. Si les tatouages sont à vie, il permet de lui rappeler l'importance de ce qu'elle a de plus cher
. ☩ Izia a laissé tomber l'école à seize ans, pour les beaux yeux d'un homme et aussi pour ne pas rentrer seule chez elle. Parce que la solitude est quelque chose qui lui fait peur, d'être seul quand on passait presque toute sa vie avec quelqu'un à ses côtés Être seule, c'est quelque chose qu'elle n'aime pas. Si elle n'a pas peur de la mort, son amie la solitude lui fait bien plus peur. Plus sournoise, plus subtile, elle vient prendre le coeur de l'autre, et le sien avant qu'on puisse la repousser, et elle vous laisse là, fière de du résultat. ☩ Elle n'a jamais vécu dans un appartement de plus de deux pièces, si dans son enfance et adolescence, elle a vécu dans une pièce, elle vécut dans le même genre d'appartement avec Manoah, le crapaud avant lui posséder une maison dont les pièces qu'ils partageaient étaient communes à tout le monde, elle ne peut pas dire non plus qu'elle vécut dans cette maison. Puis, avec son prince, ça était autre chose, tout aussi miteux, un matelas à même le sol, mais comme des enfants, ça a été leur monde à eux, un monde où personne n'était là, où il avait juste eux deux.  ☩ Elle aime dévorer les livres, elle a lu énormément, petite fille, adolescente ou avant, elle n'a jamais arrêté de lire, et son livre favori, enfin ses livres favoris, restent celle d'une auteure Delphine de Vigan, dont No et moi et les Jolis garçons ont fait battre son coeur, et les contes d'une fille qui tombe dans un monde parallèle aussi. Mais elle dévore aussi les autres livres. Surtout les livres d'Emily Brontë et de Charles Baudelaire. Un petit coin de rêve, juste ça, c'est ce qu'à créer les livres, et tout ce qu'elle a pu créent aussi, parce que l'argent n'est jamais tombé du ciel. ☩ Elle a une gueule d'ange, et un comportement d'enfant. Izia est une gamine, elle n'a jamais vraiment grandi, de toute façon. C'est une gamine qui s'extasie devant des poupées de porcelaine, ou un dessin animé, même si elle en a vu peu. Qu'importe ce qu'elle a vécu, elle a toujours été une fille qui n'a pas grandi, Peter pan aurait pu être un ami, il lui aurait expliqué comment il faut faire pour ne pas grandir, mais il n'existe pas, et elle a du mettre son côté enfantin dans une boite. Mais il ressort souvent, surtout quand ses yeux se perd dans ce qui l'entoure, il lui est arrivé de chasser les papillons ou d'attraper des escargots à dix-neuf ans.  ☩ Mistral Gagnant. Elle a entendu cette chanson dans un bar ou une maison qu'elle s'est amusée à voler, elle ne sait plus, mais elle connait les paroles par coeur, si elle ne connait rien du français, les paroles de la chanson sortent de sa bouche presque aussi bien qu'un bilingue, mais elle l'a souvent murmuré à Manoah, quand ses mains ont caressé son visage, ou son oreille a entendu son coeur battre. Et elle murmurait les paroles, pour sceller son amour; leur amour, celui qui dure toujours, celui qui vaut la peine.  Mistral gagnant trouve encore le chemin de ses lèvres, et les paroles, elle les connait toujours aussi bien ☩ Elle n'a jamais rien compris à la technologie, l'argent n'étant pas ce qui coulait à flot, il a fallu faire des choix, de toute façon, entre Manoah et Google, elle a vite fait le choix En fait, elle n'a jamais aimé ses moyens de communication, elle n'a jamais été fan d'un ordinateur portable ou d'un cellulaire, elle a téléphoné à la cabine téléphonique d'en bas de l'immeuble où elle vivait Ca parait ridicule, mais après, il a fallu prendre un téléphone, elle s'est  vite retrouvé perdue, elle s'est vite perdue, et n'a jamais changé de GSM de toute façon, si elle a su répondre au téléphone et aux messages, elle n'a pas cherché plus loin Il n'y a que Manoah, alors pas besoin de garder un téléphone ultra performant. Et puis entre avoir la personne en face et l'avoir au téléphone, pour Izia, le choix est vite fait. ☩ S'il lui est arrivé à vendre son corps, aujourd'hui, elle ne serait plus le faire. Les choses ont changé, elle a grandi, elle est devenue quelqu'un d'autre, avec Manoah. Et puis, avec son prince, pas besoin d'aller offrir son corps à d'autres personnes, à d'autres inconnus. Manoah a été sa corde de sortie, celle comme dans les jeux Pokemon, mais au lieu de sa sortir d'une grotte ou d'un lien, il l'a sorti du bordel qu'était sa vie. Et quand il est parti, le coeur a suivi avec. Amoureuse jusqu'au bout des ongles, elle n'a pas voulu voir son prince dans les bras d'une autre, mais on ne peut pas forcer les gens à vous aimer.  

Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?

La frêle silhouette blonde court avec ses enfants dans ses bras, Édimbourg n'a jamais été la ville de son coeur, et la fuir reste la meilleure solution. C'est ce qu'elle a trouvé de mieux, de toute façon, courir pour fuir, avec ses deux enfants. La violence de son mari l'a prise trop tôt, et le courage de le fuir l'a prise trop tard. Il va falloir trouver une solution. Elle a tout pris chez elle. Argents, vêtements, il n'est pas là, il n'est pas là, alors, il faut prendre tout ce qu'on peut, hein les enfants ? Ils n'ont que quatre ans et six ans. Il va falloir les aider à grandir seule. Il n'y a que l'enfant de six ans, sons fils, qui a connu les coups de son frère, pour protéger sa soeur, c'est ce qu'il a dit à maman, il veut protéger Kurtis. Elle est petite, papa va la casser. Ashton a toujours protégé sa soeur, il a essayé. Dans leur course infernale, Londres a été leur dernier arrêt, plus d'argents pour la grande Europe. La mère s'est démerdée. Les petits boulots pour un appartement une pièce dans un sale état, et quand ça n'a pas suffi, elle a laissé les hommes la toucher. Elle a tout fait pour ses enfants, Kurtis et Ashton le savent. Ashton a aussi compris que sa petite soeur, il fallait l'aider, pour qu'elle soit une princesse. Alors, il a aidé la petite blonde à apprendre à compter, à lire, toute seule, sous la lueur d'une bougie ou d'une petite lampe. La petite Kurtis n'a jamais été à l'école, elle sait être ce qu'elle est grâce à son frère, lire, écrire, et même apprendre à bien parler aussi. Pour ne pas qu'on remarque qu'elle est la fille d'une catin, ou qu'elle est pauvre. Ashton a fait les sacrifices pour Kurtis, il lui a même dit de ne plus s'appeler Kurtis. Papa va te découvrir, ce n'est pas bien, prends Izia, comme maman t'appelle, c'est joli, ça te va bien, et ça fait fille, n'est-ce pas, ma princesse ? Princesse à la santé fragile, quand elle tombait malade, il fallait les médicaments, alors Ashton a volé, et quand Izia fut assez grande, il lui a montré comment faire. Pour aider maman sans qu'elle subisse la violence des hommes. La petite a vu son frère en héros, c'était la seule figure masculine qu'elle a réellement connue. Et elle a toujours admiré son frère pour essayer de rendre la vie un peu plus douce, un peu plus tendre. S'il n'y a eu que deux ans de différence entre le garçon et la fille, la maturité a été la même, parce que vivre avec rien leur apprit que si tu veux quelque chose, il fallait se battre. Et jusqu'au douze ans d'Izia, ils se sont battus pour vivre, la blonde a toujours protégé son frère, et son frère a toujours protégé la blonde. Si l'un était menacé par un autre, c'était l'autre qui se prenait le coup. Les sacrifices ont été petits, à l'époque, et puis, quand ils ont retrouvé leur appartement vide, ils ont compris que les petits vols et les petites conneries ne suffiront pas. Et s'il voulait garder l'appartement aussi, Ashton a laissé sur le côté l'apprentissage de sa soeur, il a laissé tombé aussi le sien, il fallait se démerder, pour qu'Izia ne devienne pas une princesse. Ils ont cherché après leur mère, en vain, et Ashton a vu sa soeur pleurer pour de vrai, si elle n'a pas fait de caprices, elle a souvent simulé les pleurs, mais la voir là lui a arraché le coeur plus qu'il n'aurait cru. Sa princesse pleurer. Il va falloir se battre. C'est ce qu'il a voulu, toujours voulu. Il a trouvé un métier pas très propre dans le milieu de la drogue et à forcer sa soeur suivre les chemin de l'école, pour de bon, pour ne pas la voir dans ses pâtes, et ne pas la mettre en danger. Il n'a pas eu le choix, les petits boulots dans lesquels il avait tenté sa chance n'ont rien donné, trop jeune. C'était un gosse de quatorze ans. Elle était où, sa mère ? Mais personne n'a appelé les services sociaux, pas assez sales, peut-être, et puis, quand il amener Izia à l'école, ça n'a jamais frappé les gens. Il s'est arrangé pour qu'elle soit toujours propre, quitte aller régulièrement à la piscine. Puis, Izia est devenue une vraie fille, il a essayé d'expliquer ce que c'était, qu'elle était prête pour tomber enceinte, il a tenté de lui expliquer. C'était un frère, une mère et un père pour la petite blonde. Mais les choses changent vite. Elles changent tout le temps.

Parfois, ça me tue, la façon dont les gens meurent.

Si son frère s'est démené pour qu'elle puisse aller à l'école, elle a toujours eu la tête vers la fenêtre, être enfermée entre quatre murs n'a jamais été ce qu'elle a voulu, apprendre oui, mais pas sous la contrainte des devoirs et des leçons, elle n'a jamais aimé ce système, et a toujours trouvé un moyen à se soustraire à ces classes mornes, et puis, elle n'a jamais aimé le comportement de filles, des petites pimbêches qui trouvaient plus important le dernier truc à la mode que la nourriture qu'elles gaspillaient. Ses valeurs n'ont jamais été celles des autres filles, et la blonde s'est tournée chez les garçons, naturellement, elle a trouvé l'intérêt dans les deux sexes et elle ne sait pas dire si elle est hétérosexuelle ou homosexuelle, elle aime les deux, elle ne sait jamais poser la question, la blonde a juste trainé avec des garçons, souvent trop vieux ou jamais assez bien, jamais des garçons comme il faut. Peut-être à avoir son frère à trainer dans des milieux illégaux, elle s'est empressée de tomber sur le même genre de mec. Elle se ne pose plus, maintenant, et puis à l'époque, les garçons qui ont un mauvais genre ont toujours su éveiller sa curiosité. C'est presque naturellement que les conneries ont suivi. Si à douze ans, elle a perdu sa virginité à quatorze ans, sur la banquette arrière d'une voiture, son meilleur ami de l'époque. À treize ans, ça a été son premier joint, et tout ça, dans le dos d'Ashton, il a du s'absenter plus souvent, passer les nuits dehors. Elle l'a vu s'éloigner sans qu'elle puisse ne rien dire, et son coeur s'est brisée petite à petite. Elle s'est perdue dans les bras de ses hommes plus forts, plus grands, elle s'est perdue dedans pour oublier que la maison était vide. Petite princesse qui n'aime pas être seule, et elle sait que son frère ne veut pas qu'elle le suive. Alors, elle aussi a découché, elle a rencontré Kira, elle a toujours appelé comme ça, ou juste qu'il ne lui a jamais dit son nom. À quinze ans, elle est tombée amoureuse. Le vrai, le grand. Celui avec un grand A. Kira, c'était le genre de mec qui fait croire qu'il est inaccessible, celui qui se fait attendre, mais qui sait quand prendre la petite princesse. C'est celui qui adore avoir des filles dans ses bras, des différentes, surtout quand elles sont naïves, Kira a voulu Izia, il l'a eu. Petite princesse, c'est comme ça qu'il l'a appelé, tout le long qu'il a joué avec elle. Il s'est renseigné sur elle. Il a fouillé dans son passé, il sait ce qu'elle n'a jamais dit. Il a voulu jouer, et l'avoir. Elle n'a rien à perdre, de toute façon, alors, quand il l'a jeté comme toutes les autres. Elle a pleuré longtemps, juste assez pour qu' Ashton voit sa soeur s'effriter un peu comme lorsque leur mère est partie. Il n'a jamais été dans la demi-mesure, il n'a jamais été dans la délicatesse. On ne lui a pas appris, de toute façon. Il y a eu des mots, plus forts l'un comme l'autre. Il y a eu des mots plus violents, que ce soit d'Izia ou d'Ashton. Elle l'a vu prendre ses valises après son : je te déteste, elle lui a supplié de rester, de ne pas la laisser seule, mais il est parti, sans un au revoir. Izia s'est vue seule dans un appartement qu'elle ne pourra jamais payer. Elle a vu son héros prendre la porte, la moitie de son coeur avec lui. Mais seule, elle ne savait pas s'occuper de l'appartement, alors, elle a téléphoné à Kira, parce qu'elle n'a pas eu le choix, et elle est retombée dans ses bras, quand il est venu la chercher. Elle a été faible face à lui, et elle est tombée dans ses filets, pour de bon, elle n'a jamais su s'en défaire, ou, pas s'en l'aide de quelqu'un. Si elle a été la copine officielle de Kira, elle s'est laissé tomber dans son monde à lui. Il lui a appris à comment faire plaisirs aux autres, et elle s'est laissé avoir, dans la violence de ses mots. De ses : t'as plus rien, petite princesse, alors pourquoi pas ? Je serai toujours là, quoi qu'il t'arrive. Mais fais juste ça, pour nous deux. Elle s'est laissé convaincre, et le reste de son coeur dans une boite sous scellé, elle l'a laissé diriger sa vie. Puis, sans famille, et à quinze ans, vendre son corps, c'est pas la première fois que ça arrive, non ? Elle s'est blindée, et n'a pas laissé les événements la détruire.

On ne m'ôtera pas l'idée qu'il faut avoir un petit coin de sa tête accroché dans les étoiles.

Et si laisser sombrer Izia l'a amusé, au bout de quelques semaines avec elle, il en est tombé amoureux, il a été pris dans son propre jeu, dans filet, il a vu la blonde comme une vraie princesse. La petite princesse a pris le trône de la reine. Kira a laissé tomber l'anonymat, et le lien s'est noué un peu plus autour d'eux. La petite princesse a connu son vrai nom, Théo. Ca a été la fille qui était à lui, et dans ses fêtes, il a montré qu'elle était à lui, ça a toujours été comme ça, de toute façon, mais elle n'a plus été sa princesse longtemps, elle a été sa reine, jusqu'à ce que les choses changent. Les choses changent toujours, et dans le cas de la blonde, le changement s'appelle Manoah. Manoah, ça a été le gars rencontrer à une fête de Théo, si passer inaperçu a été fait dans les règles de l'art, il est vite sorti de sa cape d'invisibilité, Izia l'a vu se balader de personne en personne, sans se rendre compte que les petits sachets qui passaient de main en main étaient de la drogue. S'il lui est arrivé d'en fumer, c'est par Théo, et que par lui. Dealeur à ses plus grandes heures perdues, il a su se faire respecter, ça l'a fait rire de voir qu'on essaie de lui prendre ses clients, mais ça l'a moins fait rire quand c'est Théo qui l'a vu, et qui a essayé de montrer qui était le plus dominant, il a fallu tempérer, et prendre la défense pour ne pas qu'il ait de meurtres. L'excuse trouvée a été simple, c'est un ami du bahut, il a du se tromper de fêter, d'ailleurs, c'est un mauvais revendeur, t'as vu tout ce qu'il lui reste ? Tu ne vas pas aller en prison pour un gars pareil ? Elle a essayé de modérer son copain, même s'il n' a rien de parfait, c'est tout ce qu'il lui reste, et elle ne veut pas le voir partir en prison, pour juste une histoire de drogue. La petite a laissé partir l'intrus sans le lâcher du regard, depuis un an, c'est la première fois qu'elle voit quelqu'un affronter Théo. Elle lui a souri, doucement, avant de retourner auprès Théo. Et puis, elle a oublié. Un peu, même si elle s'est toujours demandé qui s'était, même si elle s'est toujours surprise à regarder s'il n'était pas dans la même rue que lui. Elle l'a croisé de trois fois. Juste deux trois fois, avant qu'elle aille faire son premier tatouage. Le tout premier, ça a été la clé. Souvenir de son frère, souvenir qu'il lui reste. Des longues heures passer à l'écouter à lire les comptes de Grimm , elle a voulu marquer son corps de son absence. La petite princesse est sortie, elle a vite regardé le résultat, avant de se heurté à Manoah, elle l'a regardé, en souriant, si elle a voulu lui demander comment ça va, depuis la fête, il y a son petit embrasse moi qui s'est échappé de lèvres. Elle ne sait pas vraiment ce qui lui apprit, mais dans les livres, on parle de coup de foudre, de l'amour au premier regard. Elle ne sait pas si elle doit croire ou non. Il y a eu Théo, et maintenant, il y a Manoah. Manoah, elle aime bien son prénom, elle ne sait pas c'est de quelle origine, elle aime bien lui murmure. Même si la première fois qu'elle a répondu à une de ses questions, c'est qu'on ne souffre pas ce qu'on ignore. Question bête, ou presque : et ton copain ? Elle a lui juste répondu ça, avant de sentir ses lèvres, et les papillons dans le ventre. Amoureuse, pour de vrai, le vrai, le grand. Amoureuse. Le coeur qui bat, et les yeux qui brillent. L'amour au premier regard, ça doit exister apparemment. Au point de laisser Théo dans un coin, et de vivre une idylle, leur idylle, avec Manoah. Elle l'a vécu ailleurs, dans un endroit à eux, que ce soit dans son ancien appartement dont elle a gardé un double de la clé, et l'appartement de Manoah à l'abri des regards. Ils ont construit un monde à eux, juste un monde à eux. Ca doit être ça l'amour, vivre d'amour, de l'autre et de rien d'autre.

J'ai l'impression que, si je te perds un instant, je te perds pour toujours.

L'amour ne rend pas stupide, il permet juste de trouver chaussure à son pied, quelqu'un comme soi, quelqu'un qui permet de voler un peu plus haut. Et même si un boulot de serveuse aurait pu convenir, Izia n'a jamais su travailler ou faire les choses dans le politiquement correct. Princesse amoureuse de son prince, elle l'aurait suivi jusqu'au bout de monde, jusqu'au bout de leur monde. Un monde qu'ils ont créé tout les deux, peu conventionnel, mais rien n'a été chez eux conventionnel. Leur idylle a été officielle quand Théo a été arrêté par la police, les charges ont été lourdes : vente de produit illicite, et proxénétisme, elle ne l'a pas défendu, amoureuse d'un autre, amoureuse de Manoah, elle a pu se jeter dans ses bras avec tout l'amour dont elle est capable, tout l'amour dont elle a pour lui. Et cette petite boule d'amour n'a jamais cessé de grandir, ils ont construit leur monde à eux, et la vie qu'ils ont eu aussi. Des petits vols, rien de bien méchants, de quoi vivre sans se tuer à la tâche, et ne pas se lasser d'une vie trop morne ou trop lourde de conséquences, de quoi payer le loyer de l'appartement, être tranquille et savoir manger, pour payer les tatouages, il a bien fallu trouvé de l'argent. Que ce soit légal ou non. Mais rien n'a jamais été aussi cinglé que leur couple, malgré l'apparence du petit couple tranquille qu'ils ont pu donner lorsqu'ils ont fait les courses, rien n'a jamais aussi doux et violent que leur tendresse. Aimer est une chose, dépendre de l'autre en est une autre. L'amour qu'on porte pour une personne peut prendre des dimensions plus grandes que l'espace, mais lorsqu'on aime correctement, la dépendance à l'autre est stable, mais il y a des démons qui nous sont propres, des petites bêtes tapies dans le noir, qui attendent le moment propice pour sortir, qui rend fragile et peu sûre de soi, ces petites choses qu'Izia a toujours cachées face à Manoah, elle a toujours essayé de paraître parfaite à ses yeux, d'être celle qui compte le plus pour lui. C'était sa seule famille, et ça restera sa soeur famille, pour toujours. Et la violence silencieuse qui entourait le couple n'a jamais franchi la barrière. C'est bien pour ça que l'idylle n'a jamais été aussi parfaite. Un couple de contes, un amour un peu fou, trouver au détour d'une soirée, finaliser par un baiser. Le coeur de l'autre dans les mains, et la folie de leurs vies. Les vols n'ont jamais été des grands casses ou des braquages de renom, du moins, dans ses yeux d'enfants, les proportions n'ont pas été jusque-là. Parce qu'au bout de tout ça, il y a toujours eu Manoah. L'amour a été le sentiment le plus présent dans sa vie, à partir de ses dix-sept ans. Mais la princesse ne peut pas entretenir un royaume sans quelques difficultés, et parfois le royaume s'effondre. Il y a fallu être là au mauvais moment, au mauvais endroit, comme toujours, comme tout le temps, elle a vu Manoah sortir de la chambre, suivit d'une rousse, elle n'a pas écouté les excuses ou les explications. Izia, c'est une petite fille perdue, une petite princesse qui n'est jamais sûre de la valeur qu'elle a pour les autres. Et la jalousie reste la faille la plus flagrante, leur couple est tombé, par les mots, et la colère sournoise qui prend parfois le coeur. Petite princesse n'a pas laissé les larmes tombés, même quand il a du sortir de partir, si elle n'avait pas confiance en lui. La confiance, c'était en lui, qu'elle l'avait, ça a toujours été réel, ça a toujours été comme ça, mais en elle jamais. Elle a mal pris, elle est montée avec la colère, et elle partit, en laissant claquer dans l'air ses mots, son si tu ne voulais plus de moi, fallait pas de putes, t'aurais pu me le dire. Le dos tourné, elle s'est fait violence pour ne pas courir, mais les larmes ont trouvé seules le chemin de ses joues. La douleur est là, elle prend, et rend prisonnière l'autre du passé, elle est partie, et a laissé son coeur à Manoah, tout ce qu'il lui restait. Elle est partie, avec sa poche, une petite bague, un petit anneau en plastique laissé après avoir fini de manger les sucreries autour. Petite douceur offerte au début, petite douceur qui n'a jamais autant prouvé ce que l'un et l'autre a représenté dans le coeur de l'autre. Mais tout ça a pris l'eau, comme un navire prend le large. L'absence a créé le vide, et le vide à créer le manque. Le manque de lui, les longues nuits seules lui ont fait prendre conscience qu'elle n'est rien sans lui, il n'y a que dans ses yeux qu'elle a de la voleur, alors la princesse s'est mise à courir dans les bras son prince. La fin aurait pu se finir sur ses mots, mais rien ne s'est déroulé comme on le voulait, comme Izia le voulait. Elle est tombée dans un règlement de comptes, elle n'a pas su ce qu'il y a eu, ni pourquoi, ni comment, il y a eu les balles, il y a eu celle dans son ventre. Elle est tombée, la douleur lui a pris, dans le ventre, mais elle n'a pas hurlé. Recroquevillée dans une ruelle sombre, elle s'est laissé mourir, personne n'a pris le temps de voir, ni de se rendre compte. Et, il faut bien l'admettre, la nuit a couvert son corps, et ses larmes. Endormie dans son sang, elle s'est réveillée dans un monde qui n'est jamais semblé aussi réel qu'irréel, et elle s'est laissé porter, doucement, elle a bougé depuis son réveil, et ses yeux cherchent sans cesse sa moitié, son autre partie d'elle, qu'elle mette de côté le temps d'emprunter à long terme l'une ou l'autre chose qu'elle trouve. Ne pas s'arrêter, et chercher. Quitte devenir folle, elle veut au moins se battre pour trouver son prince. Elle reste une enfant, Izia, qu'importe l'âge, elle reste une petite gamine qui cherche sans être sûre de trouver.

pseudo sur internet ☩ re-l ( ouiii, bizarre, je sais Mais j'me suis prise à l'anime Ergo Proxy, et l'héroïne est juste dans mon top 10 de mes persos anime/jeux favoris ( Aveeec Zack & Lightning ) . prénom ☩ il est pas beaaaaau âge ☩ Le même âge que Le Docteur comment t'es arrivé(e) ici ? ☩ J'ai planté mon tardis entre deux roses . tu penses quoi de tout ça ? ☩ JUSTE ENORME. C'est un coup de coeur le code ☩ Mais non t'en es pas une puisque t'es fan de DW ! un dernier mot ? ☩ mot

Eh ben voilà, on dirait que tout est bon. J'ai donc l'honneur de te valider pour de bon.
Chouette personnage, du coup, hâte de voir ce qu'elle va donner en rp !   

lors comme ça, t'es convaincue que tu peux survivre ici, toi, petit tas de viande ? Vraiment ? Oh, très bien, tu pourras pas dire qu'on t'a pas prévenue, c'est à tes risques et périls de t'aventurer dans cet univers douteux. Qui plus est, tu veux savoir le meilleur ? Tu m'rappelles énormément quelqu'un qui habitait ici, qui appréciait ce monde malgré ses mauvais côtés, on dirait que t'es alice, c'est étonnant comme les esprits peuvent se croiser. Quoi qu'il en soit, ces êtres ne sont plus là et c'est bien pour une raison, mourir une fois c'est une chose, claquer une deuxième fois et ici, c'est une autre histoire. Pour commencer, avant de t'offrir le repos du guerrier, tu vas devoir recenser ta face de rat, parce que certes les dieux du forums sont multi-fonctions mais il faut que tu bouges un peu toi aussi ! Ensuite, tu pourras en toute innocence te diriger vers les liens, les rps, c'est toujours plus amusant de butter du monstre à deux, ou plus, non ? Ceci étant fait, tu pourras toujours par extension, te créer une autre âme en peine, parce que plus y'a de fous, plus ça rigole dans les couloirs ! Et pour finir ? Rien, si ce n'est gaffe à ta tête qui peut bien vite tomber. (au cas où tu l'aurais pas remarqué, nous t'offrons 10 points pour ta validation, sicépabo ça ?)

Le staff de WHYDA te souhaite bon amusement, bon RP et bon décès !